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ITW Matthieu Gauzin (Le Mans) : « On s’attendait tous à repartir de Sofia en étant qualifiés »

Revenu au Mans, son club formateur, après une saison en prêt du côté du Champagne Basket, Matthieu Gauzin (1,92 m, 20 ans) regrette l’élimination du MSB en tour qualificatif de BCL, en septembre dernier, à Sofia. Mais le jeune prospect entend bien poursuivre coûte que coûte sa progression dans la Sa

Revenu au Mans, son club formateur, après une saison en prêt du côté du Champagne Basket, Matthieu Gauzin (1,92 m, 20 ans) regrette l’élimination du MSB en tour qualificatif de BCL, en septembre dernier, à Sofia. Mais le jeune prospect entend bien poursuivre coûte que coûte sa progression dans la Sarthe, entouré d’un groupe expérimenté.

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Cette saison, vous êtes revenu au Mans après un an en prêt du côté de Châlons-Reims. Que vous a appris cette saison de transition ?
« Ça m’a appris beaucoup de choses. Déjà, je suis sorti de ma zone de confort. Je suis parti là où je ne connaissais personne, ni le coach ni les joueurs. Ça m’a fait grandir en tant qu’homme. J’ai mûri. Mais au Mans, je suis de retour chez moi. J’ai tous mes repères ici, j’ai été très bien accueilli, ça se passe très bien. J’ai envie de continuer à progresser, de jouer le plus possible et performer, c’est le plus important. »

Votre coach là-bas, Cédric Heitz, est reconnu pour avoir donné sa chance aux jeunes, notamment à des meneurs comme Martin Hermannsson, Enzo Goudou-Sinha cette année. Quelle relation aviez-vous avec lui ?
« On avait une bonne relation, il me guidait pas mal sur le terrain. Ça m’a beaucoup aidé pendant la saison dernière. C’est l’un des premiers coachs qui m’a fait confiance, qui m’a mis sur le terrain alors que je n’avais pas beaucoup d’expérience. Je lui en suis reconnaissant. »

Votre ancien coéquipier Antoine Eito a quitté Le Mans cet été. Avec du recul, comment s’est passé le chassé-croisé entre vous ?
« Très bien. On est toujours en contact assez régulièrement. Parfois, il regarde mes matches, il a toujours quelque chose à dire, à m’apporter, à me conseiller. Ça fait toujours plaisir. »

Matthieu Gauzin sous le maillot du Champagne Basket. (c) Jacques Cormarèche

« Quand j’ai changé d’agent, c’était vraiment ça que je recherchais, c’est-à-dire une relation intime. C’est comme une famille pour moi, mon agent est tout le temps disponible pour moi. Il me pousse chaque jour à devenir meilleur. »

Le Mans ne participe pas à la BCL cette saison après cette défaite contre Parma Perm lors du tour qualificatif. Quelles sont les raisons selon vous ?
« On s’attendait tous à repartir de Sofia en étant qualifiés. Le destin en a décidé autrement. On a perdu dès le premier match, c’était dur, surtout de cette manière. On était dans le match mais il nous manquait vraiment quelque chose pour essayer de les accrocher. Il ne faut pas trouver d’excuses, on a perdu contre une équipe meilleure que nous, point. Mais c’est sûr que c’est forcément très décevant. »

Vous espériez découvrir une compétition européenne…
« Pour l’instant, mon ambition est de jouer une coupe d’Europe le plus vite possible. J’espérais vraiment jouer une coupe d’Europe cette saison. Ce ne sera pas le cas. Par conséquent, j’essaie de regarder tous les championnats que je peux. Sachant qu’il y a beaucoup de Français à l’étranger. J’essaie notamment de suivre Sylvain Francisco qui est parti en Espagne. »

La trajectoire de Sylvain Francisco peut être un exemple de carrière pour vous ?
« Exactement. »

Quelle est votre relation avec votre agent ?
« Elle est vraiment très bonne. Quand j’ai changé d’agent (NDLR : de Comsport à Octagon), c’était vraiment ça que je recherchais, c’est-à-dire une relation intime. C’est comme une famille pour moi, mon agent est tout le temps disponible pour moi. Je pense qu’on s’entend très bien et il me pousse chaque jour à devenir meilleur. »

« Juhann (Begarin) a un parcours inspirant. Il a répondu présent alors que personne ne l’attendait. Il a énormément progressé sur son shoot, c’est ça qui a fait la différence et c’est ce sur quoi je veux me baser pour progresser également »

La NBA reste un objectif pour vous ?
« La seule chose que je peux dire, c’est que j’essaie de travailler dur tous les jours. Les choses arriveront quand elles arriveront. »

