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Yoan Makoundou et Malcolm Cazalon, des bleus en équipe de France

Pour préparer cette nouvelle fenêtre internationale de qualification à la Coupe du monde 2023, Vincent Collet a fait le choix de la jeunesse. Sur les 14 joueurs sélectionnés, on compte 7 rookies, dont Yoan Makoundou (2,07 m, 22 ans), déjà appelé comme partenaire d’entraînement, et Malcolm Cazalon (1

Pour préparer cette nouvelle fenêtre internationale de qualification à la Coupe du monde 2023, Vincent Collet a fait le choix de la jeunesse. Sur les 14 joueurs sélectionnés, on compte 7 rookies, dont Yoan Makoundou (2,07 m, 22 ans), déjà appelé comme partenaire d’entraînement, et Malcolm Cazalon (1,98 m, 21 ans), laissé de côté en Lituanie. Ils représentent cette nouvelle génération qui compte progresser aux côtés des plus grands et porter avec fierté le maillot de l’équipe de France. Ils se sont livrés au micro de Basket Europe.

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C’est en tant que partenaire d’entraînement que Yoan Makoundou avait été appelé ces deux derniers étés. Après avoir zappé la première invitation pour préparer sa Draft puis honoré la deuxième au mois d’août dernier sans avoir l’opportunité de porter officiellement le maillot bleu, il va enfin connaître ce vendredi, en Lituanie, sa première sélection en équipe de France.

Conscient d’avoir « passé un cap » en 2022, l’ailier-fort n’a pas encore eu l’occasion d’exprimer toutes son énergie sous ses nouvelles couleurs monégasques. Arrivé cet été en provenance de Cholet, son club formateur qu’il a continué de regarder « pour suivre ses gars », Yoan Makoundou s’est acclimaté en douceur au très haut niveau dans une Roca Team ambitieuse.

« On a un super groupe et beaucoup d’attentes en terme de résultat collectif. Evoluer aux côtés de joueurs d’Euroleague, d’anciens de NBA, cela me fait progresser au quotidien. »

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Yoan Makoundou n’a pas encore eu l’opportunité d’évoluer en Euroleague sous les ordres du « passionné », comme il le décrit, Sasa Obradovic. Mais l’ancien Choletais n’émet aucun regret sur son choix de partir en Principauté. « Des plans ont été faits, c’est un projet sur quatre ans. Je continue mon travail et reste patient », nous a-t-il livré.

Sur le terrain, Yoan Makoundou a vu son temps de jeu se réduire au fil des six rencontres qu’il a joué avec le leader du classement en Betclic Elite. Passé de 23 à 13 minutes, l’athlète apporte tout de même sa verticalité et ses 7,3 points et 3 rebonds de moyenne lui ont permis d’être appelé par Vincent Collet au rassemblement de novembre.

Malcolm Cazalon, un prospect en attente de confirmation

Après une offrande de Malcolm Cazalon, Air Makoundou s’est élevé vers le cercle mercredi à l’entraînement de équipe de France. Le début d’une belle connexion entre les deux jeunes des générations 2000 et 2001 ? Pour le moment, le cadet de Makoundou se retrouve à la même place qu’était le Roca Boy jusqu’à sa promotion dans le groupe des 12, comme partenaire d’entraînement.

Même si le fils de l’ancien international Laurent Cazalon n’est pas du voyage en Lituanie et qu’il peut encore rêver à une première sélection contre la Bosnie à Pau, c’est un premier pas qui le ravit au plus haut point : « C’est un honneur. Tout basketteur au monde rêve de porter le maillot de son équipe nationale. J’avais beaucoup échangé avec Ruddy Nelhomme qui me disait que je pourrais être appelé prochainement. C’est le cas aujourd’hui et j’en suis très fier. »

Cet appel en Bleu est loin d’être anodin. Performant sur le plan personnel en Ligue Adriatique, il n’a cessé de progresser depuis son installation à Belgrade en 2020 malgré plusieurs blessures et périodes de doute. Ce nouveau statut d’international pourrait l’aider à atteindre son rêve : la NBA.

« Cette année est différente des autres car c’est la dernière où je peux me présenter à la Draft. J’ai retiré mon nom plusieurs fois car je n’étais pas prêt physiquement lors des workouts que j’avais fait. Je ne me mets pas de pression. Je fais tout pour y arriver mais la Draft n’est pas une fin en soi pour aller en NBA. Je me focalise surtout sur le présent et ma saison actuelle. »

En intégrant le cinq majeur de la pouponnière serbe de Mega – comme son ancien coéquipier Nikola Jovic (sélectionné en 2022 par le Miami Heat) et le double MVP de NBA Nikola Jokic (sélectionné en 2015 par les Denver Nuggets) avant lui – ses statistiques affichent un net progrès lors de ses sept premiers matches de la saison 2022-23 (13,7 points, 3,9 rebonds, 3,1 passes de moyenne).

Jeu de transition, jeu sans ballon, tir, défense, Malcolm Cazalon est un joueur polyvalent, en plus d’être un véritable athlète. S’il lui faudra patienter encore pour connaître sa première sélection en équipe de France, il a eu l’occasion de progresser sous les ordres de Vincent Collet. En particulier sur des détails de placements sur le terrain que le tacticien français ne manquent pas de rappeler à ses nombreux rookies cette semaine : « On est conscient que cette équipe a un manque de repère. À l’entraînement, on reste sur des basiques pour pouvoir s’appuyer sur quelques systèmes dans notre jeu. ».

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C’est en tant que partenaire d’entraînement que Yoan Makoundou avait été appelé ces deux derniers étés. Après avoir zappé la première invitation pour préparer sa Draft puis honoré la deuxième au mois d’août dernier sans avoir l’opportunité de porter officiellement le maillot bleu, il va enfin connaître ce vendredi, en Lituanie, sa première sélection en équipe de France.

Conscient d’avoir « passé un cap » en 2022, l’ailier-fort n’a pas encore eu l’occasion d’exprimer toutes son énergie sous ses nouvelles couleurs monégasques… « Evoluer aux côtés de joueurs d’Euroleague, d’anciens de NBA, ça me…

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À Nanterre.

Photo : Equipe de France

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