Parti de l’ASVEL à l’été 2020, Livio Jean-Charles a mis les pieds dans l’une des institutions les plus prestigieuses d’Europe, l’Olympiakos, avec laquelle il affrontera son ancien club ce vendredi soir (20h). Rejoint cet été par un autre ancien Villeurbannais, Moustapha Fall, le Guyanais raconte, sans filtre, son expérience en Grèce, de la passion des fans à la gestion de la pandémie en passant par l’adoration du peuple grec pour son héros Vassilis Spanoulis, avec lequel il a joué la saison dernière.
A l’été 2020, Livio Jean-Charles avait activé sa clause de sortie pour rejoindre l’Olympiakos alors qu’il lui restait encore un an de contrat à Lyon-Villeurbanne. Un an et demi plus tard, l’international français (2,05 m, 28 ans) affrontera de nouveau le club qui l’a révélé, et où il a passé huit saisons entre 2011 et 2020. Moins responsabilisé cette année par son coach Georgios Bartozkas en Euroleague (4,6 points, 2,9 rebonds en 12 minutes), il ne reste pas moins une rotation de luxe en Grèce, un pays qu’il a découvert et appris à aimer au travers de la passion des supporters d’Athènes. Il livre ses anecdotes pleines de sincérité dans un entretien à Basket Europe.
Vous avez passé l’essentiel de votre carrière à l’ASVEL. Ces retrouvailles ont une saveur particulière ?
« Oui, bien sûr. Après, ce n’est pas la première fois que je joue contre eux. L’année dernière, on a gagné une fois et perdu une fois. Cette année, j’espère qu’on prendra les deux. Et je ne suis plus tout seul, il y a Mous (Fall) maintenant, on ne laissera pas passer notre chance (rires). »
Avec du recul, c’était compliqué de quitter Lyon-Villeurbanne il y a un an et demi ?
« Forcément, c’est mon club formateur, c’est mon club. J’ai passé la plus grande partie de ma carrière là -bas. Quand je suis rentré en Europe, je suis toujours revenu à l’ASVEL, même si j’avais des propositions ailleurs. Après, je n’ai presque pas eu le temps de la réflexion, tout est allé tellement rapidement. C’est l’opportunité qui a fait que je suis parti, mais tout le monde ne m’a souhaité que du bonheur et a compris mon choix. »
« Le vendredi après-midi, on avait un repas d’équipe avec l’ASVEL. Ce jour-là , j’ai discuté avec Tony (Parker), qui me parlait de la saison suivante. Mais le samedi, je reçois un appel de l’Olympiakos, sauf que ma clause de sortie se levait le lundi. Ça s’est passé très rapidement. »
Justement, pouvez-vous nous raconter les coulisses de votre signature à l’Olympiakos à l’été 2020 ?
« Il me restait un an de contrat, à la sortie d’une année un peu particulière avec le Covid. Le vendredi après-midi, on avait un repas d’équipe avec l’ASVEL. Ce jour-là , j’ai discuté avec Tony (Parker, président de l’ASVEL), qui me parlait de la saison suivante. Et j’étais emballé pour vivre ma dernière saison de contrat à Villeurbanne. Mais le samedi, je reçois un appel de l’Olympiakos. On me fait comprendre qu’on me veut absolument, sauf que ma clause de sortie se levait le lundi. Il fallait…