Aller au contenu

Est-ce un handicap d’être grandes… en dehors d’un terrain de basket ?

Le Parisien consacre un article sur la difficulté, dans la vie de tous les jours, pour une femme d’être (très) grande. Cela concerne évidemment quantité de basketteuses et donc de nos lectrices.

Le Parisien consacre un article sur la difficulté, dans la vie de tous les jours, pour une femme d’être (très) grande. Cela concerne évidemment quantité de basketteuses et donc de nos lectrices.

Il est admis que l’on est grande à partir de 1,77 m et que cela représente 2 à 3% de la population féminine française. Or, dans le basket professionnel, quantité de joueuses sont listées à plus de 1,80 m et même 1,90 m.

« Quand la grande taille au féminin est associée dans les représentations sociales à l’élégance, à la réussite et à la séduction, elle devient pour les femmes de très grande taille associée à un vécu quotidien stigmatisant et désagréable, source potentielle de souffrances et de difficultés à trouver sa place en société », analyse la sociologue au CNRS, Marie Buscatto, autrice de l’ouvrage « La très grande taille au féminin : Les ambivalences d’une stature hors norme » (CNRS Éditions).

Selon une étude Ifop pour Wyylde, datant de fin janvier 2022, 20 % des hommes (26 % chez les jeunes hommes) refuseraient d’être en couple avec une femme « sensiblement » plus grande qu’eux… Toutefois, Iris, une Parisienne, de seulement… 1,78 m, estime que sa taille n’est pas excluante.

« Non, pas du tout, balaie la jeune fille. J’en ai juste marre qu’on me demande si je fais du basket. »

Et pour celles qui font du basket, est-ce vraiment un « handicap » ? Qu’en pense la Hongroise Bernadett Hatar, vainqueur de l’Euroleague ce week-end avec Sopron, et qui culmine à 2,08 m ? L’article est à lire ici.

Photo : Bernadett Hatar (FIBA)

Commentaires

Fil d'actualité