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Reportage – Boulogne-Levallois et Nanterre : Pas dans la même dimension

Le derby des Hauts-de-Seine a démontré que Boulogne-Levallois joue dans une autre catégorie que Nanterre (76-104). Samedi soir, c’était aussi les retrouvailles entre Vincent Collet et son adjoint en équipe de France, Pascal Donnadieu. Elles ont été avortées puisque le coach de Nanterre a été expulsé

Le derby des Hauts-de-Seine a démontré que Boulogne-Levallois joue dans une autre catégorie que Nanterre (76-104). Samedi soir, c’était aussi les retrouvailles entre Vincent Collet et son adjoint en équipe de France, Pascal Donnadieu. Elles ont été avortées puisque le coach de Nanterre a été expulsé pour la première fois de sa carrière.

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Nanterre vs Boulogne-Levallois, ça n’a rien à voir avec Panathinaikos-Oympiakos. Pas de venin dans le derby des Hauts-de-Seine. D’ailleurs, Vincent Collet et Pascal Donnadieu ont été honorés ensemble avant le match, au milieu du terrain, pour les services rendus à l’équipe de France aux Jeux Olympiques de Tokyo. Et Lahaou Konate, qui a porté avec brio le maillot nanterrien, a été chaleureusement applaudi à la présentation des équipes, quand bien même il est passé chez l’adversaire.

Lahaou Konate : « Bien sûr, c’est un moment spécial. Le coach nous l’a dit cette semaine. C’est un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne. On a bien préparé ce match, on a été très concentrés après la victoire face à Monaco. Je pense que dans les deux camps, on sent que c’est le derby et on veut le gagner. »

Vincent Collet : « Ça se voyait un peu au début que c’était un derby, il y avait de la crispation, de l’énergie. J’ai été très satisfait de notre entame défensive. Notre défense a été globalement bonne sur la durée du match, mais c’est au début que l’on a été les plus forts dans ce domaine-là. Mais on en n’a pas du tout profité car de l’autre côté, on a été d’une imprécision, d’une maladresse qui était due aussi à cette excitation. Même si les joueurs arrivent d’horizons divers, il doit y avoir une raison car on a raté des choses improbables et eux étaient guère plus inspirés. »

Pascal Donnadieu : « Par rapport à ce que l’on a vécu, au fait que l’on s’entend très bien, il ne peut pas y avoir d’animosité, de crispation. C’est presque le contraire : c’est un rendez-vous entre amis, même si on se tire la bourre. Il n’y avait pas de nervosité par rapport à ça, et je ne vois pas pourquoi il y en aurait. Quand on est en équipe de France, il n’y a forcément pas de non-dit, de secret. On partage tout, sur les options tactiques, les orientations. Donc ce soir, je n’ai pas été surpris de ce qu’ils ont mis en place. Bien sûr, c’est le coach que je connais le mieux puisqu’on travaille ensemble quasiment un tiers de l’année, et qu’on s’est retrouvé pour les Jeux Olympiques. Je n’ai pas d’avantages de bien le connaître, et puis surtout ce qu’il met en place est tout à fait cohérent, et je crois que cette année, il faudra compter sur eux parce que c’est une équipe avec un effectif de grosse qualité. On parle bien sûr de Monaco et Villeurbanne, mais le roster qu’ils présentent avec des garçons comme Cummings et Hunter sont surdimensionnés pour la Betclic Elite. »

Vincent Collet : « Même en défense, ils font aussi un peu ce que l’on a fait cet été. Il y a beaucoup de similitudes, on sait ça aussi. Mais ça reste du basket et ce sont les joueurs qui jouent. Quand on rate tout seul dessous ou des lancers-francs en cascade, ce n’est pas parce qu’on se connaît Pascal et moi. »

