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Ergin Ataman après France – Turquie : « C’est la défaite la plus douloureuse de ma carrière »

En 26 ans de carrière, jamais le coach turc Ergin Ataman n’avait ressenti une peine aussi forte qu’après le revers de ses hommes face aux Bleus, en prolongation, en huitièmes de finale de l’EuroBasket (87-86).

En 26 ans de carrière, jamais le coach turc Ergin Ataman n’avait ressenti une peine aussi forte qu’après le revers de ses hommes face aux Bleus, en prolongation, en huitièmes de finale de l’EuroBasket (87-86).

« J’ai une pensée pour les Turcs. Ils peuvent être déçus ». Avant-même d’expliquer les raisons du succès des Bleus en conférence de presse, on a senti Vincent Collet touché par la peine de l’équipe turque. Quelques minutes plus tôt, le sélectionneur Ergin Ataman a confié qu’il n’avait jamais ressenti une peine aussi grande, selon ses dires.

« Je ne sais vraiment pas quoi dire. Je suis tellement énervé et triste. Je n’ai rien à dire, désolé. Je n’ai pas souvenir d’avoir vécu un match comme celui-là. Tout le monde est sous le choc. On a perdu un match en prolongation alors qu’on menait de huit points. C’est sans doute la défaite la plus douloureuse de ma carrière, en 26 ans de coaching. Le basket est un jeu étrange, qui apporte parfois du bonheur et parfois du malheur. On était si proche de la victoire pour le peuple turc. On est tous déçus. »

Une impression de déjà-vu

Le « sorcier turc », tel que surnommé par Vincent Collet, va sans doute ruminer les deux lancers-francs manqués par Cedi Osman dans les dernières secondes du dernier quart-temps. La Turquie avait alors deux points d’avance, deux lancers-francs à tirer et la possession pour tuer le match à 12 secondes du terme… La suite, c’est une interception de Timothé Luwawu-Cabarrot, la claquette égalisatrice de Rudy Gobert, la prolongation et la victoire finale des Bleus.

Héros du début de rencontre – 6/6 à 3-points avant de manquer ses quatre dernières tentatives derrière l’arc – l’arrière de l’Anadolu Efes Bugrahan Tuncer est d’autant plus énervé qu’il a une impression de déjà-vu. « C’est inacceptable. C’est la deuxième fois que ça nous arrive après notre match contre les États-Unis en 2019. C’était exactement la même situation : deux lancers-francs à tirer, on avait la balle. On méritait de gagner… » Il va sans doute falloir du temps aux Turcs pour digérer le miracle tricolore.

À Berlin (Allemagne).

Photo : Ergin Ataman (FIBA)

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