Nantes et Quimper présentent des similitudes : des moyens en hausse, figurant dans la première moitié du classement de Pro B en termes de masse salariale, mais des résultats loin des promesses entrevues et des résultats de la saison passée. En cause, une grande irrégularité, des recrutements pas entièrement satisfaisants et, notamment pour les Béliers de Kemper, des blessures très préjudiciables.
Équipe par équipe, au quotidien, et par ordre alphabétique, Basket Europe sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Pro B, dont voici le sixième épisode.
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Nantes : plus de moyens pour faire moins bien
Budget annoncé : 2 863 000 € (5e)
Masse salariale budgetée (brut) : 972 000 € (4e)
Classement (au 7 avril) : 15e (11 victoires – 16 défaites)
Le Nantes Basket Hermine (NBH) espérait faire mieux que la saison passée (10e avec 17 victoires et autant de défaites) en haussant budget (+ 285 000 €) et sa masse salariale (+ 174 000 €). Résultat : l’Hermine fait, pour le moment, moins bien que l’année dernière. La faute notamment à une irrégularité chronique, capable de passer 31 points à Denain comme d’encaisser 26 points de débours à Nancy. Comptez en supplément une série cauchemardesque entre le 12 décembre et le 4 février conclue avec une victoire pour 7 défaites, entraînant le renvoi du coach Jean-Baptiste Lecrosnier le 28 janvier (sur un bilan de 6 victoires pour 9 défaites). Mais son successeur, Jean-Marc Dupraz, n’a guère fait mieux : 5 victoires pour 6 défaites.
En fait, les maux du NBH sont peu ou prou les mêmes que la saison passée…