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Marine Johannès fêtera sa 100e sélection contre le Mali : « Je la sens très bien », prévient Jean-Aimé Toupane

Marine Johannès, Iliana Rupert et Alexia Chartereau feront partie des jeunes cadres d’une équipe de France remaniée, faisant face aux forfaits, et qui tentera cette semaine de décrocher son billet pour le Mondial 2022. Un succès contre le Mali jeudi, à 18 heures, permettrait déjà de faire un pas éno

Marine Johannès, Iliana Rupert et Alexia Chartereau feront partie des jeunes cadres d’une équipe de France remaniée, faisant face aux forfaits, et qui tentera cette semaine de décrocher son billet pour le Mondial 2022. Un succès contre le Mali jeudi, à 18 heures, permettrait déjà de faire un pas énorme vers cette qualification.

La liste des 12 joueuses tricolores qui représenteront l’équipe de France au tournoi de qualification pour le Mondial 2022 sera dévoilée après l’entraînement de mardi après-midi. Une chose est certaine : Marine Johannès sera encore une fois l’une des cheffes de file des Bleues. La Normande fêtera sa 100e sélection en équipe de France contre le Mali, jeudi, en ouverture du tournoi de Belgrade. Son état d’esprit est irréprochable en préparation. « Je la sens très bien depuis qu’elle est avec nous, elle a le sourire, confie le sélectionneur Jean-Aimé Toupane. On connait les qualités de la joueuse. On a à coeur qu’elle soit dans les meilleures conditions pour aider l’équipe. Lors du scrimmage contre l’Australie (dont le score n’a pas été comptabilisé, lundi après-midi), elle a trouvé ses repères, elle a mis des tirs, elle était aussi impliquée sur l’aspect défensif, à l’image du groupe face au défi qui nous attend. »

A 27 ans, la joueuse de l’ASVEL sait que son niveau de jeu conditionnera la qualification des Bleues pour le championnat du monde en Australie en septembre prochain, d’autant plus après les forfaits de Sandrine Gruda, Endy Miyem ou encore Sarah Michel. Et que Jean-Aimé Toupane craint des forfaits supplémentaires. « Aujourd’hui, on a une épée de Damoclès au-dessus de la tête par rapport à cette situation sanitaire tendue. Sur un contrôle Covid, tu peux perdre une ou deux joueuses, d’où notre volonté de dire aux joueuses de respecter vraiment le protocole, qui est quand même assez exigeant : n’aller que de la chambre à l’entraînement et rester isolé parce qu’il y a quand même huit équipes dans le même hôtel, et il faut rester très vigilants dans ce cadre-là. »

Alexia Chartereau promue capitaine, Iliana Rupert responsabilisée

Sur le terrain, le sélectionneur sait qu’il devra responsabiliser encore davantage Iliana Rupert, certes meilleure marqueuse de Bourges, mais encore très jeune (20 ans). « Quand on regarde ce qu’elle fait en club, c’est impressionnant, s’extasie le sélectionneur. L’absence des cadres fait que les jeunes, ou celles qui ont d’habitude moins de responsabilités, se retrouvent aujourd’hui avec un rôle plus important. Iliana en fait partie. Moi je vois ses progrès sur beaucoup d’aspects du jeu : sur la course, le scoring, la volonté de bien faire des deux côtés du terrain. »

Alexia Chartereau, nouvelle capitaine des Bleues pour le tournoi de Belgrade (c) FIBA

Sa copine de toujours, Alexia Chartereau, nommée vice-capitaine par Jean-Aimé Toupane, est elle promue capitaine en l’absence de Sandrine Gruda. Un rôle qu’elle affectionne déjà. « Ça rajoute un petit truc, confie l’intéressée. Je dois m’assurer que l’équipe se sente bien, que tout le monde soit bien. C’est un nouveau rôle pour moi, mais j’aime le faire. Pour l’instant, ce rôle me plait. »

Le Nigéria, sera là ou sera pas là ?

Si les problèmes de fédération du Nigéria laissent planer le doute sur une éventuellement participation – une non-participation propulserait l’équipe de France au Mondial sans même jouer -, les Bleues ne veulent pas laisser de place au hasard et décrocher la qualification sur le parquet. A débuter par un succès contre le Mali. « On aura à gérer l’impact physique et athlétique de leurs joueuses : la course, le rebond, le repli défensif… Au-delà du basket, il y aura un défi physique à relever, prévient Jean-Aimé Toupane. On sent l’échéance arriver. On reste concentrés sur ce qu’on a à faire sur le terrain, même si il y a des préoccupations extérieures. En tout cas, j’ai un groupe qui a envie d’avancer, qui progresse au fil des jours, et c’est la chose que je retiens. »

Ses protégées ont intégré la nouvelle philosophie du coach. « Il propose quelque chose de différent, confie Alexia Chartereau. On n’avait pas l’habitude d’avoir un coach comme lui, c’est normal car il vient du basket masculin. Mais ça ne peut nous apporte que du plus. Depuis quelques années, il nous manque un petit truc. C’est peut-être ça. Il est vraiment concentré sur les détails, sur le spacing par exemple. Si on doit être corner et qu’on est à 10 cm du corner, ce n’est pas bon. Ce sont des petites choses comme ça qui font que ça nous change. C’est un tout. C’est un nouveau coach, il y a un nouveau staff, et forcément des choses nouvelles. On apprend encore à se connaître mutuellement mais on avance plutôt bien, on a tous très envie de gagner. Et on a déjà hâte d’être cet été pour avoir un peu plus de temps pour travailler et assimiler les choses. » Il faudra déjà assurer l’essentiel : composter le billet pour Sydney.

Photo : Marine Johannes (FIBA)

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