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La presse de Bosnie-Herzégovine attaque son équipe nationale aux lance-flammes

La lourde défaite à Podgorica face au Monénégro (88-69) a été ressentie comme une humiliation en Bosnie-Herzégovine, et les écrits du journaliste Emir Delic sont extrêmement critiques quant à l’attitude des équipiers de Jusuf Nurkic (Portland Trailbazers) et Dzanan Musa (Real Madrid).

La lourde défaite à Podgorica face au Monénégro (88-69) a été ressentie comme une humiliation en Bosnie-Herzégovine, et les écrits du journaliste Emir Delic sont extrêmement critiques quant à l’attitude des équipiers de Jusuf Nurkic (Portland Trailbazers) et Dzanan Musa (Real Madrid).

« Des attaques sans idées, sans aucune vision de la façon de créer du surnombre. Une sélection de tir désespérée. Les mains sont en bois, comme s’il y avait une pioche dedans, pas une balle. La défense est une question de volonté, et vous ne l’aviez pas. Cela était évident dès le début. Le langage corporel était déjà pittoresque en première mi-temps : mains sur les genoux et les hanches, nez baissé, soufflant… L’équipe était surprise par la force de l’attaque monténégrine, la force de leur défense, les tirs, la défense, les sauts… Le Monténégro a humilié la Bosnie-Herzégovine. Elle a découvert que vous étiez des joueurs, mais seulement sur le papier. C’est loin d’une équipe. Si c’est la façon de jouer pour l’équipe nationale, il vaut mieux ne pas jouer. Il est légitime de décliner une invitation, que de se traîner par terre. John Roberson (NDLR : L’ancien meneur de Betclic Elite) était le seul à avoir le visage pour jouer. On pouvait dire qu’il s’en souciait. Si un Américain s’en soucie plus que vous messieurs, si lui a honte du match et du résultat, alors demandez-vous qui vous êtes, quel est votre drapeau, quel est votre hymne, pour qui vous jouez… »

Et d’en remettre une couche en conclusion :

« Les talents éternels que nous attendions depuis des années pour jouer quelque chose, pour nous convaincre qu’ils ne sont pas des joueurs ratés, n’y sont pas parvenus. Un autre match qui a montré que vous n’aviez pas de sang. Les Américains diraient « pas de tripes pas de gloire » »

Bang ! Les Français sont prévenus. Leurs adversaires ont ce soir beaucoup de choses à se faire pardonner !

Photo : John Roberson (FIBA)

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