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Euroleague : l’ASVEL chute sur le fil contre Milan malgré un grand Nando De Colo

Devant à deux minutes du terme, l’ASVEL a fini par succomber au collectif milanais dans le moneytime jeudi soir en ouverture de la saison d’Euroleague (62-69). Nando De Colo (18 points, 5 rebonds, 4 passes mais 6 ballons perdus) n’a pas suffi.

Devant à deux minutes du terme, l’ASVEL a fini par succomber au collectif milanais dans le moneytime jeudi soir en ouverture de la saison d’Euroleague (62-69). Nando De Colo (18 points, 5 rebonds, 4 passes mais 6 ballons perdus) n’a pas suffi.

Il restait moins de deux minutes au compteur – qui avait fini par fonctionner – et, de deux lancers francs, Nando De Colo avait fait repasser l’ASVEL devant (62-61) après une deuxième mi-temps à courir derrière le score. L’Astroballe s’est levée, puis s’est aussitôt éteinte après les deux tirs à trois-points assassins de Billy Baron et Kevin Pangos (62-67) scellant la victoire milanaise dans le moneytime. C’est le dur apprentissage du très haut niveau européen face à une grosse cylindrée, même privée de Luigi Datome et encore en rodage, mais qui n’a pas baissé la garde dans les moments chauds. Et ce malgré une très belle performance défensive de l’équipe de T.J. Parker.

Il ne fallait pas arriver en retard ce jeudi soir, et tant pis pour les supporters bloqués dans le métro lyonnais, à l’arrêt. Car Nando De Colo était bien décidé à marquer les esprits pour sa première en Euroleague sous le maillot villeurbannais. Auteur des premiers points de la saison, le vice-champion olympique a mis les siens sur la voie offensivement. Le cinq de départ (De Colo, Obasohan, Lighty, Noua, Fall) a dominé, et assez largement, le cinq milanais pendant les sept premiers minutes, de sorte à prendre très vite un avantage de 15 points (20-5, 7e).

C’est surtout défensivement que l’ASVEL a cartonné dans premier quart-temps, n’encaissant que 14 points, s’offrant plusieurs interceptions et quelques points faciles en contre-attaque à l’image de Retin Obasohan (23-14). Seulement, l’élan villeurbannais a été coupé à plusieurs reprises… dans un premier temps par un gigantesque problème de panneau d’affichage, qui a interrompu la rencontre pendant de très longues minutes, puis dans un deuxième par la montée en puissance milanaise.

Maladroits lors des dix premières minutes, les hommes d’Ettore Messina ont fini par trouver de la confiance en attaque grâce au coup de chaud de Billy Baron (12 points, 4 passes à la pause) et de Nicolo Melli (9 points) juste avant la mi-temps. Et, malgré le récital offensif de Nando De Colo (16 points) et la présence de Youssoupha Fall (9 points), l’équipe de T.J. Parker ne comptait plus que 3 points d’avance à mi-parcours (44-41).

Une deuxième mi-temps gâchée

Un matelas trop peu épais pour résister à l’expérience du collectif milanais. Les Italiens ont pris les devants dès la première minute du troisième quart-temps (44-45). La faute aux trop nombreuses pertes de balles, dont trois en autant de possessions. A l’image de la fin de première mi-temps, l’ASVEL sombrait pendant de longues minutes en attaque, et voyait Milan prendre 7 points d’avance (49-56, 27e). C’était avant qu’« Air Pons » ne réveille l’Astroballe de deux contres en très haute altitude, redonnant ce supplément d’âme aux Villeurbannais. D’un exploit de Jonah Mathews, l’ASVEL revenait à 2 points en fin de troisième acte (54-56) et égalisait en tout début de quatrième par Amine Noua (56-56).

Seulement, l’équipe de T.J. Parker en a eu des occasions de revenir à hauteur ou de passer devant, mais le score est quasiment resté bloqué jusqu’au bout, et Billy Baron (18 points, 5 passes décisives) a fini par terminer le travail. Symbole de cette maladresse, l’ASVEL n’a réussi à inscrire que 18 points en deuxième mi-temps, bien trop peu pour espérer l’emporter contre l’un des cadors de l’Euroleague.

Les absences de Parker Jackson-Cartwright (adducteurs) et celle de Joffrey Lauvergne (malade) ont aussi fini par peser, comme la sortie de Youssoupha Fall au dernier quart (luxation du pouce). Les problèmes physiques des Villeurbannais semblent revenir bien vite dans une saison qui d’annonce très longue.

L’ASVEL se déplacera samedi soir (20h) au Chaudron pour affronter Le Portel en Betclic Elite avant un autre déplacement, cette fois-ci en Euroleague, sur le parquet de Valence (21h) pour les retrouvailles avec Chris Jones.

Ettore Messina, coach de l’Olimpia Milan : « Nous avons très mal débuté mais nous n’avons pas abandonné, les joueurs ont vraiment réagi avec beaucoup d’énergie. Les vétérans ont vraiment pris leurs responsabilités lors d’une soirée difficile pour la plupart d’entre eux. Billy Baron a été en confiance toute la soirée, on n’avait parfois qu’à lui donner la balle et le regarder faire. Stefano Tonut, qui est un rookie dans cette compétition, a été très précieux. Ce n’est jamais facile de gagner sur la route en Euroleague. C’est un bon début, mais nous avons encore un long chemin à parcourir. Nous devons travailler dur pour construire ce collectif. »

À Villeurbanne.

Boxscore de la rencontre / Classement Euroleague / Calendrier Euroleague

Photo : Billy Baron (Olimpia Milan)

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