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Guide Ligue Féminine 2021-22 : nos prédictions de la saison

Reversés en Eurocup après avoir raté le titre la saison passée, Bourges et l’ASVEL abordent un nouvel exercice de Ligue Féminine revanchardes. Attention à la concurrence qui, une fois au complet, aura des arguments à faire valoir. En bas de tableau, les effectifs les plus jeunes et inexpérimentés se

Reversés en Eurocup après avoir raté le titre la saison passée, Bourges et l’ASVEL abordent un nouvel exercice de Ligue Féminine revanchardes. Attention à la concurrence qui, une fois au complet, aura des arguments à faire valoir. En bas de tableau, les effectifs les plus jeunes et inexpérimentés seront en danger. Mais, comme habituellement, les 12 clubs de LFB afficheront un niveau relevé et homogène.

1 – ASVEL

Les coachs interrogés par nos soins estiment majoritairement que l’ASVEL féminin est le favori de la saison. A juste titre ? Peut-être. Les arrivées de Pierre Vincent, de Julie Allemand et de la MVP en titre Alexia Chartereau viennent renforcer un peu plus un groupe qui se connait déjà bien, avec huit éléments conservés (dont Johannès, Raincock-Ekunwe, Crvendakic, Ciak)… Et pas d’Euroleague à digérer.

2 – Bourges

En quête d’un 15e titre de LFB, les Berruyères n’ont loupé que leur demi-finale l’an dernier, après une saison régulière fantastique. Avec un groupe quasi-identique (Rupert, Duchet, Michel), à l’exception d’Alexia Chartereau remplacée par Endy Miyem, et l’ajout de Keisha Hampton pour combler le départ de Magali Mendy, les protégées d’Olivier Lafargue seront revanchardes. Un collectif expérimenté, qui travaille dans la continuité et qui ne disputera pas l’Euroleague pour la première fois en 26 ans.

3 – Basket Landes

Les championnes de France ont renouvelé la moitié de l’effectif en se renforçant de joueuses talentueuses. Peut-être la raquette la plus solide du championnat avec trois recrues, mais trois valeurs sûres du championnat (Magarity, Dos Santos, Tolo). Céline Dumerc entame sa 22e saison professionnelle et accompagnera la jeune garde extérieure renforcée par le prêt de deux saisons de l’internationale Marine Fauthoux. Valériane Vukosavljevic, enceinte et remplacée par Cunningham, vise un retour dès 2022.

4 – Lattes-Montpellier

Stéphane Leite remercié pour « faute grave » avant même le début de saison, Valéry Demory se lance « dans une énorme galère » selon ses mots. Des blessées (notamment Tchatchouang jusqu’en décembre), des absentes (Mbuyamba, Filip et Touré reviennent du 3×3), une joueuse enceinte (Dabovic). La saison n’est pas commencée mais, malgré un effectif talentueux au possible (Epoupa, Warley-Talbert, Peters), le contexte est plus que jamais défavorable alors que se profile un début de saison chargé entre LFB et Euroleague, avec 7 joueuses disponibles.

5 – Charleville-Mézières

Les Flammes ont conservé une base intéressante (Akhator, Bouderra, Pouye) tout en se renforçant de joueuses de talent (Coffey, Berkani, Gajic remplacée par Mendy) et en misant sur l’avenir (Fiebich, Guennoc). De quoi travailler sereinement sur un projet de moyen terme, tout en proposant un jeu moderne et en visant haut à court terme, avec probablement l’Eurocup (+12 à l’aller en tour préliminaire). La 15e saison pro d’Amel Bouderra.

6 – Villeneuve d’Ascq

Probablement le groupe le plus expérimenté du championnat. Des valeurs sûres (Gomis, Ygueravide, Diawara), des recrues de choix (Heriaud, Anderson, Harmon) pour tenter de compenser des pertes importantes (Dos Santos, Peters, Berkani). Des blessures (Dantas) et potentielles absences (Whitcomb) qui ont amené le club à repenser certains choix assez tard dans la présaison. Mais un jeu rapide qui s’annonce attrayant.

7 – La Roche Vendée

Un quatuor d’étrangères de gros calibre (Clarke, Morrison, Mosqueda-Lewis, Suarez), deux Françaises qui ont déjà grandement prouvé leurs qualités (Bankolé, Monpierre) et des ajouts de complément intéressants (Kone, Franchelin)… Un groupe physique et prometteur orchestré par le coach emblématique du club, Manu Body. Qualifié pour l’Eurocup, le club regarde vers le haut malgré le départ de Caroline Heriaud.

8 – Landerneau

Wani Muganguzi succède à Stéphane Leite sur le banc du LBB. Le club breton a gardé quatre joueuses majeures de la saison dernière (Geiselsoder, Kalu, Bremont, Limouzin) en se renforçant de joueuses françaises (Galliou-Loko, Mané, Macquet). Seulement trois étrangères (dont Muldrow, la nouvelle recrue US à l’intérieur).

9 – Saint-Amand

Après six saisons sous les ordres de Fabrice Fernandes, le désormais ex-sélectionneur de la Belgique Philip Mestdagh a repris le flambeau. Trois étrangères découvrent le championnat (Williams, Thompson, Juskaite) dans un groupe au potentiel intéressant, qui devra se reconstruire avec les nombreux départs de l’intersaison (Bailey, Slonjsak, Dubié, Koné, Day).

10 – Angers

Le promu connaît bien le niveau de la LFB et a recruté parmi les meilleurs éléments de LF2 (Elenga, Cornelie-Sigmundova) tout en prenant des risques mesurés sur les joueuses étrangères (le duo de Saint-Amand Bailey-Slonjsak, Chidom, Peterson), et en gardant un noyant dur intéressant (Gandega, Arrondo). Le tout orchestré par David Gautier.

11 – Tarbes

Le nouveau directeur sportif François Gomez a laissé la place de coach à son ancien assistant en équipe nationale suédoise, Francisco Pinto, qui a tout à prouver en France. Pas mal de départs à compenser (Magarity, Galliou-Loko, Sharp, Halvarsson) et une équipe très jeune, avec des Français à fort potentiel qui doivent confirmer (Tadic, Pardon, Kessler, Ewodo), mais aussi trois étrangères intéressantes (Wojta, Quinones, Mitrasinovic). Et l’Eurocup à jouer avec un groupe réduit.

12 – Charnay

La non-venue de l’internationale canadienne Shay Colley à la mène a perturbé la présaison du club. Remplacée par Lexie Brown, qui vient seulement de finir sa saison WNBA, les débuts devraient être délicats alors que le club a composé avec des moyens limités et recruté partout… sauf en LFB (N1, L2, NCAA). Des paris et un effectif très jeune – avec une seule joueuse à plus de 27 ans – et inexpérimenté sur la scène française.

Photo : Marine Johannès (ASVEL)

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