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Betclic Elite : ces rookies américains qui flambent depuis le début de saison

Débarqués cet été en France, parfois dans l’anonymat, plusieurs Américains ont confirmé les attentes placées en eux en ce début de saison de Betclic Elite. Présentation de dix d’entre eux à l’heure de la trêve internationale. Une présentation plus détaillée de l’intégralité des joueurs – et coaches

Débarqués cet été en France, parfois dans l’anonymat, plusieurs Américains ont confirmé les attentes placées en eux en ce début de saison de Betclic Elite. Présentation de dix d’entre eux à l’heure de la trêve internationale.

Une présentation plus détaillée de l’intégralité des joueurs – et coaches – de chacune des 18 équipes de Betclic Elite est à découvrir ou redécouvrir dans notre guide de la saison 2022-2023.

Matt Morgan (Le Mans)
22,6 points à 51,0 % aux tirs (39,7 % à trois-points), 3,9 passes décisives, 2,6 rebonds, 1,1 interception et 3,6 pertes de balles pour 19,5 d’évaluation en 32 minutes (8 matches)

Dire de Matt Morgan (1,88 m, 25 ans) qu’il a réussi son arrivée en France est un euphémisme. Élu joueur du mois d’octobre de Betclic Elite, le meilleur marqueur du championnat détonne avec Le Mans (6 victoires – 2 défaites). Il faut saluer le travail de scouting du MSB, qui a misé sur l’un des meilleurs marqueurs de D2 turque la saison dernière. Aussi spectaculaire qu’efficace, le combo guard est en plus ultra décisif.

Jaime Smith (Blois)
13,4 points à 53,8 % aux tirs (dont 46,3 % à trois-points), 3,5 passes décisives, 1,4 rebond, 0,6 interception et 1,8 perte de balles pour 13,1 d’évaluation en 27 minutes (8 matches)

Un joueur crucial des réjouissants premiers pas de Blois en Élite. Meneur référencé en Europe, Jaime Smith (1,90 m, 33 ans) revient d’une saison blanche après avoir subi une rupture des ligaments croisés en avril 2021, sans quoi l’ADA Blois n’aurait sans doute pas pu s’offrir ses services. Depuis le début de la saison, il reste dans ses standards au scoring. Déjà 6 matches à 13 points ou plus sur ses 8 représentations. En plus de l’expérience, il apporte toute son énergie et une vraie création dans le jeu blésois.

Tres Tinkle (Le Mans)
15,1 points à 56,0 % aux tirs (dont 48,6 % à trois-points), 6,9 rebonds, 2,0 passes décisives, 1,8 interception et 0,5 perte de balles pour 20,3 d’évaluation en 30 minutes (8 matches)

Deuxième meilleur marqueur du Mans grâce à sa patte gauche, Tres Tinkle (2,02 m, 26 ans) est aussi un rebondeur redoutable. En fait, cet ailier polyvalent est un véritable couteau suisse que l’on préfère avoir dans son équipe plutôt qu’en adversaire. Facteur X de plus en plus en vue depuis la blessure de Terry Tarpey, Tres Tinkle a vite compris son rôle pour faire gagner le MSB, qui réalise un départ canon.

Jordan Loyd (Monaco)
13,7 points à 43,6 % aux tirs (dont 36,4 % à trois-points), 4,5 passes décisives, 4,5 rebonds, 2 interceptions et 1,7 perte de balle pour 13,7 d’évaluation en 28 minutes (6 matches)

Il n’y a qu’à voir sa ligne statistique pour comprendre son apport sur le terrain. Son impact est parfois caché par les fantaisies de Mike James et les regards portés vers l’international français Elie Okobo. Et pourtant, après quelques matches à se mettre dedans, Jordan Loyd (1,93 m, 29 ans) a déjà fait basculer des rencontres, comme à Strasbourg, et fait parler son talent individuel. Un redoutable playmaker très actif en défense.

Jordan Floyd (Bourg)
17,1 points à 49,5 % aux tirs (dont 29,4 à trois-points), 1,9 rebond, 1,8 passe décisive, 1,0 interception et 1,3 perte de balles pour 13,5 d’évaluation en 23 minutes (8 matches)

À ne pas confondre avec le précédent, ce talentueux combo guard (1,88 m, 25 ans) a réalisé une entrée en matière dingue avec 41 points dès son premier match dans l’élite française. Jordan Floyd est le leader technique d’une JL Bourg qui enchaîne entre championnat (10e au classement) et Eurocup, où elle reste invaincue après quatre rencontres. Ce soliste énergique use à merveille de sa large palette offensive, surtout pour lui, parfois pour les autres.

