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Qualification Coupe du Monde féminine : La Russie va faire un grand écart climatique

Le voyage des Russes pour rejoindre La République Dominicaine, lieu de leurs matches de qualification à la Coupe du monde, sera une sorte d’expédition.

Le voyage des Russes pour rejoindre La République Dominicaine, lieu de leurs matches de qualification à la Coupe du monde, sera une sorte d’expédition.

Rappel des faits : comme l’équipe russe ne pouvait accéder au territoire américain -le vaccin Spoutnik V n’est pas reconnu par les autorités américaines-, la Fédération Internationale a décidé d’organiser ses matches en République Dominicaine -Spoutnik V y est autorisé-, au lieu de Washington, où se tiendront néanmoins les matches des autres équipes. Une situation qui a mis en colère Emma Meesseman et les joueuses belges.

L’entraîneur de la Russie, Alexander Kovalev, met l’accent sur le changement climatique qui attend la délégation.

« A Washington, nous avions également de programmés deux matchs de suite. Puis une journée de repos et un troisième match. Le calendrier n’est pas devenu plus compliqué, nous nous y préparons depuis longtemps. Plus aiguë est la question de l’adaptation du corps aux conditions climatiques et au fuseau horaire. Le décalage horaire entre Moscou et Saint-Domingue est de sept heures. Plus un vol transatlantique, après quoi nous devons voyager en bus pendant 2 heures, 2 heures et demi jusqu’au point de rendez-vous. Et à partir de l’hiver, nous passerons à l’été: chez nous, la température est inférieure à zéro et en République dominicaine, elle est de 20 à 30 degrés. Il faut donc un certain temps pour s’y habituer. » Il ajoute : « Si tout se passe bien, nous essaierons de décoller le 4 février. Il faudra six à sept jours pour s’adapter, nous serons donc dans une forme optimale pour le début des matchs. »

Comme ses adversaires, la Russie a une épée de Damoclès au-dessus de la tête : de possibles cas de contaminations au Covid. Le pays de Vladimir Poutine est celui qui est le plus endeuillé par le virus en Europe.

« Partout dans le monde, il y a actuellement une situation difficile avec la souche omicron », commente Alexander Kovalev. « Au cours des dernières semaines, les reports de matchs en raison de tests covid positifs parmi les joueuses ont été une pratique normale. Pour le moment, je n’ai aucune information selon laquelle l’un des joueuses de l’équipe élargie serait tombée malade. D’un autre côté, si quelqu’un est mis en quarantaine maintenant, avant le vol vers la République dominicaine, vous pouvez encore avoir le temps de reprendre vos fonctions. Il est clair en outre qu’avant de quitter la Russie l’équipe sera testée. Tout le monde passera des tests pour le Covid-19, et après cela, nous déterminerons la composition de l’équipe. J’ai l’intention de prendre 16 joueuses. Vous comprenez que la situation actuelle avec la propagation du coronavirus est très tendue. Un résultat positif peut être obtenu après l’arrivée. On devrait alors pouvoir remplacer la joueuse. »

Photo : Maria Vadeeva (FIBA)

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