L’un, Saint-Quentin, n’en finit plus de surprendre – ce qui n’est plus une surprise – même au vu des petits moyens du club. Quant à l’autre, Saint-Vallier, peu de monde l’attendait en telle posture, luttant pour les playoffs, alors que le club accédait en Pro B avec des ressources très modestes. Dans les deux équipes, les salaires légers n’empêchent pas certains joueurs de réaliser de très belles performances.
Équipe par équipe, au quotidien, et par ordre alphabétique, Basket Europe sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Pro B, dont voici le huitième épisode.
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Saint-Quentin : presqu’aussi bien !
Budget annoncé : 1 861 000 € (13e)
Masse salariale budgetée (brut) : 621 500 € (14e)
Classement (au 10 avril) : 5e (16 victoires – 11 défaites)
Après une saison de très haut vol à la surprise quasi-générale (3e du championnat avec 22 victoires pour 12 défaites, le titre de MVP pour Parker Jackson-Cartwright, celui de meilleur jeune pour Hugo Besson et, pour faire bonne mesure, celui d’entraîneur de l’année pour Julien Mahé), on se demandait si le SQBB allait pouvoir réitérer ses magnifiques performances avec un effectif profondément chamboulé (8 départs et autant d’arrivées) et des moyens financiers en relatif retrait (inférieure de 1 000 €, la masse salariale 2020-21 de Saint-Quentin était la 9e de la division, elle est aujourd’hui la 14e).
Le début de saison du SQBB a laissé craindre le pire : au bout de 12 journées, l’équipe de Julien Mahé naviguait dans les bas-fonds du classement. Puis…