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Jordi Bertomeu, PDG de l’Euroleague : « nous devons aller sur des marchés plus grands, et ce sont l’Allemagne et la France »

Pour Jordi Bertomeu, patron de l’Euroleague, pas question de faire passer le nombre de clubs de 18 à 20, et ainsi de satisfaire l’ABA League, qui souhaite avoir des Licences A.

Pour Jordi Bertomeu, patron de l’Euroleague, pas question de faire passer le nombre de clubs de 18 à 20, et ainsi de satisfaire l’ABA League, qui souhaite avoir des Licences A.

« Le nombre de clubs existant est approprié, compte tenu de nombreux facteurs. Il faut également tenir compte du calendrier car, avec l’augmentation des participants, le nombre de matchs augmenterait également, ce qui pourrait provoquer des tensions pour certains actionnaires. Les choses peuvent changer à plus long terme, mais au cours de la saison à venir (2022-2023), elles resteront telles qu’elles sont, « a t-il déclaré à Mozzart Sport.

Bertomeu a répété ce qu’il avait déjà affirmé précédemment, à savoir :

« Pour être plus populaires, nous devons avoir plus de fonds, et pour ce faire, nous devons aller sur des marchés plus grands, et ce sont l’Allemagne et la France. Pour développer notre concurrence, nous devons aller en Europe centrale et investir dans des marchés où la base de fans peut augmenter de manière significative. Par exemple, en France, il est supérieur de 55 % ou en Allemagne de 48 %. Ces chiffres sont ahurissants. La base de fans dans la région de l’ABA League n’a jamais été remise en question. Nous nous concentrons sur les pays qui nous permettront de grandir, comme l’Allemagne et la France, mais aussi l’Italie, où il existe un certain potentiel. C’est notre obligation d’avoir un nombre croissant de fans d’année en année. »

Evidemment, on remarquera que malgré la présence cette saison de deux équipes, Monaco et Villeurbanne, l’Euroleague n’a toujours pas réussi à conclure un accord avec une chaîne de télévision française. Un paradoxe.

Par ailleurs contrairement à la NBA, où les salaires des joueurs sont rendus publics, l’EuroLeague ne tient pas à révéler des chiffres.

« Nous devons y aller étape par étape. Nous venons d’avoir des négociations avec l’Union des joueurs. Dans ce processus, nous travaillons ensemble, nous essayons d’améliorer les conditions pour les joueurs, d’avoir des garanties. Il y a beaucoup de nouvelles règles qui ont été introduites dans le basket européen, grâce à nos accords. Mais quand on parle de l’annonce officielle des salaires, il ne faut pas oublier que la NBA ne l’a fait qu’après 40 ans, et nous ne sommes qu’au début des discussions. Il nous faudra un peu de temps pour en arriver là. »

Photo : Euroleague

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