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Avant de jouer pour les meilleurs clubs d’Europe, Kevin Punter a gagné 40 000 dollars en Grèce

L’Américano-serbe Kevin Punter (1,93m, 28 ans) est passé par Olympiakos et Milan, et il a signé cet été au Partizan Belgrade, devenu très ambitieux avec le coach Zeljko Obradovic. Il raconte à BasketNews qu’il a mangé de la vache enragée, il y a quelques années, avant d’avoir ce statut.

L’Américano-serbe Kevin Punter (1,93m, 28 ans) est passé par Olympiakos et Milan, et il a signé cet été au Partizan Belgrade, devenu très ambitieux avec le coach Zeljko Obradovic. Il raconte à BasketNews qu’il a mangé de la vache enragée, il y a quelques années, avant d’avoir ce statut.

Son premier salaire en Europe, à Lavrio, en Grèce, lors de la saison 2016-17 ? 40 000 dollars.

« J’ai beaucoup lutté en dehors du terrain. J’ai simplement essayé de trouver mon chemin. C’est ce qui m’a permis de rester à l’aise. Mais en dehors du terrain, c’était difficile, mec. Je ne pouvais pas vraiment… J’ai failli rentrer chez moi en décembre. Beaucoup de gens ne le savent pas. Je parlais avec mon agent, et je me suis dit : je ne sais pas… » Il poursuit : « Quand vous n’êtes jamais sorti d’Amérique, il y a un changement culturel, la nourriture, le changement d’heure, la langue, l’odeur était différente, la façon de vivre, le style… C’était complètement différent de ce que les Américains et moi-même sommes habitués. J’y suis habitué maintenant, je sais comment gérer certaines choses de cette nature (…) »

Kevin Punter estime qu’il était coincé en Grèce :

« Je recevais 5 000 dollars par mois. J’étais fauché. Donc je ne pouvais pas rentrer à la maison. Si je rentrais à la maison, eh bien, qu’est-ce que je vais faire ? Si je vais en G League, ça va être moins que ça (…) Chaque mois j’étais payé, et ça m’a beaucoup aidé. Parce que c’était la première fois que je gagnais vraiment de l’argent. Ce n’était pas beaucoup, mais j’en étais reconnaissant moi qui enfant n’avait pas vraiment d’argent en grandissant. Je voulais être génial. Et j’adore le basket-ball. Chaque fois que j’allais au gymnase et que je m’entraînais, je ne pensais à rien d’autre au monde. J’étais à l’aise pour jouer au basket. Cela m’a aidé pendant mon année rookie. Et j’ai joué pour un grand entraîneur (Christos Serelis). Il m’a permis d’être moi-même sur le terrain. Cela m’a énormément aidé. »

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