Pourquoi avez-vous retiré votre nom à la draft cet été ?
« J’avais des contacts mais vraiment rien de sérieux. C’est pour ça que j’ai enlevé mon nom. Je pense que ne je n’avais pas vraiment de chance d’être drafté. Donc j’ai mis mon nom pour voir ce qui allait se passer, mais je l’ai retiré. »

Avez-vous un joueur sur qui prendre exemple ?
« Non, j’essaie vraiment de prendre sur plusieurs joueurs. Au quotidien, j’écoute les anciens. L’an dernier, Jessie Begarin m’a beaucoup aidé par exemple au Champagne Basket. C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. Pour donner un autre exemple, Dante Cunningham joue au Mans cette année, je m’intéresse beaucoup à ce qu’il a fait en NBA, pourquoi il est resté aussi longtemps, comment les coachs lui ont fait confiance… Je m’intéresse à tous les aspects du jeu. »

Vous avez cité Jessie Begarin. Il a du vous parler de son petit frère Juhann. Son parcours vous inspire ?
« Forcément, ça m’inspire. Il a répondu présent alors que personne ne l’attendait. Il a énormément progressé sur son shoot, c’est ça qui a fait la différence et c’est ce sur quoi je veux me baser pour progresser également. »

Quelles sont vos axes de progression ?
« Principalement mon shoot (sourire). J’étais à 26 % à 3-points l’année dernière, 70 % aux lancers francs… Si je suis à 35 % à 3-points et à 85 % aux lancers, ce sera différent, c’est sûr. »

Il parait que vous avez aussi passé un cap physique au Champagne Basket…
« C’est certain. J’ai pris environ 6 kilos depuis un an et je continue d’essayer de prendre du poids pour être encore plus solide. C’est un gros travail en salle de musculation. »

Ses stats 2020-21 (Champagne Basket) : 7,1 points à 39,5 % aux tirs (dont 26,0 % à 3-points et 70,4 % aux lancers), 2,7 passes et 2,5 rebond pour 7,1 d’évaluation en 23 minutes
Ses stats 2021-22 (Le Mans) : 6,8 points à 41,9 % aux tirs (dont 33,3 % à 3-points et 74,1 % aux lancers), 2,1 passes et 1,3 rebond pour 5,1 d’évaluation en 20 minutes 

Et à titre collectif avec Le Mans, c’est objectif playoffs ?
« C’est ça. Dans un premier temps, c’est gagner le plus de matches possible. Les objectifs viendront au fur et à mesure. »

Mais la concurrence sera forte…
« C’est clair. Il n’y a pas que l’ASVEL et Monaco, il y a Boulogne-Levallois aussi, et tout le monde derrière. Cette année, ça va être compliqué pour tout le monde de gagner des matches. »

« J’ai déjà porté le maillot de l’équipe de France jeunes. Forcément, j’aimerais reporter ce maillot avec les A »

Quel est le joueur du Mans qui vous a le plus impressionné depuis votre retour ?
« TaShawn Thomas. Il est très fort. Les autres, je les connaissais déjà bien parce que je regardais le maximum de matches l’an dernier. J’ai une bonne connexion avec Kaza Kajami-Keane à la mène et Scott Bamforth qui m’aide beaucoup sur mon shoot. »

Gardez-vous en tête l’ambition de jouer en équipe de France ?
« J’ai déjà porté le maillot de l’équipe de France jeunes. Forcément, j’aimerais reporter ce maillot avec les A, rien que pour ma famille, mes amis, toutes les personnes qui me suivent. Et même pour le pays. »

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Cette saison, vous êtes revenu au Mans après un an en prêt du côté de Châlons-Reims. Que vous a appris cette saison de transition ?
« Ça m’a appris beaucoup de choses. Déjà, je suis sorti de ma zone de confort. Je suis parti là où je ne connaissais personne, ni le coach ni les joueurs. Ça m’a fait grandir en tant qu’homme. J’ai mûri. Mais au Mans, je suis de retour chez moi. J’ai tous mes repères ici, j’ai été très bien accueilli, ça se passe très bien. J’ai envie de continuer à progresser, de jouer le plus possible et performer, c’est le plus important. »

Votre coach là-bas, Cédric Heitz, est reconnu pour avoir donné sa chance aux jeunes, notamment à des meneurs comme Martin Hermannsson, Enzo Goudou-Sinha cette année. Quelle relation aviez-vous avec lui ?
« On avait une bonne relation, il me guidait pas mal sur le terrain. C’est le…

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Photo : Matthieu Gauzin (FIBA)

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