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Les 50 qui feront le basket français en 2022 : d’Evan Fournier à Sandrine Gruda (2/6)

Retrouvez notre top 50 des personnalités qui feront le basket français en 2022, en six épisodes. Après le premier, voici le deuxième où figurent, dans l’ordre alphabétique, le duo Sergey Dyadeshko – Oleksiy Yefimov, Olivia Epoupa, Moustapha Fall, Evan Fournier, Rudy Gobert, Sandrine Gruda, le duo Br

Retrouvez notre top 50 des personnalités qui feront le basket français en 2022, en six épisodes. Après le premier, voici le deuxième où figurent, dans l’ordre alphabétique, le duo Sergey Dyadeshko – Oleksiy Yefimov, Olivia Epoupa, Moustapha Fall, Evan Fournier, Rudy Gobert, Sandrine Gruda, le duo Bria Hartley – Gabby Williams, Killian Hayes, Greg Heuss et David Holston.

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Sergey Dyadeshko et Oleksiy Yefimov, deux Ukrainiens sur le Rocher

Le président Sergey Dyadeshko, 47 ans, et le directeur exécutif Oleksiy Yefimov, 35 ans, forment une paire unique en son genre dans le championnat de France. Ils étaient déjà ensemble dans leur pays, l’Ukraine, au BC Donetsk, et ont repris leur recette à Monaco, le premier étant le mécène omniprésent, et le second celui qui gère le quotidien. L’ascension de la Roca Team est juste incroyable : de la N1 à l’Euroleague via une victoire en Eurocup, en 8 ans. Le budget a été porté à 14,1 M € (+ 87 %) pour tenter de se classer dans le top 8 synonyme de pérennité.

Olivia Epoupa, le chaînon manquant

Qu’aurait pu faire l’équipe de France féminine lors du dernier Euro (argent pour la France) et aux Jeux Olympiques (bronze) si Olivia Epoupa (1,65 m) n’avait été rayée de la carte suite à une entorse ? Incroyable rebondeuse pour sa taille (6,3 rebonds cette saison avec Lattes-Montpellier), la Parisienne de 27 ans conditionne le jeu de l’équipe de France par son énergie, son intensité défensive, ses capacités à la passe. Il faudra une Epoupa au top pour passer les qualifications à ce Mondial puis y briller en 2022.

Moustapha Fall, la force tranquille

Tout au long de sa carrière, le géant Moustapha Fall (2,18 m) n’a cessé de grimper dans la hiérarchie française, jusqu’à la découverte de l’Euroleague la saison dernière à l’ASVEL avec laquelle il a remporté le doublé coupe – championnat. De quoi convaincre Vincent Collet de l’emmener à Tokyo, où il s’est révélé auprès du grand public pour son baptême du feu avec les Bleus. Sans faire de bruit, le médaillé d’argent poursuit sa route avec l’Olympiakos, qu’il a replacé sur le podium de l’Euroleague à la mi-saison, et qui a tout du parfait outsider.

Evan Fournier, plus qu’un leader

En 2021, Evan Fournier est passé d’Orlando à New York avec une escale à Boston, et une autre à Tokyo où il a terminé meilleur scoreur des Bleus (18,7 points). Sa déception après la finale olympique perdue contre les Etats-Unis en dit long sur son envie de médaille d’or, tant à Paris 2024 qu’à l’EuroBasket en septembre prochain. Mais le Francilien de 29 ans fait plus encore en dehors des parquets : il est un fervent défenseur du basket français, et l’a prouvé notamment en ravivant le débat sur la place du sport à l’école face au ministre Jean-Michel Blanquer.

Rudy Gobert, un titre à décrocher

Meilleur défenseur de la NBA pour la troisième fois de sa carrière, Rudy Gobert continue, à 29 ans, d’écrire sa légende outre-Atlantique. Lui aussi abattu après la finale olympique où ses lancers ratés ont coûté cher, c’est d’un titre dont rêve désormais le membre du cinq All-Star des JO, avec le Jazz comme les Bleus. C’est peut-être pour 2022. Comme Evan Fournier, le natif de Saint-Quentin joue aussi de sa notoriété pour aider à la reconnaissance du basket en France, en atteste le lancement de son académie à Levallois.

Sandrine Gruda, record après record

Cet été, elle a décroché ses 7e et 8e médailles avec les Bleues à l’EuroBasket et aux Jeux Olympiques. Plus encore, elle est devenue la meilleure marqueuse de l’histoire de l’équipe de France. C’est dire l’impact de Sandrine Gruda, qui à 34 ans, est loin d’en avoir terminé sur la scène internationale. Elle a d’ailleurs récupéré le capitanat des Bleues, et elle a le Mondial 2022 en ligne de mire. A Schio depuis 2017, la double vainqueur et troisième rebondeuse de l’histoire de l’Euroleague pourrait aussi revenir en France, alors qu’elle est en fin de contrat l’été prochain.

Bria Hartley – Gabby Williams, l’heure du choix

Les deux sont Françaises par leurs grands-mères maternelles, issues de l’université de Connecticut, et ont joué pour l’équipe de France. Bria Hartley a pour elle l’antériorité, a boosté la ligne arrière, d’être une scoreuse, mais elle s’est blessée gravement à l’été 2020. Gabby Williams est plus jeune, c’est un couteau suisse, experte en défense, parle français, et la France du basket est tombée sous son charme, sa simplicité, sa sincérité. La FFBB rêvait de les associer, mais la FIBA considère également Gabby Williams comme une « naturalisée ». Le nouveau sélectionneur Jean-Aimé Toupane devra trancher.

Killian Hayes, une saison charnière

Dans les bas fonds de la NBA, les Detroit Pistons ont entamé une reconstruction sur leurs jeunes pousses, dont le n°1 de la dernière draft Cade Cunningham et Killian Hayes. Après deux saisons aux Etats-Unis, le Français le plus haut drafté de l’histoire a encore beaucoup à prouver. Du reste, l’ancien de Cholet joue 26 minutes de moyenne aux Etats-Unis et pourrait découvrir l’équipe de France cet été, si tant est qu’il en ait envie… et qu’il soit sélectionné.

Greg Heuss, l’accent US de l’Élan Béarnais

Co-créateur de CounterPointe Sports Group (CSG), le fonds d’investissement américain repreneur de Pau-Lacq-Orthez, Greg Heuss est un habitué des start-ups (il a travaillé pour Amazon à ses débuts), un homme porté sur la stratégie et les nouvelles technologies, mais aussi un fou de basket, qui a coaché des équipes de jeunes. Désormais propriétaire de l’Élan Béarnais, il a l’ambition de développer le club et d’intégrer les supporters au capital via une « blockchain ». Pau future place forte du basket français ?

David Holston, le petit qui est un grand

Il est l’un des joueurs les plus fidèles à une équipe, faisant le bonheur de Dijon depuis 2015. Et il y a prolongé son bail jusqu’en 2023. David Holston, puisque c’est de lui dont il s’agit, est le génial micro-meneur (1,67 m) de la JDA, qu’il a emmené à la victoire à la Leaders Cup 2020 et en finale du championnat 2020-2021. Et n’allez pas croire que l’âge (il a 35 ans) ait un quelconque impact sur ses performances, il n’a jamais produit de meilleures stats que cette saison. Il va continuer à être le baromètre dijonnais.

À RELIRE
Les 50 qui feront le basket français en 2022 : de Nicolas Batum à Céline Dumerc (1/6)
A suivre jusqu’au 31 décembre.

Photo : Evan Fournier / David Holston / Sandrine Gruda (FIBA – montage Basket Europe)

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