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Gabby Williams : « J’ai vraiment vécu le meilleur été de ma vie »

Gabby Williams (1,80 m, 25 ans) fait partie des 15 joueuses sélectionnées pour les deux matches, contre l’Ukraine et la Lituanie, comptant pour les qualifications à l’Euro 2023. Son intégration en équipe de France est un modèle de réussite.

Gabby Williams (1,80 m, 25 ans) fait partie des 15 joueuses sélectionnées pour les deux matches, contre l’Ukraine et la Lituanie, comptant pour les qualifications à l’Euro 2023. Son intégration en équipe de France est un modèle de réussite.

Pour France and Us, Gabby Williams revient sur son approche de l’équipe de France. Il y est révélé que c’est le 27 juillet 2016 qu’elle l’a vu en action pour la première fois. Elle n’avait pas encore 20 ans et était étudiante dans la célèbre université de Connecticut. Ce jour-là, les Bleues ont perdu un match amical de préparation aux JO de Rio face aux Etats-Unis (84-62). Mais elle est devenue fan de Céline Dumerc et Sandrine Gruda, et surtout elle s’est sentie française, elle qui a une grand-mère parisienne.

Ensuite, elle est passée par Montpellier, a amélioré sa connaissance du français, et découvert de l’intérieur son deuxième pays, et… initié ses équipières à la culture américaine.

« Elles surtout intriguées par l’expérience universitaire parce que c’est un peu fantasmé en Europe. Tout le monde veut savoir : est-ce que l’université ressemble vraiment à comment elle est représentée dans la culture populaire, les fêtes sont-elles vraiment comme ça ? «

Gabby Williams a donc ensuite été appelée en équipe de France. Elle raconte qu’elle était nerveuse en prenant l’avion pour le premier stage à Toulouse, ne sachant pas si les autres joueuses allaient l’accepter au sein du groupe. Ce fut le cas. La Franco-Américaine a préféré tirer un trait sur sa saison en WNBA pour disputer l’EuroBasket puis les Jeux Olympiques de Tokyo.

« Je devais faire un choix entre ce que je devais faire. Je le referais un million de fois parce que j’ai vraiment eu le meilleur été de ma vie, » clame t-elle. « Je n’ai jamais compris ce que cela signifiait de représenter votre pays. J’ai toujours su ce que c’est que d’être une joueuse qui est payée et qui fait son travail pour le club. C’est le business. Mais c’était la première fois que je jouais pour quelque chose de plus grand que le basket. Je joue pour mon pays, pour sa fierté. »

Photo : FFBB

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