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Mi-temps avec… Amara Sy (Paris) : « Moustapha Sonko est le premier joueur des banlieues à avoir montré la voie »

A 40 ans, Amara Sy dispute sa 22e saison professionnelle, sa troisième avec le Paris Basketball. Parmi les premiers joueurs issus des banlieues à s’inviter au plus haut niveau français, l’Amiral poursuit ses combats pour une meilleure reconnaissance et une meilleure visibilité de tous les baskets. I

A 40 ans, Amara Sy dispute sa 22e saison professionnelle, sa troisième avec le Paris Basketball. Parmi les premiers joueurs issus des banlieues à s’inviter au plus haut niveau français, l’Amiral poursuit ses combats pour une meilleure reconnaissance et une meilleure visibilité de tous les baskets. Il est l’invité de notre rubrique « mi-temps avec ».

Nouvelle version de la rubrique « en direct », « mi-temps avec » est une interview composée de quatre quart-temps avec un acteur du basket français et européen, de son début de carrière à ses projets futurs en passant par sa vision du championnat… et un quiz 100% personnalisé.

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1QT – Dans le rétroviseur

« Moustapha Sonko est un joueur extraordinaire qui a marqué son époque, et on n’en parle pas assez. Quand je parle de lui avec des jeunes, il n’y en a pas beaucoup qui connaissent. Je leur dis d’aller voir sur YouTube, et ils me disent « C’est incroyable, on dirait un joueur de maintenant ». Et c’est sûr qu’il était en avance sur son temps »

La personne sans qui vous n’auriez pas fait carrière ?
« Il y en a beaucoup. Je dirais peut-être Pierre Tavano, mon coach en espoirs (NDLR : à l’ASVEL). Quand je suis arrivé, j’étais un jeune un petit peu agité, qui ne rentrait pas forcément dans le rang. Il a quand même su avoir cette patience avec moi, il a vu que je n’étais pas quelqu’un de mauvais. Il fallait juste que j’apprenne à vitesse grand V parce que je sortais de Cergy, je jouais au basket pour m’amuser. J’ai découvert le basket professionnel avec lui, ses exigences, tout ce qui va avec. Pour un jeune banlieusard, c’était très nouveau. J’ai eu la chance de tomber sur lui, il m’a compris et m’a permis de faire certaines conneries sans trop de conséquences. Après, forcément, comme j’ai constaté qu’il m’accordait beaucoup de confiance et qu’il avait foi en moi, j’ai voulu lui rendre. Et petit-à-petit, je suis rentré dans le rang, on va dire. »

Le match le plus mémorable que vous avez vécu ?
« Devant ma télé, la finale des Jeux Olympiques entre l’Espagne et les Etats-Unis en 2008, le match 7 des finales NBA entre Golden State et Cleveland en 2016. Et dans ma carrière à moi, si je devais en ressortir un… C’est dur… Je dirais ma première finale gagnée en championnat de France en 2002 contre Pau. L’ASVEL attendait ce titre depuis plus de 20 ans, c’était la folie. C’est un match marquant parce que c’est allé au bout du suspens. Au final, on s’en sort avec un peu de chance sur un dernier shoot raté de Boris Diaw. »

La troisième mi-temps la plus folle à laquelle vous avez participé ?
« Il y en a forcément, mais après on rentre dans les dossiers là… Pour le coup, j’ai eu moins de mal à trouver que pour la dernière question mais il faudrait donner des noms, et ça je ne peux pas, désolé (rires). »

La première chose que vous faites en vous levant ou en arrivant à l’entraînement ?
« En me levant le matin, je suis dans le speed, il n’y a pas de routine à mettre en place. Mais sinon, quand j’arrive dans la salle, en match ou à l’entraînement, j’ai mes routines. Je ne les avais pas au début de ma carrière, mais depuis une dizaine d’années, je shoote à une main près du panier, je prends la distance, pour mettre du rythme et jauger les distances, c’est quelque chose que j’aime bien faire. »

