Après une saison quelque peu frustrante, le SLUC Nancy a procédé à des changements destinés à lui permettre de viser la montée. Avec Sylvain Lautié aux commandes et des artificiers comme Caleb Walker ou Stéphane Gombauld, l’espoir semble permis.
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Cinq ans, ça suffit ! Depuis sa relégation à l’issue d’une calamiteuse saison 2016-17 conclue à la dernière place du classement de la Pro A de l’époque, le SLUC Nancy ne rêve que d’une chose : remonter en première division. Un objectif qui a à chaque fois échappé au club lorrain, malgré de multiples tentatives. Pour que cette saison soit enfin la bonne, les dirigeants des Cougars ont procédé à des changements aussi qualitatifs que quantitatifs. Sur le papier, l’ambition nancéenne semble justifiée.
1 Le bilan de la saison passée
Il s’en est fallu de deux petites victoires. Mais elles ont manqué au bilan nancéen, ne lui permettant pas de monter en Betclic Élite : en remportant 21 victoires pour 13 défaites, le SLUC Nancy n’est pas passé très loin mais a quand même terminé la saison à une 4e place qui ne lui a pas permis de rêver, faute de play-offs.
À la décharge des Cougars, il faut avouer que la saison n’a pas été de tout repos pour le staff médical, qui a vu passer à l’infirmerie la quasi-totalité de l’effectif, seul Antony Labanca ayant pu disputer les 34 rencontres de la saison régulière et les seuls Ron Lewis et Enzo Goudou-Sinha ayant pu participer à au moins 30 parties.

Ces incessants va-et-vient ont évidemment eu un impact sur le collectif, qui n’a jamais pu se mettre totalement en place, notamment sur le plan défensif. Ainsi, si l’attaque lorraine s’est montrée plutôt efficace (83,8 points, 5e de Pro B, 19,9 passes, 2e, 100,0 d’évaluation, 3e), la chanson n’a pas été la même de l’autre côté du parquet. Avec 80,5 points encaissés par rencontre, le SLUC n’avait que la 11e défense de la division, laissant ses adversaires tirer 64,1 fois par match (13e meilleure moyenne) à 46,0 % (11e moyenne) et se montrant peu performante au rebond : 11,4 rebonds offensifs concdés, personne n’a fait moins bien en Pro B la saison dernière.
2 Le recrutement
Un bilan qui a amené les dirigeants du club à changer leur fusil d’épaule. C’est tout d’abord le coach François Péronnet qui a fait les frais de cet échec, n’étant pas reconduit. Avec lui, ce sont les cinq meilleures évaluations de la saison passée qui ont été voir sous d’autres cieux : Tyran de Lattibaudière, Ron Lewis (qui a pris sa retraite), Bruno Cingala-Mata, Andell Cumberbatch ainsi que les deux joueurs formés au club, Bastien Vautier et Enzo Goudou-Sinha.

Pour les remplacer, le nouveau coach et précédemment directeur sportif Sylvain Lautié a cherché à éviter les mauvaises surprises en recrutant des joueurs connaissant déjà la division. Mathis Keita vient pour retrouver le goût de la victoire, lui qui a vécu la pénible saison de Poitiers l’année dernière ; Caleb Walker revient en France après une saison partagée entre le Portugal et Israël ; Josh Ajayi vient confirmer sa bonne première saison professionnelle à Nantes et, enfin, Stéphane Gombauld revient en France après une saison passée en Serbie. Des joueurs aux capacités connues, disposant au moins pour les deux derniers d’une bonne marge de progression et rodés aux joutes de la Pro B. Ils accompagneront dans leur quête de Betclic Élite les joueurs restés au club, Mérédis Houmounou, Antony Labanca, Lucas Ugolin, Charles Nkaloulou et Vincent Vent, sans oublier les deux jeunes Maliens amenés à montrer leurs progrès de temps à autres, Siriman Kanouté et Mohamed Sidibé.
3 Les objectifs
En préparation, Nancy a montré un visage séduisant malgré l’absence de Vincent Vent (convalescent) et de Josh Ajayi alors que Charles Nkaloulou s’est blessé