A quelques heures du Match 4 entre l’AS Monaco et le Panathinaikos, le pivot lituanien de la Roca Team, Donatas Motiejunas (2,13m, 31 ans), s’est confié au site grec Sport24.
A propos de la saison en cours :
« Notre objectif était le top 8, pour que l’équipe puisse rester dans la compétition une année de plus. Pour être précis, c’était le but de l’administration. Pour nous, les joueurs, l’objectif était de réaliser quelque chose de beau, d’entrer dans les playoffs et d’atteindre le Final Four. Pour chaque basketteur, l’objectif est le meilleur résultat possible, vous n’entendrez personne dire » ok on est arrivés aux playoffs, maintenant on rentre à la maison ». Nous avons eu des hauts et des bas au niveau de l’équipe, la saison a été agitée, mais maintenant nous sommes plus stables et nous jouons mieux au basket. Je suppose que nous jouons un peu … un basket différent de ce que jouent la plupart des équipes européennes, nous avons un style de jeu plus américain. Pour certains adversaires, c’est très difficile de nous affronter, pour certains c’est plus facile, mais en fin de compte, notre saison est jusqu’à présent réussie. En championnat de France on a les mêmes victoires que les équipes première et deuxième (NDLR: Boulogne-Levallois et l’ASVEL), on a encore quelques matches devant nous avant les playoffs. Il est difficile de prédire comment les choses vont se passer là-bas, mais pour l’instant je pense que nous sommes bien. On veut le championnat de France, ce qui ne sera pas facile. Il y aura de la compétition, ce seront des playoffs amusantes. »
A propos de la vie en Chine et à Monaco :
« C’est différent… Mes deux premières saisons se sont passées à Jinan, une petite ville où il est plus difficile pour un étranger de vivre, car il n’y a pas tellement de choses à faire, pas facile de trouver des endroits ou de la nourriture différents. Ensuite j’ai vécu à Shanghai, pour moi c’est l’un des plus beaux endroits du monde. Expérience incroyable, endroit incroyable, sensation incroyable. Certains endroits sont plus durs, d’autres plus beaux, mais pour moi Shanghai c’est parfait parce qu’on peut y trouver la nourriture qu’on veut, pour moi c’est encore mieux que New York parce que les gens y vivent à un rythme plus détendu. J’ai vraiment apprécié ça. Lors de ma quatrième saison, nous sommes entrés dans une bulle au Xinjiang. Situation complètement différente, c’est une partie complètement différente de la Chine et si vous jouez là-bas, vous devez vous rendre à chaque déplacement avec un vol de cinq heures. Heureusement, je ne l’ai pas vécu car, comme je l’ai dit, nous étions dans un régime de bulle, dans lequel la vie n’était pas facile. Nous l’avons fait. En général, l’ère du Covid-19 a été difficile, mais au final je peux dire que globalement la Chine a été une bonne expérience, assurément dans le domaine du basket. Ici à Monaco tout est différent. Je ne sais pas si vous aurez eu l’occasion de vous promener, vous verrais que de plus en plus de monde vient dès que le beau temps arrive et que les journées deviennent de plus en plus belles. Il y a foule, c’est vrai, mais durant l’année tout était calme, on pouvait profiter de l’endroit. Maintenant, il y a plus de bruit et de circulation, ce qui n’est pas agréable dans un si petit endroit. En effet, tout est minuscule et étroit ici, mais on s’adapte. Tout le monde parle de la vue, c’est certainement l’un des endroits les plus impressionnants au monde. »
A propos de la saison prochaine :
« On verra bien, l’année n’est pas finie et nous n’avons pas eu le temps de discuter avec l’équipe de notre avenir. Attendons de voir comment la saison se terminera, ce que dira la direction, comment nous allons faire en équipe, quelles seront mes performances et nous parlerons. Je suis toujours ouvert à la discussion. »
Photo : Euroleague
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