L’expulsion de Luke Fischer

Le pivot de la JSF, l’Américain Luke Fischer a eu rapidement deux fautes dont une anti-sportive. Il n’a joué que 4 minutes et 19 secondes car il a ensuite écopé d’une technique pour propos injurieux, synonyme d’expulsion, alors qu’il était pourtant retourné sur le banc. Le Béninois Mouphtaou Yarou, embauché comme pigiste médical de Chris Horton, a fait son possible, mais il est forcément à court de compétition. La décision de l’arbitre a eu comme conséquence de faire monter le son du côté du kop, et surtout de provoquer une cassure définitive au score. Quelques actions fructueuses, et les Mets prenaient 12 points d’avance à 30-42 (19e).

Pascal Donnadieu : « La victoire des Mets ne souffre pas de contestation. Ils expulsent Luke Fischer. On est à -3 et on est dans le match. Je ne sais pas ce qui se serait passé sur la continuité mais c’est un coup du sort qui scelle le sort du match. Jusque-là on était très bien en place avec une petite supériorité des Mets qui ont un effectif vraiment très fort cette année. On était légèrement derrière, mais peut-être qu’avec les qualités que l’on peut avoir à domicile, on aurait pu réussir à les inquiéter peut-être très longtemps ou pas. On ne saura pas (…) Il a pris une antisportive qui y était. C’est toujours pareil : quand on a des arbitres qui ne font preuve d’aucune pédagogie, et pour un match comme ça, quand on met des arbitres aussi novices et peu expérimentés, il se passe ce qui s’est passé ce soir. La faute offensive, on peut considérer qu’elle est sévère, et la moindre des choses – si on est des arbitres de très haut niveau – c’est peut-être de prévenir, de donner un avertissement. En plus, le joueur est sorti. Ils appliquent le règlement à la lettre, j’ai envie de dire bêtement, parce que le changement n’est soi-disant pas annoncé. Et à partir de là, ils l’expulsent. »

Photo : Pascal Donnadieu, Vincent Collet, Laurent Foirest et Rudy Nelhomme aux JO de Tokyo (FFBB)

Puis celle de Pascal Donnadieu

Si on est habitué aux coups de sang du coach de Monaco Zvezdan Mitrovic, Pascal Donnadieu est bien davantage dans la retenue. Son expulsion du terrain, à la 25e minute, suite à deux techniques, et donc un évènement. Et une grande première dans sa longue carrière à différents niveaux. A ce moment-là, malgré un Nick Johnson, qui se démenait offensivement (21 points au total), la cause des verts et blancs était déjà perdue. Ainsi, en première mi-temps, ils n’avaient transformé qu’un seul de leurs cinq shoots à trois-points. Avec un 0-8 d’entrée en deuxième période, la note était devenue aussi salée que la Mer Morte : 35-54. C’était mission impossible pour Philippe Da Silva qui prenait le relais de son coach. Le retour éphémère à 60-70 était une illusion, même si le speaker hurla un « on va chercher la victoire ». Les Mets ont vite repris les choses en mains et Nick Johnson récolta lui aussi sa technique, ce qui fit exploser la colère du kop. Un trois-points avec la planche du jeune meneur Assemian Moulare (18 ans) permit même aux hommes de Collet de passer la barre des 100 points. Les trois arbitres regagnèrent les vestiaires sous les sifflets. Rien de plus.

Lahaou Konate : « Quand tu as ton coach qui est éjecté au bout de trois quart-temps, en plus d’un joueur important comme Luke Fischer, ce n’est pas facile pour eux, mais on a su profiter de cette opportunité pour défendre dur, ce que l’on a fait au troisième quart-temps. Ça a fait la différence. »

