Après avoir entraîné en Belgique et en Suisse et avoir alterné entre garçons et filles, Daniel Goethals, 52 ans, a posé ses valises sur la Côte d’Azur en février 2021, en Pro B, du côté d’Antibes. S’il a fermé la porte à un retour au basket féminin ou en sélection nationale jeune, l’ancien pivot international aimerait pourquoi pas représenter un jour la Belgique en tant que coach de la sélection nationale masculine. « Big Dan » dresse un état des lieux du basket belge, du rapprochement avec la ligue néerlandaise au vivier de jeunes en passant par son expérience en tant que coach des Belgian Cats. Deuxième partie.
Est-ce une promotion pour un joueur ou un coach belge de venir en France selon vous ?
« Oui. Paradoxalement, j’ai entendu beaucoup de choses négatives sur le basket en France, certains se plaignent de ne pas avoir ceci, de ne pas avoir cela. C’est vrai que cette situation de ne pas avoir les droits TV par exemple, ça peut être frustrant. Mais le produit est quand même là ! Les équipes masculine et féminine sont médaillées olympiques, ce n’est pas rien. La France est un pays très prisé. Les conditions de travail, et je ne parle pas que d’Antibes, sont très bonnes, les salles sont bien agencées, les clubs sont structurés, les assistants coachs sont professionnels… Il y a de la qualité à tous les étages. On le voit en Pro B, mais aussi en Pro A cette année. Tout le monde se tient dans un mouchoir de poche. Sur un match, tout le monde peut battre tout le monde. Combien de fois on a vu un club champion de France batailler l’année d’après pour ne pas descendre ? Ça prouve cette densité et cette qualité de travail à l’intérieur des clubs et chez les coachs. »
Quel regard portez-vous sur la nouvelle ligue qui réunit les clubs belges et néerlandais ?
« Je pense que ce n’est pas un choix sportif. C’est un rapprochement effectué du fait de la situation des deux ligues qui…
Photo : Daniel Goethals (Antibes)