Deux plus gros budgets de l’histoire du championnat de France, les deux finalistes de l’édition 2022 de Betclic Elite, l’ASVEL et Monaco, écrasent économiquement le reste des clubs français. Alors que l’écart financier pourrait encore s’agrandir dans les futures années, ne risque-t-on pas d’avoir un championnat outrageusement dominé par les deux équipes d’Euroleague, comme ailleurs en Europe ? Eléments de réponse.
Pendant de – trop – nombreuses saisons, la France a souffert d’un manque de continuité pour couronner son champion. Sur les vingt dernières années, on dénombre dix vainqueurs différents (l’ASVEL, Le Mans, Chalon, Limoges, Nanterre, Nancy, Cholet, Strasbourg, Roanne, Pau), auxquels il faut rajouter quatre autres finalistes (Monaco, Dijon, Orléans, Gravelines), et quasiment autant de participants différents à la compétition européenne la plus renommée, l’Euroleague… quand la Pro A avait au moins un représentant, ce qui n’a pas toujours été le cas. Pas facile d’ainsi s’identifier à un championnat de France, qui reste l’un des meilleurs d’Europe, mais qui peine toujours à faire l’unanimité.
L’ASVEL et Monaco ont depuis quelques années installé une rivalité à un degré supérieur…
Photo : Elie Okobo (Infinity Nine Media)