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Iliana Rupert, MVP de la finale d’Eurocup : « C’est comme dans un rêve »

Jeudi soir, le Tango Bourges a remporté le sixième titre européen de son histoire en infligeant à Venise une raclée historique en finale (74-38). Réactions.

Jeudi soir, le Tango Bourges a remporté le sixième titre européen de son histoire en infligeant à Venise une raclée historique en finale (74-38). Réactions.

Iliana Rupert, intérieure de Bourges et MVP de la finale : « C’est comme dans un rêve. Gagner une finale, à la maison, avec un tel niveau de défense, une adresse folle… On a proposé un basket incroyable. Si on m’avait dit ça en septembre, j’aurais signé tout de suite. Mais je ne suis pas surprise : je savais que j’étais prête personnellement, et que toutes mes coéquipières l’étaient aussi. En tant qu’équipe, on était prêtes. Cette confiance nous a porté. (…) Ce premier titre européen, je le place très haut. C’est mon premier, le premier d’une plus grande lignée jusqu’à la fin de la saison, je l’espère. Il faudra compléter les deux dernières lignes. »

Elodie Godin, capitaine de Bourges : « Après une demi-finale compliquée, on est allé chercher ce titre grâce à une défense irréprochable pendant 40 minutes. Quand on défend comme ça, qu’est-ce qui peut nous arriver ? Et pourtant, ce soir, on joue sans Isa (Yacoubou), sans Endy (Miyem), sans Alix (Duchet) qui sort sur blessure dès le deuxième quart-temps. C’est là où on voit le caractère de cette équipe. Il nous manquait du monde mais tout le monde est capable de prendre ses responsabilités, tout le monde se donne à fond. Je suis très fière de mon équipe. Ce soir, on va profiter de ce titre européen. C’est le première de ma carrière, à 36 ans, ça fait longtemps que je l’attendais. C’est extraordinaire. »

Olivier Lafargue, coach de Bourges : « Notre défense a été extrêmement performante. Les filles, quand elles ont accroché quelque chose, elles n’ont plus voulu le lâcher. On est rentré dans leurs têtes, nous, le public, tout le monde. Ce titre, c’est le fruit de tout le travail individuel, collectif, d’un staff qui bosse tout le temps et qui essaie de mettre les joueuses dans les meilleures conditions pour pouvoir performer. Ramener une nouvelle coupe européenne, c’est magique. C’est l’aboutissement de deux ans de travail avec ce groupe, qui a réalisé des choses absolument fantastiques. Ce n’est pas parce qu’on a perdu à la dernière seconde l’année dernière que le travail effectué n’était pas fantastique. On a fait du très bon boulot, de l’excellent boulot, et on continue de le faire cette année. Mais on a encore faim. On va savourer, et quand il sera temps de basculer, on basculera pour aller chercher le reste. »

Agnès Saint-Gès, présidente de Bourges : « Je suis très fière. Cette sixième coupe d’Europe représente beaucoup de choses pour la ville, pour le club : la continuité qu’on s’est engagé à mettre en place quand j’ai repris la présidence… On sort de deux ans de Covid. Avoir une salle comme on a eu avec plus de 4 400 personnes, c’est la fête qu’on voulait avoir. Le public a vraiment joué son rôle de 6e homme à fond. A 6 minutes de la fin, j’avais les larmes aux yeux. En début de saison, on s’est fixé l’objectif d’aller chercher les trois titres. On en a déjà un, et pas n’importe lequel, on va essayer d’aller en chercher un autre dans 15 jours (finale de la Coupe de France), ce sera déjà une autre étape. »

À Bourges.

Photo : Bourges (FIBA)

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