Vincent Collet : « Ma première réaction est émotionnelle, ça me désole. Je ne savais même pas qu’il avait pris la première en première mi-temps. Je croyais que c’était un joueur. Donc j’étais surpris et c’est dommage. On n’avait pas besoin de ça, je pense. On avait déjà beaucoup d’avance à ce moment-là mais ça aurait pu tourner vinaigre. A la fin du troisième, après sa sortie, ils sont revenus. C’est nous qui avons bien repris le quatrième quart-temps, mais imagine que ce soit l’inverse… Mais surtout ça m’énervait. On en a parlé l’autre jour. Ça s’est toujours bien passé depuis que l’on est ensemble et il faudrait autre chose que ça pour casser notre amitié. J’aurais préféré qu’il reste. Et puis, Pascal, il n’hurle pas après les arbitres. C’est dommage. »

Pascal Donnadieu : « J’ai pris une première faute technique en première mi-temps. Et une seconde, sur la faute de Nick Johnson quand il ne bouge pas. Mais il y a deux lectures. J’ai trouvé que l’arbitrage n’était absolument pas à la hauteur d’un derby comme ça et de ce que ça représente en termes d’intensité. Mais je ne considère pas que l’on a perdu à cause de l’arbitrage. Il faut bien savoir faire la différence. »

Les Mets à pleine vitesse

Boulogne-Levallois a complètement loupé son match d’ouverture au Mans, prenant une déculottée complètement imprévue (83-65) suite à un cinglant 22-0. Les Mets étaient apparus amorphes et ils avaient voulu se sortir du guêpier par du jeu en première intention, des un-contre-un stériles. Un signe de fragilité ? Pas vraiment. Dans la foulée, ils torpillaient Monaco et sa grande armée (108-81), qui avait déjà la tête en Russie. Vincent Collet dispose d’un effectif replet avec quelques fortes individualités dont le meneur Will Cummings, qui culmine à 16,7 points et 7,7 passes en 3 matches.

Lahaou Konate : « Oui. C’est le début du championnat, on apprend à se connaître, on apprend les principes du coach, on essaie de répéter, de répéter, et de construire une équipe solide. Je pense que l’on est sur la bonne voie. On a fait un faux-pas la semaine dernière au Mans. A nous d’oublier cela et de continuer à travailler. »

Vincent Collet : « Il faut continuer à progresser mais je suis plutôt satisfait du match. On a fait deux passes décisives dans le premier quart-temps et dix dans le deuxième. On en fait un total de 24 et on perd 9 balles. On s’est précipité au début du match en attaque mais après on était plutôt solide (…) On est tombé sur une très bonne équipe du Mans, très agressive. On a complètement battu la bataille de l’agressivité au Mans la semaine dernière. On a forcé les actions, on s’est agacé. C’était une forme de suffisance. On a eu une réaction contre Monaco, on était les morts de faim, et pour moi on était ce soir dans la tonalité de Monaco avec moins de réussite dans ce que l’on entreprenait, mais défensivement on était aussi dur, aussi intense que mardi soir. Aujourd’hui dans le sport de haut niveau et le basket en particulier, l’agressivité est fondamentale. Si tu n’es pas agressif, tu as perdu. Ce soir, on avait la bonne attitude. On était très déterminé, c’est ce qu’il faut faire. De quel droit tu peux ne pas être à fond pour démarrer ? Si tu fais ça c’est que tu considères que ça ne va pas être compliqué, donc déjà tu as perdu. Ce qui est bien c’est que l’on a corrigé le tir, ce qui nous a permis de faire un exploit contre Monaco. Bien sûr Monaco n’était pas au niveau où ils étaient hier soir (NDLR : à Kazan). Eux aussi, ils vont faire du yoyo car l’Euroleague c’est certainement davantage dans leur tête que le championnat de France. »

Photo : Jeremy Senglin (FIBA)

La JSF au ralenti

Nanterre cumule les pépins. Le plus indigeste, c’est le départ de Chris Horton aux Etats-Unis, l’une de ses recrues phares de l’intersaison, qui est déprimée suite au décès d’un proche. Hier, Jeremy Senglin (1/8 aux tirs) est complètement passé à côté. L’international Patricio Garino est pour le moins en convalescence après un an et demi d’inactivité. Quand il a la balle, on a l’impression qu’il marche sur des œufs, il est craintif. Il est à la recherche de ses automatismes, de sa confiance.