James Palmer (Bourg)
16,6 points à 54,4 % aux tirs (dont 42,5 % à trois-points), 4,1 rebonds, 0,9 passe décisive, 1,4 interception et 2,1 pertes de balles pour 14,9 d’évaluation en 26 minutes (8 matches)

Son potentiel est indéniable. James Palmer (1,96 m, 26 ans) peut encore gagner en régularité mais ses débuts sont déjà prometteurs. D’une polyvalence folle, l’ailier forme un duo US de choc aux côtés de Jordan Floyd. Avant la trêve internationale, Palmer est apparu en sauveur grâce à sa performance contre Strasbourg : 19 points dans le dernier quart-temps, 26 au total et une victoire décrochée sur le fil après trois défaites d’affilée en championnat.

Markis McDuffie (Dijon)
13,7 points à 54,4 % aux tirs (dont 40,9 % à trois-points), 5,4 rebonds, 1,6 passe décisive, 0,9 interception et 0,7 perte de balle pour 16,9 d’évaluation en 24 minutes (7 matches)

À l’image des quatre victoires consécutives de la JDA, Markis McDuffie (2,03 m, 25 ans) monte en puissance en Betclic Elite. Après un long cursus NCAA à Wichita State, une année en Hongrie, deux saisons en Italie et des problèmes médicaux en début d’exercice qui ont retardé sa préparation et celle de son équipe, le poste 4-3 dijonnais prend ses marques en France. Long, aérien et adroit derrière l’arc, sa performance pour faire tomber Monaco pour la première fois de la saison en championnat n’est pas passée inaperçue.

Tyrone Wallace (Paris)
14,7 points à 36,8 % aux tirs (dont 27,7 % à trois-points), 4,3 rebonds, 4 passes décisives, 0,9 interceptions et 4,7 pertes de balle pour 10,4 d’évaluation en 34 minutes (7 matches)

Tyrone Wallace démontre un talent évident chez les Parisiens. Pour autant, l’ancien NBAer fait preuve de trop d’inconstance lors d’une première partie de saison décevante sur le plan collectif. Le meneur-arrière est autant décisif pour son équipe qu’il peut être dévastateur en accumulant les grossières erreurs. En témoigne ce match à Roland-Garros à 18 points, 6 rebonds mais 9 pertes de balles dans une courte défaite contre Monaco.

Javontae Hawkins (Limoges)
14,5 points à 42,6 % aux tirs (dont 34,2 % à trois-points), 3,8 rebonds, 1,5 passe décisive, 1,0 interception et 1,9 perte de balle pour 11,8 d’évaluation en 28 minutes (8 matches)

Meilleur marqueur des Limougeauds, Javontae Hawkins (1,96 m, 28 ans) doit encore gagner en régularité. Un constat que l’on peut faire de tous les joueurs du CSP. Par sa polyvalence, il a vite su trouver sa place dans le cinq de départ et reste sur quatre matches à plus de 14 points depuis mi-octobre. Un athlète capable de monter au cercle sur commande.

Kyle Foster (Roanne)
13 points à 43,1 % aux tirs (dont 41,2 % à trois-points), 2,3 passes décisives, 2,3 rebonds, 1,3 interception et 1,9 perte de balle pour 12,3 d’évaluation en 29 minutes (7 matches)

Un vrai sniper. Le tir est sa marque de fabrique, il le démontre avec de jolis pourcentages – 41,2 % derrière l’arc avec de 4,9 tentatives de moyenne – tout en développant son jeu près du cercle. Le swingman doit encore plus peser dans le scoring pour permettre aux joueurs de la Chorale de remonter la pente.

Mentions honorables :
Parker Jackson-Cartwright (ASVEL), Jonah Mathews (ASVEL), Tremont Waters (Boulogne-Levallois), Marcus Keene (Strasbourg), Justin Patton (Cholet), Jayvon Graves (Limoges), Caleb Walker (Nancy), JaJuan Johnson (Gravelines), Garlon Green (Fos), Stefan Moody (Roanne)

Photo : montage Basket Europe

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