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Vasilije Micic envoie l’Anadolu Efes en finale d’Euroleague au buzzer !

L’Anadolu Efes a arraché jeudi soir en ouverture du Final Four de Belgrade sa troisième finale d’Euroleague consécutive au prix d’un buzzer beater de Vasilije Micic à 3-points (77-74) ! Samedi soir, les Turcs auront, contre Barcelone ou le Real Madrid, l’occasion de remporter le premier doublé depui

L’Anadolu Efes a arraché jeudi soir en ouverture du Final Four de Belgrade sa troisième finale d’Euroleague consécutive au prix d’un buzzer beater de Vasilije Micic à 3-points (77-74) ! Samedi soir, les Turcs auront, contre Barcelone ou le Real Madrid, l’occasion de remporter le premier doublé depuis… l’Olympiakos en 2012 et 2013.

Malgré leur sixième place en saison régulière, on savait les champions d’Europe en titre costauds et capables de tout. Ils l’ont encore une fois prouvé en ouverture du Final Four. Dominés par le collectif de l’Olympiakos en première mi-temps (14 passes décisives) et encore menacés au quatrième quart-temps après avoir fait le trou au troisième (51-62, 27e), les Turcs de l’Anadolu Efes s’en sont remis à leur superstar, le MVP sortant Vasilije Micic, pour faire la différence au buzzer, à 3-points (77-74) et se qualifier pour leur troisième finale d’Euroleague consécutive.

Tout s’est finalement joué dans les ultimes secondes. Revenus à égalité par l’intermédiaire d’Hassan Martin après avoir couru derrière le score toute la deuxième mi-temps (74-74), les Grecs pensaient emmener le match en prolongation, poussés par près de 12 000 supporters ayant fait le déplacement en Serbie (sur les 18 000 places de la Stark Arena). Une action de classe en a décidé autrement.

Shane Larkin en métronome

Les débats avaient dans un premier temps été dominés par l’Olympiakos, bourreaux de Monaco en quarts de finale. À l’image de l’international français Moustapha Fall, intenable en début de rencontre, dominateur au poste bas et altruiste (12-5, 5e). À la faveur d’un 11-0, l’Anadolu Efes avait repris l’avantage le temps d’une minute grâce à son adresse extérieure (14-18, 9e). Mais l’expérience de Kostas Papanikolaou et la justesse collective (14 passes décisives à la pause) avaient permis aux Grecs de rester en tête tout le reste de la première mi-temps (43-42).

Portés par Shane Larkin en première période (16 points, 6 passes à la pause), les Turcs avaient repris l’avantage dès le retour des vestiaires grâce à l’adresse extérieure d’Elijah Bryant (16 points à 4/6 à 3-points, 6 rebonds) et fait un sacré trou au troisième (51-62, 27e). Sauf que l’équipe de Georgios Bartzokas n’avait jamais lâché et y a cru jusqu’à l’ultime seconde.

Sans l’énergie de son duo Shane Larkin (21 points à 6/18 aux tirs, 7 passes) – Vasilije Micic (15 points à 5/16 aux tirs, 9 passes, 6 rebonds), les champions d’Europe en titre auraient pu laisser filer la rencontre. Le Français Adrien Moerman a manqué un premier tir de la gagne à 40 secondes de la fin mais a fait preuve de combattivité (0 point à 0/2 à 3-points, 4 rebonds en 17 minutes) tandis que Rodrigue Beaubois, de retour de blessure, n’a eu droit qu’à 5 petites minutes.

L’Anadolu Efes attend le vainqueur de Barça-Real en finale

A l’inverse, Sasha Vezenkov – élu dans le cinq majeur de la compétition – a manqué trop de shoots importants (5 points à 2/10 aux tirs, 8 rebonds, 3 passes). Peut-être le symbole d’une équipe battante mais qui a manqué d’adresse extérieure (7/25 à 3-points contre 14/34 pour les Turcs). Et ce malgré un secteur intérieur performant (Mous Fall termine à 7 points, 5 rebonds et Hassan Martin à 11 points).

L’équipe d’Ergin Ataman affrontera samedi soir en finale le vainqueur de Real Madrid – Barcelone, à suivre ce jeudi soir sur La Chaîne L’Equipe à partir de 21 heures.

Boxscore Olympiakos – Anadolu Efes

Photo : Vasilije Micic (Euroleague)

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