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Dimitris Itoudis fustige la FIBA, l’Euroleague et… la NBA de ne pas résoudre l’équation des fenêtres internationales

À la fois coach de Fenerbahçe et sélectionneur de la Grèce, Dimitris Itoudis a regretté le calendrier « injuste » qui ne permet pas de profiter pleinement des fenêtres internationales.

À la fois coach de Fenerbahçe et sélectionneur de la Grèce, Dimitris Itoudis a regretté le calendrier « injuste » qui ne permet pas de profiter pleinement des fenêtres internationales.

En conférence de presse après la victoire de Fenerbahçe en Euroleague à domicile sur l’Etoile Rouge de Belgrade ce jeudi soir (93-79), Dimitris Itoudis n’a pas traîné. Il faut dire que le coach du club turc est aussi sélectionneur de l’équipe grecque, qui affrontera… la Lettonie vendredi à Héraklion, puis ira défier la Belgique lundi lors de la fenêtre de qualifications à la Coupe du monde. Un calendrier « injuste » qui ne permet pas aux meilleurs joueurs, d’Euroleague comme de NBA, de représenter leur sélection nationale selon l’entraîneur grec.

« Demain (vendredi), l’équipe nationale joue un match très important mais le Panathinaïkos joue également un match important en Euroleague en même temps. Ils ne pas peuvent libérer leurs joueurs. L’Olympiakos jouait aussi ce soir (victoire 87-58 contre le Partizan), c’est une équipe qui veut garder ses joueurs frais, et je les comprends. Mais tout ça ne rime à rien. La discussion devrait porter sur ce que veulent vraiment la FIBA et l’Euroleague. Que veulent-ils ? Veulent-ils que les meilleurs joueurs soient performants ? Ils doivent trouver un moyen de mieux communiquer et de permettre aux meilleurs joueurs possibles de représenter leur équipe nationale. Toute la pression est sur les équipes, joueurs et coach de l’Euroleague mais il ne faut pas oublier de parler de la NBA. Il est admis que les joueurs NBA ne peuvent pas venir, tout le monde considère ça comme OK mais ce n’est pas OK. »

Il faut aussi dire que quatre coaches d’Euroleague – Dimitris Itoudis (Fenerbahçe et Grèce), Kazys Maksvytis (Zalgiris Kaunas et Lituanie), Ergin Ataman (Anadolu Efes et Turquie) et Sergio Scariolo (Virtus Bologne et Espagne) – sont également dans une position délicate alors qu’ils doivent enchaîner plusieurs matches en mixant club et sélection nationale, ce qui n’augure rien de bon, même s’il convient de noter que Maksvytis sera remplacé par l’intérimaire Kestutis Kemzura en équipe nationale lituanienne contre les Bleus.

« Ce n’est pas facile. C’est formidable que la ligue turque ait reporté certains matches, permettant aux joueurs d’aller jouer en équipe nationale, mais ça n’a pas pu être le cas en Grèce. Les équipes nationales ont besoin des meilleurs joueurs, c’est aussi un discours que tient la FIBA. La compétition est-elle équitable ? Ce n’est pas juste. Ce n’est pas normal que les règles soient différentes d’un lieu à un autre. »

À la fin, comme dirait Zeljko Obradovic, ce sont les joueurs qui paient le prix.

Photo : Dimitris Itoudis (FIBA)

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