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Germain Castano, entraîneur d’Orléans : « On ne fanfaronne pas mais je suis content parce qu’on a fait le match qu’on avait envie de faire »

Orléans s’est offert une belle bouffée d’oxygène en renouant avec la victoire, aux dépens du BCM Gravelines-Dunkerque (91-77), dans un match en retard de la 15e journée de Betclic Elite.

Orléans s’est offert une belle bouffée d’oxygène en renouant avec la victoire, aux dépens du BCM Gravelines-Dunkerque (91-77), dans un match en retard de la 15e journée de Betclic Elite.

Après une série de cinq défaites consécutives, Orléans avait le besoin urgent de sortir la tête de l’eau et de regoûter à la victoire. C’est désormais chose faite, qui plus est avec la manière, face à une équipe du BCM totalement dépassée. Dès l’entame de match, les hommes de Germain Castano se sont montrés agressifs et désireux d’en finir avec la spirale négative dans laquelle ils étaient enfermés. Résultat, un premier quart-temps remporté 26 à 14, suivi d’un retour au vestiaire avec 18 points d’avance (51-33). En seconde période, les coéquipiers d’un Youssou Ndoye en grande forme (19 points et 9 rebonds) ont continué à faire grimper l’écart, jusqu’à atteindre +33.

Malgré une fin de match en sa faveur, Gravelines-Dunkerque n’a rien pu faire. Impuissants, les Maritimes ont été extrêmement surpris par la pression mise par leurs adversaires, comme l’a confié J.D. Jackson en conférence de presse d’après-match : « On a explosé sur le projet de jeu. On a explosé mentalement. On a été naïfs en défense. Chapeau à Orléans. » De son côté, Germain Castano s’est félicité de cette large victoire, sans s’emballer pour autant.

« J’ai trouvé les attitudes incroyables, quoi ! On a défendu fort, on a laissé l’adversaire à 14 points sur le premier quart-temps par exemple. Voilà, c’est tranquille. Je vous rassure, je ne vais pas retenir les quatre dernières minutes, je m’en fiche. On ne sera pas au point-average particulier avec Gravelines. Mais voilà, aujourd’hui, on a fait l’essentiel. On était à +30 à un moment, c’est peut-être un peu généreux mais on a fait le match que l’on devait faire dans l’attitude donc je suis très satisfait (…) Quand tu es à cinq défaites d’affilée, tu ne fanfaronnes pas, et ce n’est pas le style de la maison mais je suis content parce qu’on a fait le match qu’on avait envie de faire. Cette équipe de Gravelines, ça joue au basket de façon incroyable et j’ai énormément de respect pour elle. On a réussi deux-trois petites choses, il y a aussi des choses que l’on a moins bien faites mais dans l’ensemble, je suis très content du résultat. »

Schwartz bien intégré, la zone de relégation s’éloigne

Outre Youssou Ndoye, Orléans a pu compter sur le retour en forme de Chris Warren. Méconnaissable depuis le début de l’année, il a terminé la rencontre avec 16 points. Sans oublier l’apport de ces nouvelles recrues, qui ont pesé dans la rotation de Germain Castano. Arrivé il y a peu pour combler l’absence de Marcus Paige, Loïc Schwartz, arrière belge de 29 ans, a réalisé un match prometteur pour sa première sous ses nouvelles couleurs, avec notamment 9 points inscrits.

Avec cette large victoire, Orléans affiche désormais un bilan de 7 victoires et 11 défaites, de quoi lui permettre de s’éloigner un tant soit peu de la zone de relégation. Également présent en conférence de presse, Loïc Schwartz est revenu sur l’importance de cette victoire et sur son adaptation au sein du club orléanais.

« Le plus important, c’était de ramener la victoire, peu importe comment on jouait. On savait que Brandon (Taylor) était très forts. On a des joueurs physiques, on avait cet avantage et il fallait l’utiliser. Il fallait se donner à fond et jouer le plus dur possible. Je sais qu’on était sur une série de 5 défaites d’affilée. Renouer avec la victoire, c’était le plus important. Comme ça, tout le monde est heureux (…). Personnellement, le coach et toute l’organisation m’ont mis à l’aise pour que je sois prêt le plus rapidement possible. J’ai montré que, même si je ne connaissais pas encore parfaitement les systèmes, j’étais à l’aise. Je pense qu’on peut toujours faire mieux. C’était mon premier match depuis deux mois donc je pense que je ne peux que m’améliorer et atteindre mon meilleur niveau prochainement. »

Photo : Youssou Ndoye (Jacques Cormarèche)

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