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Gianmarco Pozzecco (Italie) : « En football, toute la planète s’arrête, l’Euroleague pourrait aussi s’arrêter une semaine »

Alors que se profile un match décisif pour la qualification à la Coupe du monde 2023 contre l’Espagne (vendredi soir à 21h), le sélectionneur italien Gianmarco Pozzecco a, comme d’autres entraîneurs, pointé du doigt l’absurdité du calendrier, où se chevauchent matches d’Euroleague et de fenêtre inte

Alors que se profile un match décisif pour la qualification à la Coupe du monde 2023 contre l’Espagne (vendredi soir à 21h), le sélectionneur italien Gianmarco Pozzecco a, comme d’autres entraîneurs, pointé du doigt l’absurdité du calendrier, où se chevauchent matches d’Euroleague et de fenêtre internationale.

Dimitris Itoudis, Georgios Bartzokas, Zeljko Obradovic… les plus grands coachs d’Europe s’accordent à dire que jouer des matches d’Euroleague en même temps que les fenêtres internationales est une situation ubuesque. Parfois avec des lectures légèrement différentes.

De retour sur le banc de la Nazionale après l’EuroBasket, Gianmarco Pozzecco pointe du doigt l’Euroleague, qui ne permet pas – jusqu’à présent – à ses clubs de libérer correctement leurs meilleurs éléments au profit de la sélection.

« Dans le football, toute la planète s’arrête pour la Coupe du monde. Au basket, personne ne s’arrête. Tout le monde blâme les fenêtres de la FIBA… mais l’Euroleague pourrait aussi s’arrêter une semaine », a-t-il regretté dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport.

« Je deviens fou quand je vois que je ne peux pas réunir tous mes enfants ensemble »

La « mouche atomique » ne s’attendait à de telles difficultés à monter une équipe pendant les fenêtres lorsqu’il a pris les rênes de la Squadra Azzurra en juin 2022.

« Le manque de dialogue entre les fédérations et les équipes est un problème. Quand j’ai pris ce poste, je ne m’attendais pas à ce que ce soit si difficile de gérer des joueurs vis-à-vis de leurs clubs. Mon staff et moi n’avons pas pu entrer en contact avec les équipes, mais c’est quelque chose que les deux parties doivent souhaiter. La vérité, c’est que les joueurs font preuve de beaucoup plus d’altruisme entre eux que les présidents, les managers et les entraîneurs. »

Contrairement à ses adversaires espagnols dans le choc de son groupe pour la qualification à la Coupe du monde vendredi soir (21h), le coach italien a pu sélectionner une poignée de joueurs d’Euroleague : Nico Mannion et Alessandro Pajola (Virtus), Paul Biligha, Giampaolo Ricci et Tommaso Baldasso (Olimpia Milan). Mais, sans ses stars comme Nicolo Melli, ce n’est pas suffisant aux yeux du sélectionneur. Et les fans ne viendront pas le contredire.

« Tout le monde aimerait voir les 12 joueurs qui ont brillé à l’EuroBasket, mais dans ce système, c’est impossible. Je ne peux pas m’empêcher d’en parler. Je deviens fou quand je vois que je ne peux pas réunir tous mes enfants ensemble. »

Photo : Gianmarco Pozzecco (FIBA)

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