Après un très gros creux de deux années, le championnat grec, l’Esake, connaît un regain en ce qui concerne l’utilisation des U21. On ne peut que s’en réjouir. Mais cela reste insuffisant pour que le championnat grec puisse rivaliser avec les grandes compétitions les plus ouvertes aux U21.
Pour la quatrième année consécutive, BasketEurope vous propose un dossier complet sur la place qu’occupent les U21 dans les principales compétitions européennes. Aujourd’hui, nous continuons notre analyse par un championnat national « majeur », en suivant l’ordre alphabétique.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.
De son nom commercial la Soiximan Esake, le championnat national grec est traditionnellement un parent pauvre de notre étude sur les U21, figurant régulièrement tout en bas de tableau.
Cette saison, l’Esake se porte un peu mieux, arrivant même à ne pas se classer à la dernière place. Il n’y a certes pas encore de quoi bondir au plafond, mais la Grèce semble avoir pris conscience du manque de pratique de ses jeunes joueurs à haut niveau. Ce qui se traduit par deux chiffres forts : 45 U21 sont entrés en jeu – un nombre considérablement supérieur à ceux des années précédentes – alors que ceux responsabilisés sont 19, là aussi un chiffre très supérieur aux deux dernières saisons.
Une fois ce satisfecit distribué, reste à voir le rendement de ces jeunes pousses. Et là, le constat est moins enthousiasmant. Les U21 grecs (aucun jeune n’évolue en première division grecque) sont moins productifs que leurs aînés, en grande partie parce que ces prédécesseurs