D’un côté, certains JFL de Pro B réalisent une saison de toute beauté, à un niveau où personne ne les attendait. De l’autre, des joueurs au CV replet sont totalement passé au travers, ne justifiant pas, pour certains, les salaires copieux qui leur étaient versés. Analyse de ces « Top 10 » et « Flop 10 » JFL.
Équipe par équipe, au quotidien, et par ordre alphabétique, Basket Europe sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Pro B, dont voici le onzième épisode.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année en vous abonnant.
Après avoir décortiqué dans le détail le salaire des quelques 200 joueurs évoluant actuellement en Pro B (non compris les joueurs coupés et les aspirants et stagiaires), nous avons établi le Top 20 des plus hauts salaires de ce championnat. Un Top 20 qui ne tient pas forcément compte des performances des joueurs qui y figurent.
C’est pourquoi nous nous intéressons maintenant aux basketteurs de Pro B qui proposent le meilleur « rapport qualité-prix » et à ceux qui, à l’inverse, affichent un rendement loin de leur passé et de leurs émoluments, en commençant par les JFL (nous évoquerons les non-JFL demain).

Pour dresser ces « Top 10 » et « Flop 10 » (les dix joueurs les plus rentables et les dix moins rentables), nous nous sommes basés sur les évaluations de tous les joueurs de Pro B (évaluations relevées le 10 avril), en les divisant par le montant du salaire de chaque joueur et en multipliant le résultat obtenu par 100 000 afin d’obtenir un chiffre « parlant ». Pour les joueurs qui n’ont disputé qu’une partie de la saison, nous avons établi une projection de leur salaire sur la période jouée pour toute l’année (salaire sur 12 mois pour les JFL, sur 10 mois pour les non-JFL). Enfin, pour établir notre classement des « Top » et « Flop », nous avons également pondéré les chiffres obtenus en fonction des résultats des équipes – de sorte que bien peu de joueurs évoluant dans des clubs de bas de tableau apparaissent dans le « Top 10 » alors qu’à l’inverse rares sont ceux jouant pour une équipe de haut de classement à figurer dans un « Flop 10 ».
Les meilleures affaires JFL
En nous concentrant sur les JFL représentant les meilleures affaires de la division, nous avons dégagé dix joueurs dont les performances sont des plus brillantes au vu de leur salaire – le joueur le mieux payé de ce « Top 10 » émarge à seulement 38 000 € (97e salaire de Pro B), le moins payé à 16 000 € (188e salaire de Pro B).
Ce classement est dominé par deux joueurs qui effectuent leurs premiers pas professionnels en Pro B. Et, même s’ils ont été dominants la saison passée en NM1, peu nombreux étaient ceux qui attendaient