Pourquoi portez-vous le numéro 5 ?
« Le numéro 5, c’est en référence à Moustapha Sonko, qui est un mentor, une idole de jeunesse, un grand frère. Je porte ce numéro car c’est l’un des premiers, si ce n’est le premier, issu des banlieues à nous avoir ouvert la voie. On est toute une génération qui l’avons suivi sur ce chemin-là. C’est quand même un joueur extraordinaire qui a marqué son époque, et on n’en parle pas assez. Quand je parle avec des jeunes de Moustapha Sonko, il n’y en a pas beaucoup qui connaissent. Je leur dis d’aller voir sur YouTube, et ils me disent « C’est incroyable, on dirait un joueur de maintenant ». Et c’est sûr qu’il était en avance sur son temps. »

2QT – Au révélateur

« On sait que vu mon âge maintenant, je suis un diesel. Je commence toujours très doucement et je finis très fort, c’est le cas sur ces dernières années »

Quel bilan dressez-vous de votre début de saison collectif et individuel ?
« Forcément, individuellement, je suis assez frustré parce que sur 12 matches, je n’en ai joué que six à la suite de blessures. On sait que vu mon âge maintenant, je suis un diesel (rires). Je commence toujours très doucement et je finis très fort, c’est le cas sur ces dernières années. C’est assez frustrant, d’autant plus qu’on est mal classés, on n’est pas en bonne position. Collectivement, que ce soit moi ou mes coéquipiers, on attend beaucoup plus de cet effectif. On est derniers du championnat, on a le potentiel de faire bien mieux, même si tout le monde se tient, et que cette place ne veut rien dire. Mais il faut que le bilan comptable soit bien meilleur. »

Que manque-t-il à votre équipe pour atteindre le top de sa performance ?
« Il faut qu’on donne plus confiance au collectif. C’est vrai qu’individuellement, on a des joueurs talentueux, tout le monde est capable de mettre 20 points sur un match. Mais ce qu’il faut qu’on arrive à comprendre, c’est qu’on n’y arrivera en équipe, en se faisant confiance. On travaille bien, on est sérieux à l’entraînement, chacun y met du sien mais dans le basket de haut niveau, ça ne suffit pas. On a un groupe assez jeune. On ne va pas se mettre de pression supplémentaire, il faut qu’il y en ait une pour qu’il y ait une motivation de plus, mais il ne faut pas que ça nous paralyse. »

C’est possible de toujours progresser à 40 ans ?
« Franchement, oui. Après, tu ne progresses plus sur les mêmes aspects. Je ne compte pas sauter plus haut, courir plus vite que quand j’avais 25 ans. Mais je crois que si j’ai la chance de jouer encore à ce niveau-là, c’est parce que j’ai su m’adapter, j’ai eu une meilleure connaissance du basket au fil des années. C’est mon expérience qui fait qu’aujourd’hui, j’arrive encore à m’exprimer sur un terrain. Techniquement, j’apprends toujours. Bienvenu Kindoki (NDLR : assistant du Paris Basket) m’a appris un move la semaine dernière. Il rigolait parce que je lui demandais de le répéter pour que je puisse l’ajouter à mon jeu (rires). Mais dès que je sais que je peux ajouter une arme à ma panoplie, je suis preneur. On ne sait jamais, ça peut débloquer une situation. »

Amara Sy, devant Milan Barbitch (c) Thomas Savoja

Le coéquipier le plus bosseur à Paris ?
« Il y a beaucoup de bosseurs, mais je dirais Kyle Allman, parce qu’il est demandeur. Il vient une heure avant l’entraînement. Ce n’est pas le seul, il y a Ismael Kamagate, Juhann Begarin, Milan Barbitch, Lois Gendrey… On a une équipe de jeunes joueurs. 70% de l’effectif a moins de 24 ans. Forcément, ils sont sur le terrain et ils veulent progresser. »

Le plus chambreur ?
« Il est devant toi (rires). Dans toutes les équipes dans lesquelles j’ai joué, j’ai toujours été dans le top 1. Sauf quand j’ai joué avec Yohann Sangaré, parce que lui, c’est quand même quelque chose. C’est le plus gros chambreur de tous les temps. »

