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Hamady Ndiaye (Pau) : « Le basket-ball m’a amené tout autour du monde »

Le pivot sénégalais de Pau, Hamady N’Diaye (2,13m, 35 ans) est un globe trotter. Il est passé par les Etats-Unis et la NBA, la Chine, le Liban, les Philippines, Israël, l’Espagne, l’Italie et enfin la France depuis son arrivée à Pau.

Le pivot sénégalais de Pau, Hamady N’Diaye (2,13m, 35 ans) est un globe trotter. Il est passé par les Etats-Unis et la NBA, la Chine, le Liban, les Philippines, Israël, l’Espagne, l’Italie et enfin la France depuis son arrivée à Pau.

Celui qui l’a inspiré ? Son père, qui était employé de la Banque mondiale. C’est ce qu’il a raconté à RFI.

« Il y avait les histoires que mon père me racontait lorsqu’il revenait de tous ses voyages autour du monde, se remémore-t-il. Durant ma jeunesse, j’étais vraiment focalisé sur les études pour lui montrer que j’avais vraiment de la valeur. Ce qui comptait pour lui, c’étaient les études et pas trop le sport. C’est pour cela que ça m’a pris tant de temps pour me mettre au basket (…) Le basket-ball m’a amené tout autour du monde. J’ai pu vivre dans différentes cultures et mondes. Vivre avec des gens avec lesquels je n’aurais jamais pu imaginer vivre lorsque j’étais au Sénégal. C’est quelque chose que j’apprécie toujours : rencontrer de nouvelles personnes, de nouvelles cultures et pouvoir vivre des choses qui, lorsque j’étais un jeune au Sénégal, ne faisaient pas trop partie de notre imagination. Pouvoir faire le tour du monde, comme je l’ai fait, et pouvoir vivre ce que j’ai vécu par le basket est vraiment quelque chose qui qualifie un peu ma carrière et que j’aime du fond du cœur.«

Le Sénégalais a joué 33 matches en NBA. Une expérience… comme une autre.

« Au moment où j’ai quitté la NBA, je n’avais aucun regret du tout. J’ai apprécié le temps que j’ai passé là-bas, à m’améliorer et à me préparer pour la carrière que j’ai ensuite eue. Ces moments en NBA ont été précieux et m’ont vraiment formé pour l’homme que je suis devenu après. Pour moi, arriver en NBA n’a déjà pas été facile. Le fait d’être drafté a déjà nécessité un véritable combat. En ces temps-là, c’était encore plus difficile lorsqu’on était un joueur africain. J’ai décidé de moi-même de ne plus retourner en NBA, poursuit-t-il. J’ai commencé à apprécier le fait de voir le monde. Je voulais aussi commencer à être respecté pour mes talents dans des équipes qui voulaient de mes compétences et au sein desquelles je n’étais pas juste le 15e joueur de l’effectif. »

Photo : Elan Béarnais

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