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La Turquie, un adversaire coriace pour les Bleus en huitièmes : « Ça nous complique la vie »

Vaincue par la Slovénie d’un Luka Doncic record mercredi soir, l’équipe de France affrontera la Turquie en huitièmes de finale de l’EuroBasket samedi à 12h, à Berlin. Pas un cadeau.

Vaincue par la Slovénie d’un Luka Doncic record mercredi soir, l’équipe de France affrontera la Turquie en huitièmes de finale de l’EuroBasket samedi à 12h, à Berlin. Pas un cadeau.

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« Ça nous complique la vie à coup sûr. » Vaincus par la Slovénie mercredi soir, les Bleus de Vincent Collet terminent 3e du groupe de la mort. Avec un tel classement, ils se savaient sous le risque de tomber sur un adversaire haut de gamme dès les huitièmes de finale. Battue par l’Espagne et la Géorgie – après prolongation et contestation – au premier tour, la Turquie, 2e du groupe A et 16e nation au classement FIBA, se met sur la route des Bleus.

« J’ai regardé leur match face à l’Espagne. C’était un match très serré, reconnait le sélectionneur. C’est une équipe physique avec des très fortes individualités avec Cedi Osman, Furkman Korkmaz, Shane Larkin (incertain) qui peut sortir de sa boite ou encore le jeune intérieur Sengun, qui a une présence très forte. On sera à fond. Notre objectif n’a pas varié. On veut se qualifier en quarts de finale, mais ça va au-delà. Malgré tout, la Turquie en huitièmes, ce n’est pas un très bon tirage, et derrière, on sait ce qui se profile. Mais on est là et on va y aller avec de la fierté et du courage. »

En cas de qualification en quarts de finale, ce serait, théoriquement, la Serbie qu’il faudrait affronter. Et les Bleus retrouveraient potentiellement… la Slovénie, si demi-finale il devait y avoir. « On n’est pas venus là pour avoir une route facile. Là elle est un peu plus difficile, c’est peut-être mieux pour nous », estime Rudy Gobert, qui a croisé le jeune intérieur turc Alperen Sengun lors de la saison NBA. « Par le passé, on sait que les matches couperets sont différents. Ça va être un match costaud pour nous, dans une partie de tableau qui va être très dure. Il faut qu’on soit solides », ajoute le capitaine Evan Fournier.

Les retrouvailles d’Amath M’Baye et des capitaines

Parmi les joueurs de l’équipe de France, un joueur connait les Turcs plus que les autres : Amath M’Baye, qui évolue depuis trois ans au Pinar Karsiyaka et portera, à la rentrée, les couleurs de l’Anadolu Efes Istanbul… double vainqueur de l’Euroleague en titre et entraîné par Ergin Ataman, le sélectionneur turc. « J’espère pouvoir gagner et venir tous les jours à l’entraînement pour rappeler à mes coéquipiers et à mon futur coach que j’ai gagné », nous a confié l’ailier-fort en zone mixte.

Evan Fournier (c) FIBA

Rappelons que ce duel devrait sans doute rappeler quelques souvenirs à Evan Fournier et Rudy Gobert, propulsés cet été capitaine et vice-capitaine, qui faisaient partie de l’équipe de France qui avait fait face à la Turquie au même stade de l’Euro 2015, à domicile, devant 27 000 personnes au stade Pierre-Mauroy. Un match qui avait tourné à la démonstration (76-53) grâce à une performance de Nando De Colo (22 d’évaluation). Evan Fournier avait marqué 12 points, tandis que Rudy Gobert avait compilé 7 unités et 3 rebonds.

« Berlin est presque une ville turque »

En sous-nombre dans les tribunes à Cologne, l’équipe de France devra cette fois-ci jouer comme à l’extérieur dans la capitale, à Berlin, qu’elle rejoint aux aurores ce jeudi matin. Les Turcs devraient s’appuyer sur le soutien de leur diaspora allemande, à l’image de Fenerbahçe qui avait pratiquement joué sa finale d’Euroleague 2016 à domicile dans cette même Mercedes-Benz Arena. « Berlin est presque une ville turque. Nos expatriés remplissent cette salle », attend le coach turc Ergin Ataman. « Berlin est notre ville, surenchérit le NBAer Furkan Korkmaz. Nous sommes très confiants sur le fait que nos concitoyens viendront nous soutenir. Nous allons faire un très bon tournoi. Le tournoi ne fait que commencer pour nous. »

En revanche, les hommes d’Ergin Ataman sont légèrement désavantagés sur le plan du trajet car ils rejoignent Berlin depuis Tbilissi, en Géorgie, à 3 000 km, à plusieurs heures de vol, où ils ont joué leur première phase. Contre une heure de vol et 500 km pour les Bleus depuis Cologne. Un point non négligeable.

