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L’Australienne Liz Cambage aurait traité les Nigérianes de « singes »…

La star australienne Liz Cambage (2,06 m, 30 ans) aurait traité l’équipe féminine nigériane de « singes » lors d’un match de préparation aux Jeux olympiques de Tokyo.

La star australienne Liz Cambage (2,06 m, 30 ans) aurait traité l’équipe féminine nigériane de « singes » lors d’un match de préparation aux Jeux olympiques de Tokyo.

Selon un article de News Corp, deux joueuses nigérianes, sous couvert d’anonymat, ont déclaré que Liz Cambage les avait traitées de « singes » dans une violente altercation verbale et physique. A cette occasion, l’Australienne avait donné un coup de coude à l’une de ses adversaires dans le cou et en avait giflé un autre au visage. Le match « amical » avait été interrompu définitivement avant la fin du deuxième quart-temps, et la joueuse s’était faite par la suite réprimander par sa fédération pour ses gestes déplacés.

La nature exacte de l’altercation – qui s’est produite peu de temps avant le forfait de Cambage pour les Jeux Olympiques pour des raisons de « santé mentale »– n’avait pas été révélée publiquement jusqu’à ce que l’ancienne capitaine des Opals, Jenna O’Hea, ait déclaré sur la chaîne ABC que Cambage avait insulté ses adversaires en leur demandant de « retourner dans votre pays du tiers monde. »

Cambage n’a plus joué pour les Opals depuis, la joueuse de 30 ans déclarant qu’elle n’avait « aucun intérêt » à rejoindre son équipe nationale pour la prochaine coupe du monde à Sydney.

Le centre des Los Angeles Sparks se serait également plaint à une joueuse nigériane lui disant qu’elle souhaitait pouvoir jouer pour l’équipe nigériane car ses coéquipières australiennes étaient racistes. Elle aurait présenté ses excuses à l’équipe nigériane lors d’un dîner le lendemain soir, mais la moitié des joueuses lui aurait tourné le dos.

Liz Cambage est née à Londres d’un père nigérian et d’une mère australienne. Ses parents se sont séparés quand elle avait trois mois et elle a alors déménagé en Australie avec sa mère. Elle a toujours semblé aussi fragile mentalement qu’elle est forte physiquement.

Ses coéquipières australiennes ont également affirmé que Cambage avait violé les protocoles du COVID-19 en quittant la bulle de l’équipe à Las Vegas, où l’équipe était basée pour les matchs d’entraînement avant les Jeux olympiques. Cambage a nié ses accusations.

« Il y a eu tellement de problèmes de comportement qui s’étaient produits auparavant que nous pouvions écrire un livre, mais cet incident (à Las Vegas) s’est avéré être la goutte d’eau qui s’est avérée être la pire », a témoigné une Opal, toujours sous couvert d’anonymat.

Liz Cambage a déclaré qu’elle « vivait sa meilleure vie » en jouant pour les Los Angeles Sparks en WNBA.

« Je suis soutenue, je suis protégée à un niveau que les Opals ou l’équipe australienne ne m’ont jamais donné », a-t-elle déclaré.

Cette remarque et la prétendue insulte du «pays du tiers monde» ont provoqué une réponse furieuse des légendes australiennes Andrew Bogut et Andrew Gaze.

« Ce qui m’agace vraiment, vraiment, c’est quand elle fait des commentaires pour dire qu’elle se sent soutenue à Los Angeles à un niveau qui n’était pas là avec l’équipe australienne ; et la suggestion qu’elle n’a jamais été soutenue par l’Australie, les Opals ou Basketball Australia, c’est très offensant », a déclaré Gaze.

Photo : FIBA

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