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Le phénomène Victor Wembanyama vu de Suisse

Quand le quotidien suisse Le Temps nous parle de Victor Wembanyama.

Quand le quotidien suisse Le Temps nous parle de Victor Wembanyama.

Le showcase de Victor Wembanyama à Las Vegas a eu un impact considérable aux Etats-Unis et sur toute la planète, y compris en Europe. Tous les sites spécialisés ont évoqué ses performances, mais le Francilien a eu droit aussi à des reportages sur des TV, des radios, et dans des publications généralistes. Voici un exemple parmi d’autres.

Le Temps est un quotidien suisse édité à Genève. C’est le seul quotidien généraliste francophone de dimension nationale en Suisse. A la Une, ce matin, en gros, ce titre : « Victor Wembanyama va t-il redéfinir le basket ? » avec l’oiseau qui déplie ses ailes.

A l’intérieur, le journaliste fait appel comme expert à Steeve Louissaint, ancien meneur de l’équipe suisse devenu préparateur physique -il a notamment travaillé avec Rudy Gobert-, et qui pose la question :

« Qui a déjà vu un gars aussi grand et en même temps aussi agile, aussi précis, aussi habile ? »

La réponse est induite : personne.

« Qu’est-ce que le jeune Français a d’aussi spécial ? » demande le quotidien qui s’adresse à un lectorat qui n’est pas habitué à lire des articles sur le basket. « Eh! bien, c’est assez simple : tout. Il cumule des qualités que se répartissent d’habitude des joueurs de types différents. Par la taille supérieure à 2,20 m, Victor Wembayama ressemble à un pivot, un big man au dunk facile et aux rebonds réguliers, mais à la vitesse et à l’agilité en berne. Sauf qu’il court vite et bien avec des appuis légers et un tir fiable même à 3-points comme un arrière. Ah !, et il présente aussi d’indéniables qualités de dribble, ainsi qu’une vision du jeu qui peuvent faire de lui un meneur, poste en général occupé par le plus petit joueur de son équipe, à l’instar de Stephen Curry qui ne mesure « que » 1,91 m. »
« Il va être obligé de se renforcer physiquement, mais ça ne veut pas dire qu’il doit prendre 20 kilos », estime Steeve Louissaint.

Le Temps conclue en écrivant :

« Le championnat de France n’aura sans doute jamais été aussi suivi Outre-atlantique que lors de la saison qui débute. »

Ce constat prend encore plus de valeur quand il est fait de l’étranger. On en profite pour demander aux clubs une faveur, y compris et surtout aux Metropolitans : lorsqu’il va jouer contre votre équipe, merci de filmer le phénomène en question avec un autre moyen que le système K-Motion. C’est terrible car non seulement ça ne valorise pas les performances de Victor, mais c’est carrément une contre-publicité pour le basket français.

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