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Xavi Pascual : « Nous devons montrer à l’Euroleague que le Zenit en tant qu’organisation mérite d’avoir une licence »

Le Zenit Saint-Petersbourg est installé en Euroleague, mais est-ce pour de bon ? Cette année, le club russe a perdu son meneur canadien Kevin Pangos, mais possède sur le papier un solide roster. Pourra t-il convaincre l’Euroleague de lui octroyer une Licence A ou devra t-il à terme retourner en Euro

Le Zenit Saint-Petersbourg est installé en Euroleague, mais est-ce pour de bon ? Cette année, le club russe a perdu son meneur canadien Kevin Pangos, mais possède sur le papier un solide roster. Pourra t-il convaincre l’Euroleague de lui octroyer une Licence A ou devra t-il à terme retourner en Eurocup ?

Intercept a demandé au coach espagnol Xavi Pascual, qui a re-signé pour trois ans, s’il est prêt à descendre d’un cran ?

« Je ne regarde pas si loin, je ne pense pas à ce qui pourrait arriver hypothétiquement. Cette saison, nous jouons en Euroleague et nous nous concentrons là-dessus. Si le scénario change d’une manière ou d’une autre à l’avenir, nous devons simplement l’accepter, mais en ce moment, nous devons montrer à l’Euroleague que le Zenit en tant qu’organisation mérite d’avoir une licence. Nous devons le prouver, y compris avec notre jeu. C’est en notre pouvoir, nous pouvons le contrôler, mais nous ne pensons tout simplement pas à d’autres choses que nous ne pouvons pas contrôler (…) Ma tâche est de préparer l’équipe, de la faire bien jouer. C’est tout. Il y a beaucoup de gens qui travaillent dans l’Euroleague, et ils veulent tous que le prestige du tournoi ne fasse qu’augmenter chaque année. Ils ont une image complète devant les yeux, donc je respecterai toute décision qu’ils prendront. J’aime l’Euroleague. »

A propos du parcours sportif du Zenit, le coach espagnol déclare :

« Je ne peux pas le savoir avec certitude, mais j’ai le sentiment que lors de notre dernière saison, toute l’Europe a compris : le Zenit est une équipe sérieuse. L’année dernière, nous avons donc mis Zenit sur la carte du basket-ball en Europe. C’était la première étape que nous avons franchie, et maintenant nous devons franchir la seconde et essayer de rester à ce niveau, ou encore mieux : dépasser nos réalisations passées. »

Ce qui agite le basket russe –y compris le président Vladimir Poutine, qui a pris position dans ce sens, c’est le peu de temps de jeu donné aux joueurs locaux. Xavi Pascual est critiqué à ce sujet dans les médias.

« Non, les Russes n’ont aucun problème. Pour moi, il n’y a pas du tout de nationalités sur le terrain, ce sont tous des joueurs égaux au Zenit. Celui qui peut mieux jouer en ce moment jouera plus. Ne pensez pas que je puisse aller vers le joueur et lui dire : « Ecoute, tu ne joueras pas aujourd’hui, parce que tu es Russe. » Et on peut en dire autant des étrangers: ils ne jouent pas plus parce qu’ils ont un autre passeport. Je comprends la question. C’est probablement un sujet pour une discussion plus longue sur ce qui, en principe, se passe dans le basket-ball russe. Mais j’ai l’impression que ces dernières années, les clubs russes ont bien travaillé avec les jeunes talents et que de plus en plus de joueurs russes de haut niveau apparaîtront chaque année.«

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