A deux tiers de la saison régulière de Betclic Elite, Roanne est plus proche des playoffs que du maintien. La Chorale le doit notamment à son coach Jean-Denys Choulet, qui a encore une fois réussi son recrutement. L’entraîneur de 63 ans se livre sur l’assemblage de cette saison, mais aussi sa vision actuelle de la ligue et de ses dirigeants ou encore des petites villes et petits budgets, qu’il défend si fièrement. Première partie.
Le maintien de la Chorale semble plus accessible cette année que les deux précédentes. Quelles en sont les raisons selon vous ?
« Déjà, on n’est pas trop mal, mais la saison n’est pas terminée, il faut en être conscients. Je suis revenu au club en 2020 avec le président de l’époque, Emmanuel Brochot, parce que ça n’allait pas super bien à ce moment-là. On a essayé de remettre un peu de rigueur, de remettre l’église au milieu du village comme on dit. L’équipe constituée par les dirigeants précédents était composée essentiellement de joueurs de Pro B, et d’Américains peu référencés, c’était forcément compliqué de se maintenir avec ce type de joueurs. Il n’y a qu’à voir ceux qui étaient chez nous avant, et ce qu’ils font maintenant, ça veut bien dire quelque part qu’il y a peut-être eu des erreurs de casting… Il a fallu « faire un peu de ménage » de façon à reconstituer une équipe compétitive, avec tous les risques que cela comporte. Et on ne peut pas dire que ce soit magnifique mais on a fait beaucoup de paris sur des jeunes joueurs et des joueurs peu connus, et c’est déjà pas mal. Mais, encore une fois, rien n’est fait et ce serait trop tôt de se dire maintenant que la saison était accomplie, il y a encore beaucoup de matches à gagner. A ce jour, nous ne sommes pas encore maintenus. »
Malgré tout, vous êtes 10e de Betclic Elite après deux tiers du championnat. Croyez-vous que cette équipe est capable d’accrocher les playoffs ?
« Oui, je le pense, si on est capable de…
Photo : Jean-Denys Choulet (Chorale Roanne)