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Elie Okobo après la démonstration de l’ASVEL sur Monaco : « On a montré qu’on était une équipe »

Vendredi soir, l’ASVEL a égalisé à 1-1 en finale de Betclic Elite grâce à sa victoire de 37 points sur Monaco (91-54), soit le plus gros écart de l’histoire dans une finale du championnat de France, toutes formules confondues. Réactions d’Elie Okobo et de T.J. Parker.

Vendredi soir, l’ASVEL a égalisé à 1-1 en finale de Betclic Elite grâce à sa victoire de 37 points sur Monaco (91-54), soit le plus gros écart de l’histoire dans une finale du championnat de France, toutes formules confondues. Réactions d’Elie Okobo et de T.J. Parker.

Elie Okobo, arrière de l’ASVEL : « On voulait montrer un autre visage que lors du match 1. Ce n’était pas acceptable de commencer cette finale à domicile de la sorte. Ils nous avaient dominé au rebond mercredi, on était tous dans la raquette ce soir. On s’est mis en confiance défensivement. On a mis beaucoup plus d’agressivité défensive, on a fait des stops, on a mis du rythme pendant 40 minutes. On a montré qu’on était une équipe. Faire un match comme ça, ça nous remet en confiance. Tout le monde a pu participer. Il va falloir faire la même chose sur les prochains matches. Monaco sera à domicile, il faut qu’on se prépare à être durs d’entrée. Ce sont des finales, on joue pour le titre. »

T.J. Parker, coach de l’ASVEL : « Je suis très fier de l’équipe. Ils savent ce qu’il faut faire pour gagner, il fallait juste leur dire, leur montrer les images. Ils ont offert la meilleure réaction qu’on pouvait avoir. Encore une fois, ce match 1, ce n’était pas nous. On ne pouvait pas montrer ce visage, mais quand tu as cette réaction, que veux-tu dire. Ce soir, j’ai vu 12 joueurs. Même les joueurs qui sont sortis du banc, ils n’ont rien lâché jusqu’au bout. Ils ont du coeur. On a pu le voir même quand on était à -19 dans le premier match sauf que là ils l’ont fait dès le début du match. Cette victoire, on la doit à notre jeu rapide. Quand on fait stops après stops, c’est beaucoup plus facile. On a fait les stops qu’il fallait, mais on a aussi su gérer le tempo, et travailler sur demi-terrain. On a su poser le jeu, et surtout contrôler le rebond, c’était la consigne numéro un, il fallait faire le travail au sol. Maintenant, il y aura une réaction de leur part. Je me focalise sur nous, il faudra qu’on maintienne ce niveau pour gagner là-bas. »

Ibrahima Fall Faye, intérieur de Monaco : « Ils (l’ASVEL) ont fait ce qu’ils devaient faire, ils étaient plus prêts que nous, donc je les félicite. Ça s’est joué sur plusieurs choses : la concentration, les rebonds, les balles perdues, ils avaient plus faim que nous. On savait qu’ils allait réagir, ils ne pouvaient pas venir à Monaco en étant menés 2-0. Nous on a pris un match, on a deux matchs chez nous, on va gagner les deux. Ils nous connaissent. Ce n’est pas terminé, on doit être prêts pour les deux matches. On va travailler à la vidéo, on n’a pas le choix. »

Mirko Ocokoljic, coach assistant de l’AS Monaco, propulsé sur le banc après l’expulsion de Sasa Obradovic : « Pour être honnête, nous savions qu’il y allait avoir une réaction de leur part. De mon expérience quand j’étais assistant ici (sous les ordres de Zvezdan Mitrovic), je savais que cette équipe allait répondre, ils l’ont fait de la meilleure manière. De notre côté, nous n’avons pas réussi à contrer cela. Cela vient de notre approche : nous sommes arrivés de la même manière que le match 1 quand eux ont mis deux fois plus d’intensité. La différence s’est faite dans l’énergie, et c’est tout. Ce n’était pas notre soirée. »

À Villeurbanne.

Photo : Elie Okobo (Infinity Nine Media)

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