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Gaëtan Muller (ASVEL) : « Une victoire de référence qui vient valider nos choix et notre stratégie »

Au lendemain de l’incroyable come-back de l’ASVEL contre l’Anadolu Efes, champion d’Europe en titre, le président délégué Gaëtan Muller revient sur le début de saison exceptionnel de son équipe.

Au lendemain de l’incroyable come-back de l’ASVEL contre l’Anadolu Efes, champion d’Europe en titre, le président délégué Gaëtan Muller revient sur le début de saison exceptionnel de son équipe.

Six victoires en six matches, leader provisoire d’Euroleague et de Betclic Elite, une remontée de 19 points pour l’emporter face au champion d’Europe devant ses supporters… L’ASVEL ne pouvait rêver à de plus beaux débuts. Son président délégué Gaëtan Muller loue les mérites de son entraîneur T.J. Parker.

« C’est un début de saison très sérieux. Je tiens à féliciter T.J. Parker. Dans le projet de jeu qu’il propose, il y a beaucoup de consistance défensivement. Je suis très satisfait du jeu produit et de la manière dont on se comporte. On fait un bon premier match contre Kaunas, on va gagner à Berlin malgré 20 pertes de balles, c’est bien. Mais là, on va chercher une vraie victoire de référence, parmi les plus belles victoires de l’histoire du club. On n’avait jamais battu l’Anadolu depuis qu’on est en Euroleague. Le champion d’Europe était au complet, c’est une vraie performance à souligner. Mais il ne faut surtout pas s’enflammer, rester humble et continuer de travailler, et en même temps savourer. Et capitaliser un maximum sur ces moments-là parce que ça soude, ça fédère, comme la fin de match contre Gravelines. On sait qu’il y a aura des soirs où ça tournera différemment, c’est le basket. Pour autant, je sens qu’il y a une atmosphère, un groupe qui est en train de se créer. J’en suis ravi. »

Avec ce nouveau succès collectif, l’ASVEL valide ses ambitions et peut penser plus sereinement au futur, notamment à la nouvelle Arena qui sortira de terre fin 2023.

« Jordi Bertomeu est présent, il nous a félicité, Jean-Michel Aulas est présent (NDLR : l’OL a investi dans le capital de l’ASVEL). Quelque part, ça vient valider nos choix et notre stratégie. Dans deux ans, on aura l’Arena qui nous permettra d’augmenter notre budget. Tout ce qu’on met en place est validé par les résultats en ce début de saison. Ce n’est que le début mais je préfère avoir ce début de saison que l’inverse. Les joueurs sont concernés. On a une traction arrière très forte avec Elie Okobo, Chris Jones… Mais quand on voit la répartition de la marque, c’est toujours très homogène et régulier dans l’équipe : on gagne vraiment ensemble. Quand on est dirigeant, c’est une fierté. »

Selon le dirigeant, ce succès est dû au public de l’Astroballe et ses 4 677 spectateurs qui ont poussé leur équipe en deuxième mi-temps.

« Ça faisait un moment qu’on n’avait pas vu ça, que personne n’avait eu ça. On ressent vraiment l’avantage de jouer à domicile. A -19 sans public, je ne sais pas si on aurait pu réussir le come-back. Quand je vois Paul Lacombe, l’ovation qu’il a reçue, la manière dont il se dévoue sur le terrain, Elie Okobo quand il revient à deux mille à l’heure pour contrer, l’enthousiasme de Matthew Strazel, le dynamisme et l’impact de Kostas Antetokounmpo… On sent que les joueurs sont là les uns pour les autres. On est une équipe de 13, 14, 15 joueurs où chacun peut avoir un rôle important. C’est solidaire et agréable à voir en tant que dirigeant, quand nos joueurs veulent à ce point mouiller le maillot et respecter l’histoire du club. Et quand je me dis que David Lighty n’est pas encore revenu, Victor Wembanyama et Antoine Diot étaient absents, je me dis qu’il y a un très gros potentiel pour performer. Techniquement, nous sommes leaders provisoires de l’Euroleague, Monaco est à 2-0, nous avons deux équipes parmi les plus belles de l’histoire du basket français… Mais malheureusement, il y a encore ce problème de droits TV et c’est vraiment frustrant. »

A Villeurbanne.

Photo : Élie Okobo (Euroleague)

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