L’équipe de France va jouer sa place à la Coupe du monde en Australie sur trois matches, à Belgrade, du 10 au 13 février. A priori la route est dégagée, mais la désillusion de novembre face à l’Ukraine et le spectre du Covid sont deux bonnes raisons de ne pas se rendre en Serbie la fleur au fusil.
Voici donc, nichées au milieu de la saison, après les qualifications à l’Eurobasket 2023 en novembre, les qualifications à la Coupe du monde 2022 en Australie, qui elle est programmée en septembre. Bonjour l’embrouillamini ! Les 16 équipes sont réparties en 4 groupes. L’équipe de France a échappé au pire en tombant dans l’un des deux de Belgrade. Deux équipes européennes vont devoir rallier le Japon, et surtout, ayons une pensée pour les Belges qui vont faire un voyage au long cours et alterner Washington, aux Etats-Unis, et la République dominicaine afin de permettre aux Russes, vaccinées avec le Spoutnik V pas reconnu par les Etats-Unis, de jouer leurs chances.
« C’est vrai qu’enchaîner les matches, que ce soit la Coupe d’Europe et le championnat français, c’est beaucoup d’intensité », rappelle Olivia Epoupa. « Il faut faire preuve d’adaptabilité. Il faut aussi élever notre niveau de jeu car au niveau international, les erreurs se payent cash. C’est vrai que ce n’est pas simple en pleine saison, mais ça fait pas mal de temps que cette formule a été mise en place et chacune commence à avoir l’habitude. » Céline Dumerc, la general manager de l’équipe de France, mais qui garde ses sensations de joueuses, positive : « C’est comme une bouffée d’oxygène. On vient pour aller chercher quelque chose qui est beau, qui est grand. On a envie de monter le basket féminin encore plus…
Photo d’ouverture : Olivia Epoupa (FIBA)