Alors que les Bleus participent à une fenêtre de qualification à la Coupe du monde 2023 cette semaine – le dernier rassemblement officiel avant la préparation de l’EuroBasket (1-18 septembre) – la rédaction de Basket Europe a demandé l’avis du journaliste de BeIN Sports, Rémi Reverchon, et au consultant numéro un du basket français, Fred Weis, quant aux chances des principaux candidats aux 12 places en équipe de France. Ce lundi, place à la sélection des meneurs. Qui de Frank Ntilikina, Théo Maledon, Andrew Albicy, Thomas Heurtel et les autres feront partie des élus de Vincent Collet ?
De lundi à vendredi, Basket Europe présente tous les principaux prétendants aux Bleus, poste par poste, pour l’EuroBasket 2022 mais aussi pour les compétions futures, la Coupe du monde 2023 et les Jeux Olympiques de Paris 2024. Premier épisode : les meneurs. Ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés. Pour le découvrir mais aussi plus de 2 000 autres contenus premium, abonnez-vous !
Depuis la retraite internationale de Tony Parker en 2016, Vincent Collet tente d’établir une hiérarchie au poste de meneur de jeu. Mais le sélectionneur des Bleus a dû composer au rythme des blessures, des désistements et de la complémentarité avec le poste d’arrière. À l’EuroBasket 2017, il avait opté pour le trio Thomas Heurtel – Antoine Diot – Léo Westermann. Lors de la Coupe du Monde 2019, le duo Frank Nitilikina – Andrew Albicy avait brillé en l’absence de Thomas Heurtel, blessé, et avec Nando De Colo en backup. Aux JO de Tokyo en 2021, Vincent Collet avait choisi Théo Maledon avant que celui-ci ne se dérobe, avant d’adopter un trio, voire un quatuor avec Nando De Colo utilisé à la mène, composé de Thomas Heurtel, Frank Ntilikina et Andrew Albicy, qui lui était diminué pendant la compétition. Un an plus tard, on imagine que l’équation du meneur de jeu, à résoudre avec la certitude que Nando de Colo – dont le profil sera étudié au poste initial d’arrière dans notre présentation de mardi – sera forfait, n’est pas une mince affaire. Une première indication : Andrew Albicy, Frank Ntilikina et Théo Maledon sont les trois meneurs appelés pour la fenêtre de qualification au Mondial cette semaine, avec Elie Okobo en poste 2 capable de mener le ballon. Un test grandeur nature ?
lls peuvent y croire

Frank Ntilikina (1,98 m, 23 ans) – Dallas Mavericks
Stats 2021-2022 : 4,1 points à 39,9 % aux tirs (dont 34,5 % à 3-points, 96 % aux lancers), 1,4 rebond, 1,2 passe décisive pour 4,4 d’évaluation en 12 minutes (58 matches NBA)
Equipe de France : Coupe du monde 2019 (bronze), Jeux Olympiques 2021 (argent) – 21 sélections
Le natif d’Ixelles n’a que 23 ans mais compte déjà cinq saisons NBA et deux médailles en équipe de France au compteur. Après quatre ans aux New York Knicks, Frank Ntilikina a pris la direction de Dallas l’été dernier dans l’espoir de relancer sa carrière aux Etats-Unis. Derrière Luka Doncic, Jalen Brunson et même Spencer Dinwiddie, le French Prince n’a certes pas eu plus responsabilités chez les Mavs, mais il a fini l’année avec un rôle lors des playoffs NBA (1,9 point, 1,0 rebond en 10 minutes) en faisant notamment tomber les Suns en demi-finale. Etincelant avec les Bleus au Mondial 2019, et moins en vue aux JO à Tokyo l’été dernier, l’ancien protégé de Vincent Collet pourrait tout de même tirer profit de ses expériences passées, de sa polyvalence – capable d’évoluer sur le poste 2 – et de son profil défensif.
L’avis de Rémi Reverchon : « On sait désormais que c’est un homme de mission, défensive en l’occurrence. Frank l’a prouvé aux JO et lors des derniers rassemblements en équipe de France. Il a très peu joué cette saison mais heureusement pour lui, il s’est montré sur la fin, au moment où Dallas a sorti Phoenix en playoffs. Il est en train de prouver qu’il peut rester un joueur NBA, ce dont on a douté. Mais c’est un mec bien, et je crois un grand professionnel. Pour moi, c’est un personnage incontournable chez les Bleus. »
Photo : Théo Maledon (FIBA)
Et vous ne comptez pas Fabien Causeur sur ce poste 1 ?
Je voudrais pas être à la place de Vincent Collet !
Bonjour,
Fabien Causeur est beaucoup plus un arrière qu’un meneur.
La rédaction