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LFB : Marie Pardon, meneuse de jeu de Tarbes, et étudiante à Sciences Po

Marie Pardon (1,78 m, 21 ans) est la meneuse titulaire de Tarbes, membre de l’équipe de France 3×3, et elle a la particularité de suivre parallèlement un cursus spécialisé de Sciences Po pour les sportifs de haut niveau.

Marie Pardon (1,78 m, 21 ans) est la meneuse titulaire de Tarbes, membre de l’équipe de France 3×3, et elle a la particularité de suivre parallèlement un cursus spécialisé de Sciences Po pour les sportifs de haut niveau.

« Pour moi, ce n’était même pas une option. C’était une obligation. Il faut dire que mes parents ne m’ont pas laissé le choix », explique t-elle en riant à La Semaine des Pyrénées. « En France, ce n’est pas encore très bien adapté : si tu ne veux pas faire Staps, il n’y a pas grand chose pour les sportifs de haut niveau. J’ai découvert le cursus de Sciences Po Paris, réservé aux sportifs de haut-niveau. J’ai postulé et j’ai été sélectionnée. J’ai autant de temps que je veux pour valider ma formation. Tout peut se faire à distance, en ligne. En moyenne, les sportifs la terminent entre trois et cinq ans. Je suis plus sur les cinq ans, mais je n’ai pas de pression particulière. En général, je fais l’équivalent d’une année en deux ans. J’ai différents modules à valider tout au long de la formation, avec des partiels écrits et oraux. Mais je peux décider avec les professeurs quand les passer. »

Marie Pardon est en 3e année, mais désormais il lui faut composer avec la Coupe d’Europe :

« Cette saison, on a eu deux matches par semaine pendant toute la première partie de saison. C’était compliqué de s’organiser et de trouver le temps… On a toujours du temps en réalité, mais c’est parfois dur de privilégier le travail à une sieste quand on est fatigué. J’essaye de me fixer des objectifs à atteindre tous les semestres. L’important est de ne pas s’arrêter et ne pas se frustrer d’avoir un rythme plus lent. »

Evidemment, poursuivre des études supérieures est un bon moyen de préparer son avenir post basket :

« On est des femmes et on ne peut pas vivre que de notre carrière sportive, qui s’arrête plutôt rapidement. Quand on prend sa retraite, il faut se remettre sur le marché du travail. C’est important d’avoir un plan B et de commencer à y penser. Pour le moment, je ne sais pas du tout ce que je veux faire plus tard, dans le monde du sport ou pas. »

Photo : FIBA

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