Pas facile pour un jeune joueur sortant d’un centre de formation de faire son trou en Betclic Élite. C’est pourquoi ils sont de plus en plus nombreux à passer par la Pro B pour s’aguerrir et gagner en responsabilités. Certains s’adaptent très vite à ce niveau, d’autres ont plus de mal à se faire une place. Voici un premier bilan, après 6 journées de championnat de Pro B, de ces professionnels en herbe.
Un gouffre énorme sépare le niveau du championnat Espoirs de celui de la Betclic Élite et de nombreux jeunes joueurs ont toutes les peines du monde à le franchir. Pour certains, il s’agira toujours d’un fossé infranchissable, pour d’autres un passage par la Pro B représente le meilleur moyen de se forger une expérience et une confiance dans un environnement professionnel et déjà très compétitif. Du reste, le niveau de la deuxième division française est si exigeant qu’un nombre non négligeable de jeunes joueurs y évoluant au sortir d’un centre de formation de première division éprouvent de grandes difficultés à y trouver leurs marques. Et l’on s’aperçoit que, sauf cas exceptionnels, ce sont surtout des jeunes qui accomplissent au moins leur deuxième saison à ce niveau qui se sortent le mieux des joutes de Pro B.

35 jeunes responsabilisés en Pro B
Pour voir si la Pro B jouait réellement le rôle « d’école du professionnalisme » qu’on essaye parfois de lui attribuer, nous avons recensé tous les joueurs nés en 1997 et après (autrement dit ayant 23 ans ou moins en début d’année), ayant disputé au moins la moitié des rencontres de leur équipe (stats arrêtées après la sixième journée) et ayant évolué au moins 9 minutes par match (ce afin d’inclure dans ce panorama deux joueurs, Brice Dessert (Rouen, né en 2003) et Sitraka Raharimanantoanina (Chalon, né en 2001), qui sont prometteurs à des niveaux différents.
Au total, ce sont donc 35 joueurs U23 qui bénéficient d’un vrai rôle en Pro B. Et ils n’évoluent pas forcément tous dans les équipes que l’on attendrait. En effet, l’on sait que les clubs de Pro B ne disposant pas d’un centre de formation agréé (Denain, Saint-Quentin, Saint-Vallier, Tours) doivent disposer de quatre U23 dans leur effectif sous peine d’amende. Mais si