Guerschon Yabusele in, Shane Larkin out ?

D’autant que, contre la Slovénie, le staff médical des Bleus a ménagé Guerschon Yabusele, et que celui-ci devrait bien tenir son rang. « Il a reçu un coup sans crainte à la cuisse contre la Bosnie-Herzégovine », a rassuré Vincent Collet. Et qu’à l’inverse, la Turquie pourrait faire face à un forfait considérable, celui de son meneur titulaire Shane Larkin, gêné par sa main et reparti à Istanbul pour une IRM. « Psychologiquement, il n’est pas prêt. Son esprit est entre ses mains, sa main qui tire », a expliqué le coach Ergin Ataman après le match contre l’Espagne avant de regretter de n’avoir « aucun remplaçant capable d’apporter sa contribution. »

Sur le papier, le capital confiance est-il avec les Bleus ? Le sélectionneur l’espère : « On repart de Cologne avec la confiance, bien entendu. Il ne faut pas oublier qu’on a produit face la Slovénie notre meilleur match de la compétition, un ton au-dessus du duel contre la Lituanie car le même investissement défensif mais plus de qualité en attaque. Même si on fait de petites erreurs, on en commet beaucoup moins et surtout, on trouve de plus en plus de situations propres et favorables. Il faut qu’on continue dans cette lignée. » C’est tout ce qu’on souhaite aux Bleus, car si victoire il y a contre les Turcs, la route sera encore bien longue pour soulever le deuxième titre européen de leur histoire.

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« Ça nous complique la vie à coup sûr. » Vaincus par la Slovénie mercredi soir, les Bleus de Vincent Collet terminent 3e du groupe de la mort. Avec un tel classement, ils se savaient sous le risque de tomber sur un adversaire haut de gamme dès les huitièmes de finale. Battue par l’Espagne et la Géorgie – après prolongation et contestation – au premier tour, la Turquie, 2e du groupe A et 16e nation au classement FIBA, se met sur la route des Bleus.

« J’ai regardé leur match face à l’Espagne. C’était un match très serré, reconnait le sélectionneur. C’est une équipe physique avec des très fortes individualités avec Cedi Osman, Furkman Korkmaz, Shane Larkin (incertain) qui peut sortir de sa boite ou encore le jeune intérieur Sengun, qui a une présence très forte. On sera à fond. Notre objectif n’a pas varié. On veut se qualifier en quarts de finale, mais ça va au-delà. Malgré tout, la Turquie en huitièmes, ce n’est pas un très bon tirage, et derrière, on sait ce qui se profile. Mais on est là et on va y aller avec de la fierté et du courage. »

En cas de qualification en quarts de finale, ce serait, théoriquement, la Serbie qu’il faudrait affronter. Et les Bleus retrouveraient potentiellement… la Slovénie, si demi-finale il devait y avoir. « On n’est pas venus là pour avoir une route facile. Là elle est un peu plus difficile, c’est peut-être mieux pour nous », estime Rudy Gobert, qui a croisé le jeune intérieur turc Alperen Sengun lors de la saison NBA. « Par le passé, on sait que les matches couperets sont différents. Ça va être un match costaud pour nous, dans une partie de tableau qui va être très dure. Il faut qu’on soit solides », ajoute le capitaine Evan Fournier.

Les retrouvailles d’Amath M’Baye… et des capitaines

Parmi les joueurs de l’équipe de France, un joueur connait les Turcs plus que les autres : Amath M’Baye, qui évolue depuis trois ans au Pinar Karsiyaka et portera, à la rentrée, les couleurs de l’Anadolu Efes Istanbul…

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Photo : Rudy Gobert (FIBA)

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