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Guerschon Yabusele : « En été, j’essaie de m’entraîner avec des gestes de boxe à cause du jeu de jambes »

L’Euroleague a un podcast intitulé « Crossover » où l’ancien joueur américain Joe Arlauckas reçoit un invité. C’est cette fois le tour de l’international du Real Madrid, Guerschon Yabusele, qui revient sur plusieurs aspects de son parcours. Voici quelques extraits.

L’Euroleague a un podcast intitulé « Crossover » où l’ancien joueur américain Joe Arlauckas reçoit un invité. C’est cette fois le tour de l’international du Real Madrid, Guerschon Yabusele, qui revient sur plusieurs aspects de son parcours. Voici quelques extraits.

Yabusele est le fils d’immigrés de la République démocratique du Congo. Son père, qui fut boxeur puis entraîneur de boxe, émigra d’abord, avant que sa mère et sa sœur aînée ne le rejoignent et qu’elles s’installent à Dreux, où il est né et où il a grandi. Son père entraînait les enfants de la ville à la boxe et cette formation a finalement aidé Guerschon en tant que basketteur.

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« Je remercie mon père tous les jours parce que cette formation m’aide encore aujourd’hui avec mes pieds. C’était l’une des raisons pour lesquelles à Boston on m’appelait « l’ours dansant ». C’était, ‘Il est comme un ours et bouge si vite avec ses pieds.’ Donc, cela m’a beaucoup aidé et parfois en été, j’essaie vraiment de continuer à m’entraîner avec des gestes de boxe à cause du jeu de jambes. Je sais que cela m’a beaucoup aidé. »

Bien qu’il ait d’abord voulu jouer au football, on a conseillé à Yabusele d’essayer le basket-ball en raison de sa taille. Au début, ça n’a pas été si facile, puis, il a commencé une histoire d’amour avec la balle orange qui perdure encore aujourd’hui.

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« La défense est importante. J’aime marquer, bien sûr, mais j’aime aussi la défense. C’est comme un jeu en tête-à-tête. Je ne veux pas que vous marquiez sur moi ! Et si vous marquez, vous n’allez plus marquer. C’est un état d’esprit que j’essaie d’avoir à chaque match, ne pas laisser mon adversaire marquer sur moi. »

L’ascension de Yabusele pour devenir un joueur de premier plan s’est accompagnée de nombreux contretemps en cours de route, mais il a été aidée par sa formidable éthique de travail.

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« A 15 ans, j’allais à la salle tout seul et j’y restais une heure et demie, deux heures. Et dans ma tête, c’est pour ça que j’aime tant le jeu. Je prenais le ballon et j’allais de la ligne de fond à l’autre ligne de fond, et dans ma tête, je comptais 15 secondes et j’essayais de faire le vainqueur du match et j’essayais juste de profiter de tout faire, dribbler, tirer. Et cela m’a donné encore plus envie d’aller à la salle. Une fois que vous aimez aller au gymnase tout seul, vous avez déjà gagné. »

La conversation a abordé d’innombrables autres sujets, notamment la transition en douceur de Yabusele vers son nouveau club et sa ligne de vêtements Hors-D’oeuvre. Sa passion s’est manifestée à nouveau lorsqu’il a discuté de la médaille d’argent gagnée aux Jeux olympiques de Tokyo avec les Bleus et de leur défaite face à l’équipe américaine dans le match pour la médaille d’or.

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« Nous avons toujours ce sentiment que nous aurions pu gagner. En 2024, dans notre tête, c’est comme, hé, ça n’arrivera pas deux fois ! Ce sera à Paris. Nous reviendrons à coup sûr. C’est toujours une bonne sensation. Être deuxième aux Jeux olympiques, je n’y aurais jamais pensé de ma vie. »

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