Pascal Donnadieu : « On a un effectif assez court et il est clair que lorsque Luke Fischer se retrouve éliminé, que l’on a Lucas Dussoulier qui est malade, on a déjà huit, neuf joueurs, jouer contre une équipe comme ça, c’est mission impossible. Il faut passer à autre chose. On a une équipe qui est neuve, qui a besoin de beaucoup travailler. On a des secteurs à améliorer, c’est ce que je viens de dire aux joueurs dans le vestiaire. Ça va prendre du temps. Il y a des joueurs qui ne sont pas à leur niveau, ne serait-ce que physiquement. On a eu deux soucis sur les trois premiers matches. On est en difficulté sur le rebond, notamment le rebond off. On est plus que chahuté. Et puis aujourd’hui, on n’a pas de fluidité offensive. On a pratiqué une bouillie de basket. On a besoin d’un collectif. Bien sûr, vous êtes à même de voir les statistiques et de voir les joueurs en difficulté. Ce qu’il faut savoir, c’est que c’est un groupe qui travaille bien. Il n’y a absolument aucun reproche à faire aux joueurs en terme d’état d’esprit. Il faut absolument que l’on est un collectif offensif plus abouti, même si, encore une fois, Monaco s’est pris un mur il y a quatre jours contre les Mets, ce n’est pas scandaleux dans les conditions dont j’ai fait part, avec l’absence de Dussoulier et la faute de Fischer que Nanterre prenne la même chose. Aujourd’hui, les Mets sont une équipe nettement supérieure à nous. Maintenant, on a été capables de les jouer les yeux dans les yeux jusqu’à l’expulsion de Luke Fischer (…) J’espère que l’on arrivera à décrocher le top 8, mais on s’aperçoit que Nanterre c’est le 12e budget et la 11e masse salariale. Il y a des clubs qui ont bâti des équipes beaucoup plus impressionnantes que nous. C’est aussi la réalité financière qui fait qu’on en est là aujourd’hui (NDLR : 1 victoire et 2 défaites). On fait des paris, parfois ça marche, parfois un peu moins bien. »

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Nanterre vs Boulogne-Levallois, ça n’a rien à voir avec Panathinaikos-Oympiakos. Pas de venin dans le derby des Hauts-de-Seine. D’ailleurs, Vincent Collet et Pascal Donnadieu ont été honorés ensemble avant le match, au milieu du terrain, pour les services rendus à l’équipe de France aux Jeux Olympiques de Tokyo. Et Lahaou Konate, qui a porté avec brio le maillot nanterrien, a été chaleureusement applaudi à la présentation des équipes, quand bien même il est passé chez l’adversaire.

Lahaou Konate : « Bien sûr, c’est un moment spécial. Le coach nous l’a dit cette semaine. C’est un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne. On a bien préparé ce match, on a été très concentrés après la victoire face à Monaco. Je pense que dans les deux camps, on sent que c’est le derby et on veut le gagner. »

Vincent Collet : « Ça se voyait un peu au début que c’était un derby, il y avait de la crispation, de l’énergie. J’ai été très satisfait de notre entame défensive. Notre défense a été globalement bonne sur la durée du match, mais c’est au début que l’on a été les plus forts dans ce domaine-là. Mais on en n’a pas du tout profité car de l’autre côté, on a été d’une imprécision, d’une maladresse qui était due aussi à cette excitation. Même si les joueurs arrivent d’horizons divers, il doit y avoir une raison car on a raté des choses improbables et eux étaient guère plus inspirés. »