Le plus râleur ?
« Peut-être Gauthier Denis. Sous ses allures de gendre idéal, c’est peut-être lui ! »

Les supporters les plus fervents ?
« Apparemment, c’est Limoges. Mais à chaque fois que je vais là-bas, je gagne. Quand ils perdent, ils sont capables d’huer leurs joueurs (rires). Plus sérieusement, tout le monde s’accorde à dire que c’est là-bas que les supporters sont les plus fervents. Il y a aussi Le Portel. Les deux sont de très belles ambiances. »

Quel est votre regard sur l’évolution du championnat depuis 20 ans ?
« Sur certains aspects, il y a une progression. Dans d’autres, il y a une régression. Aujourd’hui, les joueurs sont plus forts techniquement, sur le côté athlétique, mais il y a une moins bonne connaissance basket. C’est pareil en NBA : les joueurs sont plus forts individuellement mais collectivement, j’ai l’impression que c’est moins fort. »

3QT – Dans le viseur

« Mon voeu pour le basket français ? Qu’on aille tous dans le même sens »

À quel âge l’Amiral prendra-t-il sa retraite sportive ?
« A 57 ans ! Je rigole, il est prévu que je prenne ma retraite à 99,9 % à l’issue de cette saison. J’arrête. »

En 2017, on vous avait posé la question « où vous voyez-vous après le basket ? », vous aviez répondu « Je suis en train de travailler dessus, je ne vais pas attendre de raccrocher les baskets pour y réfléchir ». Qu’en est-il maintenant ?
« Pas mal de choses se préparent. A court terme, je serai dans le club du Paris Basket. La fonction, elle n’est pas encore précise mais ça sera tout proche de l’équipe première, forcément, pour l’accompagner au quotidien. Après, je suis toujours président du club de Cergy et du syndicat des joueurs. Le reste, c’est du business avec des investissements. Mais bon, je resterai quand même dans le basket, c’est sûr et certain, parce que c’est ce qui me passionne le plus, c’est là où je suis le plus épanoui. Ce qui n’empêche pas d’avoir d’autres choses à côté. »

Vous avez remporté l’Open de France de 3×3 en 2017. Est-il possible de vous voir entamer une reconversion dans le 3×3 ?
« Je ne sais pas. C’est possible, mais bon, avec toutes leurs règles… J’ai l’impression qu’ils n’ont pas envie que les joueurs de 5×5 viennent entre guillemets s’amuser dans « leur » discipline. Leurs règles, leurs contraintes, leurs dates, tout est fait soit pour se mettre à fond dans le 3×3, soit rester dans le 5×5, et pas forcément pour les deux. Je trouve ça dommage parce qu’il y a des joueurs extraordinaires qui seraient intéressés, j’ai même entendu Evan Fournier en parler il n’y a pas longtemps. Le classement est fait pour cumuler des points, ça limite pas mal. J’ai essayé le 3×3, mais j’ai aussi vu qu’il y avait trop de contraintes. Je suis un amoureux du 5×5, c’est ma discipline de prédilection, je ne me vois pas sacrifier ça pour aller vers le 3×3. »

(c) FIBA

Si vous n’aviez pas joué au basket, qu’est-ce que vous auriez fait ?
« Je me suis beaucoup posé cette question. Ça aurait peut-être été du sport, sport de combat, de la musique, peut-être DJ, peut-être dans le rap… Soit le milieu sportif, soit le milieu artistique, c’est certain. Mais pas médecin, je n’ai pas ces capacités-là, et puis ça ne me passionne pas plus que ça. Je suis forcément admiratif devant les médecins, parce que c’est des années d’études et de connaissances. Mais moi, j’ai besoin d’un peu plus de vibes. »

En tant que président du syndicat des joueurs (SNB), avez-vous vœu pour le basket français ?
« Qu’on ait un diffuseur (rires). On l’a eu, donc qu’on le garde le plus longtemps possible pour garantir une meilleure visibilité. Et surtout, qu’on aille tous dans le même sens. On a un sport magnifique, de gros représentants, énormément de licenciés. Contrairement à ce qu’on pourrait croire : en France, les gens adorent le basket, c’est un sport super spectaculaire qui plait énormément. Je pense qu’il n’est pas apprécié à sa juste valeur ou mis en avant comme il devrait l’être. »

