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Coupe du monde féminine : Les Belges viseront une médaille

Alors qu’elle a dépassé la France au ranking FIBA, la Belgique a les crocs à sept mois de la Coupe du monde en Australie.

Alors qu’elle a dépassé la France au ranking FIBA, la Belgique a les crocs à sept mois de la Coupe du monde en Australie.

Plusieurs internationales belges séjournaient dans des clubs russes. A cette heure, Kyara Linskens (Orenbourg), Hind Ben Abdelkader (Nika S) et l’assistant-coach du Dynamo Koursk, et ex-Lattes-Montpellier, Thibaut Petit sont toujours en Russie. A l’inverse, Emma Meesseman a quitté Ekaterinbourg pour rentrer chez elle, à Ypres, en Belgique. Julie Vanloo, a disputé mercredi son dernier match avec son club russe d’Enisey Krasnoyarsk, avant de signer illico presto à Moncalieri, en Italie.

Cette semaine, les Belgian Cats ont accueilli avec prudence le résultat du tirage au sort de la Coupe du monde, qui leur a réservé un groupe avec les Etats-Unis, la Bosnie-Herzégovine, la Chine, la Corée du Sud, et une équipe à déterminer (sans doute Porto-Rico) suite à l’exclusion de la Russie.

“C’est un groupe assez difficile”, a confié Antonia Delaere à La Dernière Heure, précisant toutefois que “jouer les USA, la meilleure nation de basket au monde, reste toujours unique”.

Le manager général des Cats, Koen Umans, n’était pas mécontent en fait de ce tirage :

“C’est un groupe qui n’est pas facile, mais on doit être en quart de finale et après on verra. »

Prudence ou pas, ce qui transpire dans les propos de l’entourage de l’équipe nationale belge, c’est l’ambition.

“On ne doit pas comparer l’équipe belge d’aujourd’hui à celle des JO, souligne l’assistant-coach, Pierre Cornia. Ce n’est pas la même équipe. On a le noyau aujourd’hui pour jouer vite et plus dur en défense. Et donc oui, on a les qualités pour viser une médaille.”

Il y a toutefois un obstacle à l’horizon au niveau de la préparation pour les filles de Valéry Demory. Les deux meilleures joueuses seront accaparées par la saison estivale de la WNBA, qui se terminera la veille du début de la coupe du Monde.

“Si Chicago Sky va jusqu’au bout, ce qui est probable au vu de son équipe, on devra faire la préparation sans Julie Allemand et Emma Meesseman. J’avoue être très surpris par cette planification et cela m’ennuie”, regrette Koen Umans.

Photo : Emma Meesseman (FIBA)

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