Plus opposés en Pro B, ça n’existe pas ! Pourtant, à la base, financièrement, Rouen et Saint-Chamond naviguent dans les mêmes eaux. Mais si le second épate son monde en caracolant en tête de la saison régulière, le premier vit un désastre, bon dernier de Pro B avec un infime espoir de sauver sa place dans la division. Une attaque ultra-performante d’un côté, une défense aux abonnés absents de l’autre, et voilà comment l’on se retrouve aux deux extrémités du classement, avec des moyens comparables.
Équipe par équipe, au quotidien, et par ordre alphabétique, Basket Europe sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Pro B, dont voici le septième épisode.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année en vous abonnant.
Rouen : le désastre absolu
Budget annoncé : 2 842 000 € (6e)
Masse salariale budgetée (brut) : 670 000 € (10e)
Classement (au 9 avril) : 18e (4 victoires – 23 défaites)
Le Rouen Métropole Basket (RMB) n’avait déjà pas vécu une saison 2020-21 de belle facture (conclue à la 14e place avec un bilan de 13 victoires pour 21 défaites, une défense encaissant 83,5 points par match). Et le club fait encore pire cette année, n’ayant décroché que 4 victoires pour 23 défaites… à 6 victoires de la 17e place. Autant dire : à l’instant où sont écrites ces lignes, il ne reste que quelques heures avant l’officialisation de la relégation en Nationale 1.
Alors, certes, Rouen a connu une baisse de moyens (- 53 500 € pour la masse salariale). Mais cela n’explique pas tout – il s’agit encore de la 10e masse salariale de Pro B. Difficile alors de comprendre comment l’équipe normande a pu enchaîner des séries de 5 défaites, puis 6, puis 8 ! L’une des explications de ce parcours cauchemardesque concerne…