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Eric Bartecheky, coach de Pau : « On n’est pas à notre meilleur niveau »

Avec sa défaite à Paris (89-76), Pau est rentré dans le rang dans un classement encore très compact. Le coach Eric Bartecheky analyse la prestation dominicale de son équipe.

Avec sa défaite à Paris (89-76), Pau est rentré dans le rang dans un classement encore très compact. Le coach Eric Bartecheky analyse la prestation dominicale de son équipe.

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Vous avez traîné tout le match votre entame très laborieuse sur le plan défensif ?
A domicile, et encore plus à l’extérieur, on ne peut pas se permettre d’encaisser 24 points dès le premier quart-temps, 48 à la mi-temps, c’est problématique. Même s’ils ont mis de gros shoots, qu’ils avaient un gros pourcentage de réussite à la mi-temps, 68 % à trois-points, pareil à l’intérieur, on n’y est pas. On n’est pas dans la dureté, la détermination, on laisse des rebonds. C’est un ensemble. À partir du moment où on laisse l’équipe d’en face s’installer, en marquant autant de points et en prenant confiance, c’est difficile. Même s’il y avait eu les victoires avant, même s’il y a des matches où on a pris moins de points à la mi-temps, c’est quelque chose qui est un peu problématique chez nous. Lors du dernier match de coupe de France (NDLR : contre Cholet), on en avait pris 28 à la mi-temps, c’est impossible, on ne peut pas !

En fin de match, vous avez eu du mal à trouver Vitalis Chikoko à l’intérieur ?
On le trouve un peu mieux depuis quelque temps, depuis deux trois matches (NDLR : 18 points contre Paris à 8/11 aux tirs), mais c’est vrai qu’à un moment donné, quand on était au coude-à-coude, on a pris un éclat et on n’a pas réussi à trouver la solution en attaque, on n’a pas eu d’adresse, et à ce moment-là, effectivement, on aurait dû s’appuyer encore plus sur lui. De l’autre côté, on a commis des erreurs, et il y a eu un écart qui s’est creusé de 8-10 points et on n’a pas réussi à revenir. C’est là où ça se joue car on avait plutôt bien démarré le troisième quart-temps. On était à 60-60 si je me rappelle bien, et c’est à partir de là que tout s’est délité. Alors, oui, c’est sûr que face à ce type d’opposition, on aurait dû aller chercher un peu plus à l’intérieur d’autant plus qu’on n’avait pas de pourcentage. 24% à trois-points (NDLR : 0/4 pour Justin Bibbins, 1/8 pour Brandon Jefferson, 1/7 pour Giovan Oniangue). On aurait dû effectivement faire preuve de plus d’alternance. On verra ça à la vidéo, mais on peut regretter de ne pas l’avoir davantage cherché à ce moment-là. Après, on a eu des shoots ouverts que l’on n’a pas mis. C’est un ensemble, et ce qui me préoccupe le plus, c’est notre défense. Prendre 90 points à l’extérieur, ce n’est pas le bon signal.

Photo : Jeremy Leloup (Elan Béarnais)

« Peut-être que le championnat est un peu plus serré que ce que l’on aurait pu prévoir »

Comment jugez-vous l’équipe de Paris, qui était dernière avant ce match ?
Je n’ai jamais tenu compte du classement. Son niveau de jeu ne correspond pas au classement qu’elle a. Ça joue à tellement peu de choses. Nous, vous nous enlevez deux victoires que l’on a eu de peu et on est beaucoup plus bas. Et eux, s’ils avaient gagné à Fos-sur-Mer ou un autre, ça serait différent. Il ne faut pas raisonner par rapport au classement, mais par rapport au niveau de jeu de l’équipe quand on la joue. C’est une équipe qui a un mélange de joueurs expérimentés, de Ricains très forts, puissants, avec (Kyle) Allman, (Kyle) O’Quinn, des Français très explosifs, très physiques, qui ont de grosses qualités. L’ensemble fait que c’est difficile à jouer. Ils n’ont pas battu l’ASVEL ici pour rien. Si les joueurs pensaient que ça serait facile, ils se sont complètement trompés. Chaque match est difficile et Paris est une très bonne équipe.

Vous pensez que cette défaite va vous permettre ensuite de rebondir ?
Si on est capable de tirer les enseignements de ça, de changer les choses après le break, à la reprise, avec la venue de Dijon dans quinze jours. C’est toujours l’objectif : s’appuyer sur la rencontre d’avant pour corriger les choses qui ne vont pas, progresser.

Pour l’instant, on a l’impression, à part en haut de tableau, qu’il n’y a pas encore de vraie hiérarchie ?
Après Levallois, Monaco et l’ASVEL, oui. Ça a été dit au début de saison par beaucoup que le championnat serait compliqué car il y a de grosses équipes partout. On voit qu’une équipe comme Fos-sur-Mer, qui vient de monter, est à quatre victoires. Peut-être que le championnat est un peu plus serré que ce que l’on aurait pu prévoir. Ça va être compliqué et il faut être à son meilleur niveau et ce n’est pas notre cas aujourd’hui. On a réussi à gagner des matches sur le fil et on aurait pu ne pas les prendre. Il faut que l’on travaille sur nos problèmes, à changer les choses qui ne vont pas parce qu’il y en a !

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Vous avez traîné tout le match votre entame très laborieuse sur le plan défensif ?
A domicile, et encore plus à l’extérieur, on ne peut pas se permettre d’encaisser 24 points dès le premier quart-temps, 48 à la mi-temps, c’est problématique. Même s’ils ont mis de gros shoots, qu’ils avaient un gros pourcentage de réussite à la mi-temps, 68 % à trois-points, pareil à l’intérieur, on n’y est pas. On n’est pas dans la dureté, la détermination, on laisse des rebonds. C’est un ensemble. À partir du moment où on laisse l’équipe d’en face s’installer, en marquant autant de points et en prenant confiance, c’est difficile. Même s’il y avait eu les victoires avant, même s’il y a des matches où on a pris moins de points à la mi-temps, c’est quelque chose qui est un peu problématique chez nous. Lors du dernier match de coupe de France (NDLR : contre Cholet), on en avait pris 28 à la mi-temps, c’est impossible, on…

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Photo : Eric Bartecheky (Elan Béarnais)

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