Après avoir remporté l’Eurocup féminine, Olivier Lafargue aimerait que Bourges franchisse un nouveau pallier en Euroleague. Mais il sait aussi qu’il devient de plus en plus compliqué pour un club français d’avoir les moyens de ses ambitions.
Dans un entretien accordé au Quotidien du Sport, Olivier Lafargue est revenu sur le titre de Bourges en Eurocup féminine, au terme d’un match qu’il juge « maîtrisé », mais pas que… L’entraîneur de 45 ans s’est également projeté sur sa volonté de briller sur la scène nationale et européenne et ce, malgré les difficultés – notamment économiques – qui se présentent aux clubs français.
« Evidemment qu’on a envie de gagner la Coupe de France et le championnat ! Ce n’est pas parce qu’on a gagné la Coupe d’Europe qu’on va s’arrêter là. Si on arrive à faire le triplé, ce sera une première dans l’histoire ! En même temps, il n’y a jamais eu autant d’opposition et de niveau en France. Le niveau se resserre et ça devient de plus en plus dur d’aligner les titres.
Avant, les meilleures françaises et étrangères jouaient dans des clubs français car c’étaient les plus costauds financièrement et les plus forts sportivement. Ce n’est plus le cas, mais on essaie de travailler différemment, de franchir les étapes. Arrivera-t-on à la gagner, je ne sais pas, face à des puissances financières qui sont très au-dessus, mais l’argent ne fait pas tout. Les clubs français arrivent à être en quarts de finale, il manque maintenant de se hisser jusqu’au Final Four. Essayons de porter cette ambition-là. C’est ce qu’on a envie de faire dans le futur, retrouver le très, très haut niveau de l’Euroligue en développant notamment notre budget pour rester attractif en termes de joueuses. La gagner, c’est autre chose, mais être dans le dernier carré est une ambition qui doit animer les clubs français. »
Olivier Lafargue, entraîneur de Bourges
Photo : Olivier Lafargue (Tango Bourges Basket)
Avant toutes choses, je veux remercier les joueuses et tout le staff dirigeant pour les joies qu´ils nous donnent depuis des lustres.
Le TBB est le plus grand club de basket de tous les temps.
L´avenir, comme le dit, fort justement, Olivier Lafargue est sous conditions.
Sans budget conséquent, plus
d´image nationale, encore moins internationale.
Le basket, comme tous les sports, est plus une affaire économique qu´une affaire de sport.
Se soumettre ou se démettre. Voilà
l´alternative dans ce que l´on appelle le monde moderne.
Tout cela, bien aidé par une fédération qui nous prépare un règlement « abracadabrantesque » pour les prochaines qualifications européennes.
L´argent est le nerf de la « guerre sportive ».
Comme on dit, « le ver est dans le fruit »
« Allez Tangos » vous êtes les plus beaux ou plutôt les plus belles