Votre favori pour le titre de Betclic Elite ?
« Te dire que c’est nous à ce moment-là de la saison, ce serait une blague de mauvais goût. Donc je mettrais une pièce sur Boulogne-Levallois. Vincent (Collet) fait un très gros travail là-bas, leur jeu est très cohérent. Ils sont aujourd’hui en avance sur tout le monde, peut-être qu’ils vont finir par stagner, mais ils restent très impressionnants. De toute manière, on connait Vincent Collet, on sait que chaque année, son équipe joue extrêmement bien au basket. Ils ont des joueurs de talent, ça fait 2-3 ans que le club est installé dans le top 4, ils sont en train de confirmer. Même si on sait que Monaco et Villeurbanne ont des énormes effectifs, Boulogne-Levallois peut être la surprise de cette année. »

4QT – Le quiz… au buzzer !

« Ryan Boatright a joué en Espagne, Lituanie, Chine, Italie… Et il a un passeport… Arménien ? J’ai failli dire Azerbaïdjanais, parce que j’ai joué avec Nik Caner-Medley »

Tous les joueurs ont droit à un quiz personnalisé sur leur carrière. Ils ont en principe 10 secondes pour répondre à chaque question.

Quel est le plus jeune joueur de l’effectif pro de Paris cette saison ?
« Pacome Dadiet est le plus jeune qui est avec nous, mais dans les contrats pro, c’est Juhann Begarin. »
Bonne réponse : Juhann Begarin, est né en 2002, tandis que Milan Barbitch et Ismael Kamagate sont de 2001 (Pacome Dadiet, aspirant, est de 2005)

Votre coéquipier Kyle O’Quinn a joué huit saisons en NBA. Mais combien de matches a-t-il disputé en NBA, à 30 matches près ?
« Attention, elles sont dures ces questions (rires). En huit saisons, il a joué… 500 matches ? »
Bonne réponse : 472 matches avec New York, Orlando, Indiana et Philadelphie.

Pouvez-vous me citer quatre pays hors Etats-Unis où Ryan Boatright a joué ?
« Espagne, Lituanie, Chine, Italie… Et il a un passeport… Arménien ? J’ai failli dire Azerbaïdjanais, parce que j’ai joué avec Nik Caner-Medley (NDLR : aujourd’hui à Fos Provence). »
Bonne réponse : Ryan Boatright possède le passeport arménien. Il est passé par l’Italie, la Chine, la Slovénie, la Turquie, l’Espagne, la Russie, la Lituanie, et enfin la France.

Pouvez-vous me citer les cinq clubs où votre coach Jean-Christophe Prat est passé, soit en tant qu’assistant, soit en tant que coach principal ?
« Paris, ASVEL, Besiktas, Orléans, Denain. Ton record, je vais l’éclater (rires). »
Bonne réponse : ASVEL (assistant de 2003 à 2006), Orléans (assistant de 2006 à 2012), Besiktas (assistant de 2012 à 2014), Denain (de 2014 à 2017) et Paris depuis 2018.

(c) Thomas Savoja

Il y a 22 ans, le 6 novembre 1999, vous jouiez votre premier match en professionnel avec l’ASVEL contre Antibes. Pouvez-vous me citer au moins 8 des 9 joueurs qui ont joué avec vous ce jour-là ?
« C’est trop facile (rires). Laurent Pluvy, Moustapha Sonko, Joakim Blom, Stéphane Lauvergne, Salomon Sami, Jim Bilba, Jay Larranaga et Marlon Maxey. »
Bonne réponse : une liste à laquelle il faut rajouter Jean-Gael Percevaut (deuxième meilleur marqueur du club cette saison-là, Shea Seals était blessé ce jour-là).