Pascal Donnadieu : « Par rapport à ce que l’on a vécu, au fait que l’on s’entend très bien, il ne peut pas y avoir d’animosité, de crispation. C’est presque le contraire : c’est un rendez-vous entre amis, même si on se tire la bourre. Il n’y avait pas de nervosité par rapport à ça, et je ne vois pas pourquoi il y en aurait. Quand on est en équipe de France, il n’y a forcément pas de non-dit, de secret. On partage tout, sur les options tactiques, les orientations. Donc ce soir, je n’ai pas été surpris de ce qu’ils ont mis en place. Bien sûr, c’est le coach que je connais le mieux puisqu’on travaille ensemble quasiment un tiers de l’année, et qu’on s’est retrouvé pour les Jeux Olympiques. Je n’ai pas d’avantages de bien le connaître, et puis surtout ce qu’il met en place est tout à fait cohérent, et je crois que cette année, il faudra compter sur eux parce que c’est une équipe avec un effectif de grosse qualité. On parle bien sûr de Monaco et Villeurbanne, mais le roster qu’ils présentent avec des garçons comme Cummings et Hunter sont surdimensionnés pour la Betclic Elite. »

Vincent Collet : « Même en défense, ils font aussi un peu ce que l’on a fait cet été. Il y a beaucoup de similitudes, on sait ça aussi. Mais ça reste du basket et ce sont les joueurs qui jouent. Quand on rate tout seul dessous ou des lancers-francs en cascade, ce n’est pas parce qu’on se connaît Pascal et moi. »

L’expulsion de Luke Fischer

Le pivot de la JSF, l’Américain Luke Fischer a eu rapidement deux fautes dont une anti-sportive. Il n’a joué que 4 minutes et 19 secondes car il a ensuite écopé d’une technique pour propos injurieux, synonyme d’expulsion, alors qu’il était pourtant retourné sur le banc. Le Béninois Mouphtaou Yarou, embauché comme pigiste médical de Chris Horton, a fait son possible, mais il est forcément à court de compétition. La décision de l’arbitre a eu comme conséquence de faire monter le son du côté du kop, et surtout de provoquer une cassure définitive au score. Quelques actions fructueuses, et les Mets prenaient 12 points d’avance à 30-42 (19e).

Pascal Donnadieu : « La victoire des Mets ne souffre pas de contestation. Ils expulsent Luke Fischer. On est à -3 et on est dans le match. Je ne sais pas ce qui se serait passé sur la continuité mais c’est un coup du sort qui scelle le sort du match. Jusque-là on était très bien en place avec une petite supériorité des Mets qui ont un effectif vraiment très fort cette année. On était légèrement derrière, mais peut-être qu’avec les qualités que l’on peut avoir à domicile, on aurait pu réussir à les inquiéter peut-être très longtemps ou pas. On ne saura pas (…) Il a pris une antisportive qui y était. C’est toujours pareil : quand on a des arbitres qui ne font preuve d’aucune pédagogie, et pour un match comme ça, quand on met des arbitres aussi novices et peu expérimentés, il se passe ce qui s’est passé ce soir. La faute offensive, on peut considérer qu’elle est sévère, et la moindre des choses – si on est des arbitres de très haut niveau – c’est peut-être de prévenir, de donner un avertissement. En plus, le joueur est sorti. Ils appliquent le règlement à la lettre, j’ai envie de dire bêtement, parce que le changement n’est soi-disant pas annoncé. Et à partir de là, ils l’expulsent. »

Photo : Pascal Donnadieu, Vincent Collet, Laurent Foirest et Rudy Nelhomme aux JO de Tokyo (FFBB)

Puis celle de Pascal Donnadieu

Si on est habitué aux coups de sang du coach de Monaco Zvezdan Mitrovic, Pascal Donnadieu est bien davantage dans la retenue. Son expulsion du terrain, à la 25e minute, suite à deux techniques, et donc un évènement. Et une grande première dans sa longue carrière à différents niveaux…

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Photo d’ouverture : Patricio Garino (Nanterre 92)

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