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All-Star Game : Les All-Star Monde vainqueurs au bout d’un passionnant suspense

Pour cette 35e édition du All-Star Game, on a eu droit à un vrai match, très engagé, et c’est en prolongations que la sélection monde s’est assuré la victoire (111-110). C’est le meneur américain de Gravelines, Brandon Taylor (22 points, 23 d’évaluation) qui a été élu MVP.

Pour cette 35e édition du All-Star Game, on a eu droit à un vrai match, très engagé, et c’est en prolongations que la sélection monde s’est assuré la victoire (111-110). C’est le meneur américain de Gravelines, Brandon Taylor (22 points, 23 d’évaluation) qui a été élu MVP.

Le premier trophée de ce All-Star Game revient aux spectateurs, tous masqués, qui ont occupé tous les sièges de l’AccorArena de Paris-Bercy et mis une ambiance très bon enfant alors qu’une chape de plomb pèse sur le pays. Tout paraissait si normal… Jamais on n’a pu imaginer au cours de la soirée que le Covid aurait pu amener l’annulation de cette édition 2021, ou du moins -à quelques jours près- contraindre les organisateurs à ne faire entrer que deux milliers de fans…

Malgré les contraintes sanitaires, ce All-Star Game a bénéficié comme à l’habitude de sa touche américaine, avec l’ambianceur du Staples Center de Los Angeles, une violoniste habituée des concerts de Beyoncé, les mascottes des Philadelphia Sixers et des Utah Jazz, et… avec en faux direct en vidéo avec Rudy Gobert. Successeur de la légende George Eddy, le speaker filiforme Pierre Salzmann, vu notamment à Villeurbanne, Bourges et Mondeville, a été remarquable. Lui aussi a sa place en NBA ! Thomas de Nancy a failli être le héros de la soirée et gagner 100 000 euros ; son tir du milieu du terrain a heurté le cercle.

La sélection française avait beaucoup de mal à se mettre en jambes, à l’image de Yannis Morin qui loupait un dunk tout cuit, et guidée par le maestro David Holston, la sélection Monde menait 13-0, obligeant Vincent Collet à demander un temps-mort pour de vrai afin de remettre un peu d’ordre dans les schémas de jeu. Effets immédiats. Les Français faisaient jeu égal avec leurs rivaux d’un soir, mais l’écart était encore conséquent à l’issue du premier quart-temps (31-16), faute à une vilaine maladresse (7/20).

Les Français ont grignoté peu à peu leur retard dans la deuxième période pour finir à trois unités de la sélection monde (49-46) sur un trois-points d’Elie Okobo. Malgré le fait qu’il n’avait marqué qu’un trois-points, c’est le Manceau Terry Tarpey qui avait la meilleure évaluation des Français (11) grâce à son activité générale.

Dès la 22e minute, la sélection France passait en tête : 49-50. Deux bombes de Elie Okobo -dont il nous a gavé en Euroleague- ont fait exploser Bercy. Les Français ont longtemps mené d’une demi-douzaine de points, mais les « Mondiaux » sont revenus et sont passés en tête à trois minutes de la fin (87-85). Puis 92-85 sur un panier à 8 mètres du Gravelinois Brandon Taylor.

Le public de Bercy prenait faits et cause pour les Français en… sifflant la sélection mondiale. Les deux équipes ne faisaient pas semblant. Après avoir slalomé dans toute la défense adverse, Elie Okobo marquait un incroyable panier primé (presque) au buzzer. 96-96. Le public hurlait sa joie. Prolongations.

Scott Bamforth d’un trois-points répondait à une interception de Giovan Oniangue. A huit secondes de la fin, sur deux lancers-francs réussis, le Manceau TaShawn Thomas donnait un point d’avance à la sélection Monde. 111-110. Une action décisive car Elie Okobo échouait cette fois dans sa tentative de renverser pour de bon le match et Williams Narace ne pouvait réussir une claquette.

La boxscore est ICI.

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