Contre quel club avez-vous réalisé votre record de points en carrière ?
« Besançon, 28, allez on continue (rires) ! »
Bonne réponse : Contre Besançon, le 28 octobre 2006 (28 points dans une victoire à l’extérieur avec l’ASVEL, 61-88)

Combien de titres de champion de France compte l’ASVEL ?
« 21 ? »
Mauvaise réponse : 20 (1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1964, 1966, 1968, 1969, 1971, 1972, 1975, 1977, 1981, 2002, 2009, 2016, 2019, 2021).

Vous avez participé 7 fois au All-Star Game LNB dans votre carrière. Savez-vous qui détient le record de participations ?
« Je l’ai vu il y a pas longtemps… C’est Jim Bilba ! »
Bonne réponse : Jim Bilba est le recordman de sélections au All Star Game depuis sa création (13 participations dont 12 fois consécutivement de 1990 à 2001).

En quelle année le club de Cergy-Pontoise a-t-il été créé ?
« Mais j’en ai aucune idée (rires) ! Au hasard, je vais dire 1983. »
Mauvaise réponse : 1982, sous le nom d’entente Cergy-Osny-Pontoise Basket Ball.

Combien y’avait-t-il de licenciés de basket en France, à 70 000 près, en 2019 ?
« Je dirais 550 000. »
Mauvaise réponse : ils étaient exactement 668 367 licenciés en 2019.

SCORE : 7/10

LE TABLEAU RECAPITULATIF DES SCORES – SAISON 2021-2022
1. Amara Sy (Paris) – 7/10
2. Gérald Ayayi (Pau) – 6/10

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1QT – Dans le rétroviseur

« Moustapha Sonko est un joueur extraordinaire qui a marqué son époque, et on n’en parle pas assez. Quand je parle de lui avec des jeunes, il n’y en a pas beaucoup qui connaissent. Je leur dis d’aller voir sur YouTube, et ils me disent « C’est incroyable, on dirait un joueur de maintenant ». Et c’est sûr qu’il était en avance sur son temps »

La personne sans qui vous n’auriez pas fait carrière ?
« Il y en a beaucoup. Je dirais peut-être Pierre Tavano, mon coach en espoirs (NDLR : à l’ASVEL). Quand je suis arrivé, j’étais un jeune un petit peu agité, qui ne rentrait pas forcément dans le rang. Il a quand même su avoir cette patience avec moi, il a vu que je n’étais pas quelqu’un de mauvais. Il fallait juste que j’apprenne à vitesse grand V parce que je sortais de Cergy, je jouais au basket pour m’amuser. J’ai découvert le basket professionnel avec lui, ses exigences, tout ce qui va avec. Pour un jeune banlieusard, c’était très nouveau. J’ai eu la chance de tomber sur lui, il m’a compris et m’a permis de faire certaines conneries sans trop de conséquences. Après, forcément, comme j’ai constaté qu’il m’accordait beaucoup de confiance et qu’il avait foi en moi, j’ai voulu lui rendre. Et petit-à-petit, je suis rentré dans le rang, on va dire. »

Le match le plus mémorable que vous avez vécu ?
« Devant ma télé, la finale des Jeux Olympiques entre l’Espagne et les Etats-Unis en 2008, le match 7 des finales NBA entre Golden State et Cleveland en 2016. Et dans ma carrière à moi, si je devais en ressortir un… C’est dur… Je dirais ma première finale gagnée en championnat de France en 2002 contre Pau. L’ASVEL attendait ce titre depuis plus de 20 ans, c’était la folie. C’est un match marquant parce que c’est allé au bout du suspens. Au final, on s’en sort avec un peu de chance sur un dernier shoot raté de Boris Diaw. »

La troisième mi-temps la plus folle à laquelle vous avez participé ?
« Il y en a forcément, mais après on rentre dans les dossiers là… Pour le coup, j’ai eu moins de mal à trouver que pour la dernière question mais il faudrait donner des noms, et ça je ne peux pas, désolé (rires). »

Pourquoi portez-vous le numéro 5 ?
« Le numéro 5, c’est en référence à Moustapha Sonko…

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Photo : Amara Sy (Thomas Savoja)

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