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La femme de Livio Jean-Charles joue en A2 grecque

Anne-Laure Geisser est une ancienne joueuse de Nationale 1, à l’AS Villeurbanne Basket Féminin. C’est aussi la compagne de Livio Jean-Charles, l’intérieur de l’Olympiakos, et elle joue à Proteas Voulas en A2 féminine.

Anne-Laure Geisser est une ancienne joueuse de Nationale 1, à l’AS Villeurbanne Basket Féminin. C’est aussi la compagne de Livio Jean-Charles, l’intérieur de l’Olympiakos, et elle joue à Proteas Voulas en A2 féminine.

Anne-Laure Geisser raconte à Sport 24 comment elle s’est retrouvée en contact avec Proteas Voulas.

« J’ai commencé à m’entraîner en octobre par hasard. Je voulais recommencer à m’entraîner après ma grossesse et j’ai demandé s’il y avait des équipes à proximité. Un jour, je me promenais avec mon fils et j’ai vu le gymnase de Voula. Je suis entrée et j’ai vu qu’ils étaient en train de jouer au basket, Immédiatement après le match, j’ai parlé à l’entraîneur et il m’a dit de venir à une séance d’entraînement pour me voir jouer. J’ai fait mes premiers entraînements et ce qui m’a impressionné, c’est à quel point toutes les filles étaient amicales. Je pense que c’est aussi une question de mentalité ici en Grèce, elles sont toutes très amicales, mais j’ai été très impressionnée par la rapidité avec laquelle les filles de l’équipe m’ont adoptée. Puis j’ai rencontré le président et les responsables et c’est comme ça que j’ai commencé. Au début, j’étais inquiète parce que j’ai entendu dire par des connaissances que je ne pourrais peut-être pas jouer parce que je ne suis pas grecque, mais j’ai reçu la confirmation de l’équipe qu’il n’y aurait pas de problème (…) Il y a une bonne organisation à Voula. Ce n’est pas très différent de la ligue et de l’équipe où j’étais en France. J’aime beaucoup le fait qu’ils voient l’équipe comme une famille. Je ne parle peut-être pas la même langue que les filles, je suis peut-être l’unique étrangère, mais elles sont toutes très amicales avec moi et m’aident à chaque entraînement »

Anne-Laure Geisser est ambitieuse pour son équipe :

« Pouvoir combiner le basket avec ma famille, c’est un peu difficile, c’est un challenge. Ma priorité est bien sûr mon mari et notre fils et après le basket. Maintenant, il reste environ 5-6 matchs avec l’équipe de Voula jusqu’à la fin de la saison en avril, alors j’ai dit à mon mari que pour cette période, je veux jouer tous les week-ends parce que j’en ai besoin (…) Mon objectif est de disputer les prochains matchs et d’aider l’équipe à monter d’une catégorie, pour aller en A1 féminine. Si je reste l’année prochaine et que je suis en Grèce, j’aimerais rester à Proteas Voulas et renforcer l’équipe en A1 . J’aimerais beaucoup rester ici la saison prochaine, j’aime beaucoup la Grèce ».

Elle raconte que son mari et elle se retrouve face à face sur les terrains de basket :

« L’été, je joue parfois avec mon mari en tête-à-tête. Bien sûr, cela ne lui convient pas très bien car je suis très compétitive, je n’aime pas perdre. Je joue pour gagner alors qu’il joue pour passer un bon moment. Il me dit souvent « calme-toi. Nous jouons pour notre plaisir » et je suis folle. Bien sûr à la fin, la plupart du temps je perds, mais c’est amusant. Nous aimons avoir le basket dans nos vies. »

Photo : Sport 24

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