Après des expériences en Belgique et en Suisse, Daniel Goethals, 52 ans, a posé ses valises sur la Côte d’Azur en février 2021, en Pro B, du côté d’Antibes. Après une demi-saison de transition où les Sharks ne sont pas passés loin de la relégation, l’ancien pivot international belge a réellement posé sa patte sur l’effectif des Sharks à l’intersaison. Actuellement 6e de Pro B, « Big Dan » vise désormais l’accession à l’étage supérieur à moyen terme, sans brûler les étapes. Première partie de l’interview.
Deuxième partie d’interview à lire ici
Antibes est un club historique du championnat de France, avec une salle quasi neuve. L’objectif du club est-il de rejoindre à court terme la Betclic Elite ?
« L’idée, ce n’est pas d’être champion du monde demain soir. On est dans un plan établi sur cinq ans à compter de cette année pour revenir en première division, avec comme idée principale d’y retourner pour s’y maintenir. Parce que malheureusement, lors des deux dernières montées, on a fait la culbute de suite. On est dans une réflexion à long terme. Cela passe par une structure sportive stable, par un recrutement judicieux et en tenant compte des choix d’avant mon arrivée, et par une stabilité financière du club pour exister le jour où on remontera en Elite, même si l’argent n’est pas toujours gage de réussite totale. En tout cas, il y a une réflexion de long terme par le président et les gens qui l’entourent au niveau de la structure et par moi au niveau du sportif. »
Vous êtes arrivé en février 2021 en récupérant une équipe qui a frôlé la descente sportive en Nationale 1, vous partiez de relativement loin…
« La chose la plus importante à mon arrivée, c’était de sauver le club. On sait qu’on a eu un concours de circonstance avec la fusion (NDLR : de Gries et Souffel, ce qui a permis à Antibes, 17e, de se sauver in extremis) mais…
Photo : Daniel Goethals (Antibes)